Qui êtes-vous ?

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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

mercredi 29 juin 2011

Lie Tseu

Suite a mon précédent article et en lisant le "Traité du vide parfait" de Lie Tseu, philosophe chinois de 450 avant J.C. j'ai retenu ce passage :

Le laboureur suit les saisons, le marchand tire des profits, l’artisan utilise des techniques, le fonctionnaire recherche du pouvoir, comme caractéristique de leurs activités.
Le laboureur connaît inondations et sécheresse, le marchand connaît profits et pertes, l’artisan connaît succès ou échec, le fonctionnaire connaît louanges ou blâme, comme manifestation du destin


mardi 28 juin 2011

Marchand de glaces


Pris dans "National géographic" cette photo de Lior Patel
Ce vendeur de glaces grec me semble sublime à coté du déficit de son pays.
La Grèce est un fabuleux pays de paysages et d'histoire. C'est un pays qui nous a tout appris et je souhaite de tout coeur qu'ils sortent de leurs difficultés

lundi 27 juin 2011

A la ferme

Promenade dans une ferme


Il y a des vaches


Des oies


Une vieille charrette et son cheval


Des chèvres


Un gros cochon


Une truie imposante


Et même des pigeons

Mais quelle est cette ferme qui est passé à la télé et ou se trouve-t-elle ?


Il s'agit de la ferme du Hameau de la Reine dans le parc de Versailles près des Trianons



vendredi 24 juin 2011

La retraite

Ne rien faire
Mais bien le faire
C’est le secret
Qui est demandé
Aux seniors
Pour une retraite en or

Après avoir travaillé,
Trimé toute une vie
Comment résister
A cette envie
D’une retraite méritée
Qui va arriver


Celeyran un vieux - Toulouse Lautrec musée d'Albi



La retraite va nous occuper
Bien au-delà qu’espéré
L’occupation, jadis programmée
Est soudain désordonnée
Les loisirs, rares autrefois,
Nous laissent pantois.

Mais que dire de l’âge
Nous empêchant
De faire sans dommage
Les occupations physiques.
Cela nous condamne à nos dépends
A calmer nos élans énergiques.

Vieille femme sur un banc - Toulouse Lautrec musée d'Albi

Durant notre activité
On avait programmé :
« A la retraite on fera ci ou ça »
Mais bien souvent le moment venu,
L’âge aidant, ça ne marche pas
Allons donc au-delà pour ne pas être déçu

Mes dix ans de retraite,
Je les échangerai volontiers
Contre ma jeunesse retrouvée.
La retraite est l’aboutissement d’une vie
Et après tant d’années travaillées,
Brutalement tombé dans l’oubli ?

                                                                                    Caphadock

jeudi 23 juin 2011

Ma Provence

Dans ma Provence l'air est emplit de lavandes sauvages
Dans ma campagne les couleurs et les odeurs surnagent
Les cigales et les oiseaux m’invitent à leur ramage.

Près de la mer sur les roches rouges les pins se penchent
Pays des goélands planants dans les grands vents
C’est ma Provence multicolore tant aimée, dont je dépends


Les peintres ont peint ses couleurs,
Les musiciens ont traduit ses rumeurs
Et le poète en a imprégné son cœur.


Quand, descendant la vallée du Rhône de je ne sais où
Arrivant dans le Vaucluse, m’envahit un bien être fou
Mes senteurs, mes couleurs deviennent familières


Ma belle nature, parfois saccagée, non protégée
Résiste comme elle peut contre les agressions
Contre le béton qui ne cesse de la dégrader


Les cigales sont retranchées dans les restes de foret
Sur la cote les accès à la mer sont plus malaisés
Mais les pins poussent toujours sur les rochers


Une chose dominera toujours : la luminosité
Van Gogh, Renoir, Cézanne t’ont immortalisé
Oh ! Ma Provence, belle, belle et par moi adorée.

                                                                                 Caphadock

mardi 21 juin 2011

Victor Hugo

Ce tableau de Albert Marquet vu lors d'une exposition à Saint Raphaël. Il s'agit de Bab-el-Oued vu de Montplaisant qui m'emmène,je ne sais pourquoi à ce poème de Victor Hugo que je viens de découvrir.


Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort.
Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit.

La voix plus haute
Semble un grelot.
D'un nain qui saute
C'est le galop.
Il fuit, s'élance,
Puis en cadence
Sur un pied danse
Au bout d'un flot.

La rumeur approche,
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit,
Comme un bruit de foule
Qui tonne et qui roule
Et tantôt s'écroule
Et tantôt grandit.

Dieu! La voix sépulcrale
Des Djinns!... - Quel bruit ils font!
Fuyons sous la spirale
De l'escalier profond!
Déjà s'éteint ma lampe,
Et l'ombre de la rampe..
Qui le long du mur rampe,
Monte jusqu'au plafond.

C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant.
Les ifs, que leur vol fracasse,
Craquent comme un pin brûlant.
Leur troupeau lourd et rapide,
Volant dans l'espace vide,
Semble un nuage livide
Qui porte un éclair au flanc.

Ils sont tout près! - Tenons fermée
Cette salle ou nous les narguons
Quel bruit dehors! Hideuse armée
De vampires et de dragons!
La poutre du toit descellée
Ploie ainsi qu'une herbe mouillée,
Et la vieille porte rouillée,
Tremble, à déraciner ses gonds.

Cris de l'enfer! Voix qui hurle et qui pleure!
L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,
Sans doute, o ciel! S’abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée,
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon!

Prophète! Si ta main me sauve
De ces impurs démons des soirs,
J'irai prosterner mon front chauve
Devant tes sacrés encensoirs!
Fais que sur ces portes fidèles
Meure leur souffle d'étincelles,
Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes
Grince et crie à ces vitraux noirs!

Ils sont passés! - Leur cohorte
S'envole et fuit, et leurs pieds
Cessent de battre ma porte
De leurs coups multipliés.
L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans les forêts prochaines
Frissonnent tous les grands chênes,
Sous leur vol de feu pliés!

De leurs ailes lointaines
Le battement décroît.
Si confus dans les plaines,
Si faible, que l'on croit
Ouïr la sauterelle
Crier d'une voix grêle
Ou pétiller la grêle
Sur le plomb d'un vieux toit.

D'étranges syllabes
Nous viennent encor.
Ainsi, des Arabes
Quand sonne le cor,
Un chant sur la grève
Par instants s'élève,
Et l'enfant qui rêve
Fait des rêves d'or.

Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leur pas;
Leur essaim gronde;
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.

Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord;
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.

On doute
La nuit...
J'écoute: -
Tout fuit,
Tout passe;
L'espace
Efface
Le bruit.

vendredi 17 juin 2011

Poème arabe 5

Puisse l’angoisse éprouvée le soir
Se dissiper par un soulagement prochain !
Le peureux trouvera quiétude, le prisonnier sa liberté
Et l’exilé revivra parmi les siens.
Puissent les vents réaliser nos souhaits !
Le vent du nord nous informes lorsqu’il vient jusqu’à nous
Le vent du sud dit à nos proches que nous sommes en vie.
Si aujourd’hui le cœur n’y est plus,
Proche est le lendemain pour celui qui attend.
                                                                               Hudba ibn Khashram


Certaines gens pétris de haine, on dirait
Que la braise des passions éclaire leurs entrailles.
Envers et contre nous leurs poitrines frémissent
Comme une marmite sur les flammes.
                                                                 Hassâm ibn Thâbit al-Ansârî

Paris insolite

Ce matin j'emmène mon fils à "Pompidou"
Sorti de l’hôtel rue Saint Honoré la statue de Gaspard de Coligny, après un petit rappel à l'histoire et à la Saint Barthélémy nous remontons vers Saint Eustache.


Arrivé à Saint Eustache mon fils voulant aller à la FNAC nous passons devant cette tête sans nous arrêter. Il s'agit de la "Tête" par Henri Miller


Un peu plus loin nous entrons dans la FNAC des Halles et comme je n'ai pas trop envi de le suivre je l'attend dans le hall d'entrée et là deux colonnes entourées de mosaïque.
Une représente une brebis


Et l'autre un chien bien mignon


Nous sortons enfin et après avoir traversé le Boulevard Sébastopol nous arrivons enfin à Pompidou
Une succession d'escaliers roulants nous amène à la terrasse du sommet


La terrasse est un bar, nous prenons une boisson et admirons à nos pieds la pièce d'eau et l'église Saint Merry


Et la tour Saint Jacques


En redescendant nous passons par le musée dont voici quelques salles





mardi 14 juin 2011

Poème arabe 4

Toujours de Delacroix "La noce juive au Maroc", délaissant l'immense tableau de la liberté guidant le monde d'ailleurs proche du radeau de la Méduse mentionné ces jours derniers , ce tableau de taille plus modeste et quelque peut délaissé par la foule m'inspire de belles sensations qui vont bien avec ces mots du poète arabe Al-Bûrînî poète et astrologue égyptien du moyen-age.


Je fus épris d'un charme que je ne peut décrire
Car seul mon coeur l'a goûté 

vendredi 10 juin 2011

Poème arabe 3

Toujours en suivant Eugène Delacroix et la présentation de son "album du Maroc" ce poème de Safi ad-Din al-Hillî


Circulant, je crois la terre mienne
Et les vastes horizons sont à ma portée.
Si en un lieu je m'établis, ses gens deviennent ma famille
Où que je sois, le pays est mon pays.

Il m'arrive de m'égarer, mais bien que je haïsse l'égarement
Je refuse de dire : "Où est le chemin ?"
Par orgueil je refuse de m'adresser à un guide
De crainte que ma bouche ne laisse échapper la question.

jeudi 9 juin 2011

Poème arabe 2

Toujours au Louvre je passe devant des oeuvres de Delacroix dont cet arabe en méditatioh qui me fait penser à ce petit poème de Abû Hafs ash-Shatranjî


Pareille au musc qui te ressemble tu demeures.
Drapée dans sa couleur tu te meus
Sans doute partageant la même couleur
Vous êtes issu de la même terre

mardi 7 juin 2011

L'enfant

Pendant mon cheminement dans le Louvre avec mon fils je suis passé devant ce tableau de Murillo "Le jeune mendiant". J'ai expliqué à mon fils ce que j'éprouvait en le voyant en me rappelant un petit poèmes que j'avais écrit il y a quelque temps.


L'enfant,
Être sans défense
Que l'on offense
Petit mendiant
Dans sa déchéance
Au bout de son errance
Et pourtant
Fruit de notre espérance
Garant de notre chance

dimanche 5 juin 2011

Poème arabe

Voilà un petit poème arabe que j'aime beaucoup.
Il est de Ibn Wakî at-Tanîsî poète yéménite du V ou VIème siècle

Mon zèle se contente de l'indolence,
Des hautes aspirations il se détourne.
Il connait le goût de la grandeur
Mais préfère la douceur de la paix.

A peu près au même moment Ibn Lankak écrivait ceci :

Tout le monde médit du temps
Mais c'est en nous qu'est l’imperfection
S'il était loisible de s'exprimer
Le temps nous aurait injuriés 
Sous des formes humaines,
Nous sommes des loups déguisés
Gloire à celui qui nous a ainsi créé!
A la chair de son congénaire le loup ne goûte guère
Tandis qu’en public l'homme dévore son compère. 










Sale temps !!!

Aujourd’hui tout est sombre,
Tout est à l’ombre
C’est une journée de pluie,
Une journée d'ennui

Le beau soleil est parti
Les gouttes de pluie
Remplacent les rayons dorés
Le ciel gris n’est plus azuré



Toc toc toc font les gouttes
En rêvant je les écoutes
Au rythme lent de mes pensées
Et de mes rêves mouillés



En un éclair
Arrive l’orage
Tout est moins clair
Quand le ciel rage

                                                                                                Caphadock



samedi 4 juin 2011

Le Louvre vu par Caphadock

Lorsqu'on arrive au Louvre la première chose qui attire l'oeil est la "pyramide" conçue en 1983 par Ming Pei


Cette pyramide alors assez controversé est l'entrée principale de cet immense musée et donne une très bonne lumière au hall d'entrée gigantesque. En tous cas je ne voudrai pas être "laveur de carreaux" car il y en a 603 en losange et 70 en triangle.


Ne voulant pas passer des heures à faire la queue je suis passé pour ma part par la galerie réservée aux cartes pass
Pour rester vers l'extérieur cette photo prise de la fenêtre d'une des salles ou on voit l'arc de triomphe du Carrousel


Mon périple intérieur commence par la traversée d'immense salles consacrées aux sculpture grecques et romaines


Un magnifique trône


et surtout cette statue en marbre de Antonio Canova (1757-1822)


Psyché ranimée par le baiser de l'Amour


Puis une succession de salles toutes plus belles les unes que les autres avec des objets et peintures magnifiques


Les plafonds ne sont pas en reste


J'arrive à la galerie Napoléon III malheureusement en travaux mais la grille d'entrée a elle seule vaut le détour


En haut d'un grand escalier de marbre la "Victoire de Samothrace"


Mais là un monde fou. Impossible d'approcher la Joconde tableau que je connais bien et mon fils qui est avec moi insiste pour aller voir "le radeau de la Méduse" qui a une petite histoire entre nous. La foule compacte des touristes et la difficulté que nous avons pour avancer me donne le temps de vous conter cette histoire. Lors de la sortie du film "Asterix et Cléopatre" nous étions à Paris et après avoir réservé les places nous sommes allé au Louvre et passé devant ce très grand tableau. Je lui ai expliqué ce que je savais du tableau et quand nous regardions le film, à moment donné lorsque les romains bombardent le temple avec des boulets. Obelix avec sa force légendaire les renvoient mais un passe par dessus la montagne et tombe en plein sur le bateau pirate. Le plan suivant est une reproduction du radeau de la Méduse et mon fils hilare me dit : c'est ce que l'on a vu tout à l'heure.


En regardant ce tableau terrible je ne peut n’empêcher, moi aussi, de m'accrocher à cette petite voile que l'on devine au loin.


En revenant ce tableau de Paul Delaroche (1797-1856)
La jeune martyre
Une chrétienne jetée au fleuve par les romains pour ne pas avoir abjuré, est découverte par d'autres croyants. Marqué par la mort de sa femme, Delaroche, abandonne l’anecdote pour faire de cette martyre une allégorie austère du sacrifice de la jeunesse. Il renouvelle ainsi le thème de la mort d'Ophélie.


Nous passons devant les peinture anglaises que j'aime beaucoup
Bien que prit par le temps je fais un détour par l'Egypte ou je ne peu m’empêcher de penser à ce qui s'est fait il y a près de 5000 ans


Statue du dieu Horus, bronze autrefois recouvert de métal doré et qui date de la troisième période intermédiaire (1069-664 av JC)
Au cours d'une cérémonie de purification, le dieu Horus versait de l'eau sur le roi


Stèle en bois peint de la 22ème dynastie 
Tapéret prie le dieu Soleil Rê qui darde sur elle ses rayons en forme de fleurs

Voilà, raccourcie ma balade qui à duré une journée entière