lundi 30 août 2010

Drôle nature

Si l'homme s'en mêle


La nature s'emmele
 

dimanche 29 août 2010

Yves CASS

Je vous avais présenté sur mon ancien blog Yves Cass, sculpteur peintre, graveur etc, que j'apprécie beaucoup car dans ses oeuvres il faut aller chercher, fouiner et on découvre plein de choses.
Je passe presque tous les jours devant sa galerie et je ne peut m'empêcher de regarder la vitrine.
Hier passant devant je suis entré . Au milieu de la pièce cernée de tableaux et de petites statues un bronze imposant de 1,50m de haut représentant Don Quichotte à cheval

 Regardant de plus près je vois un Don Quichotte volontaire, fier et droit sur sa selle, regardant au loin regardant les choses mystérieuses se présentant à ses yeux  : ennemis ou moulins à vent ? Sa lance en forme de vrille pourra sans doute percer le mystère


Son cheval saura sans doute l'aider à élucider la clef du mystère


Là je ne vous parle que de mes impressions personnelle Je reviendrai sur ce peintre qui mélange peinture, sculpture, musique et poésie. Sur sa brochure Yves Cass écrit au sujet de Don Quichotte :



"Le héros de Cervantes, universellement connu, a la valeur d'un symbole, à la fois chevaleresque et utopique, s'attachant des causes qui ne sont pas les siennes.
Mais n'est ce pas le défi que notre époque doit relever ?
Redresseur de torts, Don Quichotte est un homme qui se donne entièrement à ses causes, sans calcul ni profit personnel.
Il demeure un exemple mythique de foi désintéressée et, dans les sociétés d'aujourd'hui, dominée par la course du profit et les cours de la bourse, il est l'intrus qui vient brandir nos valeurs perdues..






samedi 28 août 2010

PIERRE DE MARBEUF - Et la mer et l'amour : Par Alain JAHAN

Ce sonnet de Pierre de Marbeuf écrit il y a plus de 400 ans m'a, souvent fait rêvé au bord de la mer

Jean Baptiste Rousseau

Il y a plus de trois cent ans Jean Baptiste Rousseau, dans ses "Épigrammes" évoquait une société qui, dans le fond, n'a pas beaucoup changé. En voici un extrait.


Ce monde-ci n'est qu'une oeuvre comique
Où chacun fait des rôles différents.
Là, sur la scène, en habit dramatique,
Brillent prélats, ministres, conquérants.
Par nous, vil peuple, assis au dernier rang,
Troupe futile et des grand rebutée,
Par nous, d'en bas, la pièce est écoutée.
Mais nous payons, utiles spectateurs ;
Et quand la farce est mal représentée,
Pour notre argent nous sifflons les acteurs

 

vendredi 27 août 2010

Théophile de Viau






Notre destin est assez doux,
Et, pour n'être pas immortelle,
Notre nature est assez belle
Si nous savons jouir de nous.

Le sot glisse sur les plaisirs,
Mais le sage y demeure ferme
En attendant que ses désirs
Ou ses jours finissent leur terme

Théophile de Viau

mercredi 25 août 2010

Notre Dame de Jérusalem

Cette chapelle est appelée par les fréjusiens "la chapelle Cocteau car c'est à partir de 1961 que Cocteau est chargé d'édifier une chapelle dans le nouveau quertier de "la tour de mara" Il en dessine plans et maquettes. A sa mort en 1963 la chapelle estinachevée et sera terminée en 1992 grâce a Edouard Dermit.
La décoration intérieure s'articule autour de la passion du Christ. Les dessins sont fait directement sur le revêtement mural (ciment) à l'aide de fusains et de crayons de couleur à l'huile"

Voici la Cène
Autour du verre de vin d'une couleur rouge soutenue qui préfigure le sang du Christ sont représenté Jésus et les Apôtres et en particulier :
Jean Cocteau


Jean Marais et peut être d'autres familiers du poète


Voila le Christ aux outrages
Jésus est couronné d'épines et est entouré de deux soldats, l'un juif et l'autre romain. Un ange déployant ses ailes survole la scène
La crucifiction
Traitement en contre plongée du Christ, deux anges en miroir méditent au pied de la croix
La résurection
Un ange blond lève le manteau rouge du Christ qui apparaît à demi aux soldats surveillant le tombeau

L'ange exterminateur
Devant un grand soleil d'or, un ange souffle de la trompette pour annoncer l'Apocalypse
La Vierge à la rose
Un portrait de Marie (?) ou la couronne a été remplacée par des tiges de rosier. Deux immenses roses encadrent la scène
Mais cette rose ne ressemble-t-elle pas à Jean Cocteau ?

Sport

Nouvelle discipline sportive :
Le lancement du caillou 
par Amaya




mardi 24 août 2010

L'araignée

Ce matin une jolie araignée a fait sa toile sur la haie de clôture de mon immeuble. J'ai donc cherché qui? que? quoi?


Il s'agit de l'argiope frelon qui tisse une toile orbiculaire d'une trentaine de rayons à l'aube ou au crépuscule.avec au milieu un stabilimentum (motif blanc de soie en zigzag. On pense que ce motif sert à attirer les proies du fait de sa grande brillance dans le spectre des ultraviolets que les insectes perçoivent. Ainsi elle se nourrit de sauterelles, mouches, abeilles et sa consommation peut être de plus de 6 par jour

lundi 23 août 2010

Histoire d'un pseudonyme

A 18 ans avec ma casquette de marine, ma pipe et un semblant de barbe les copains sur les chantiers et au rugby m'appelaient "capitaine hadock"


A 30 ans au handball et avec mon frère en bateau, la barbe bien fournie et noire avec la pipe j'étais"hadock"


A 50 ans à l'athlétisme je ne fume plus, la barbe blanchit un peu mais à Fréjus-Saint Raphaël je suis toujours "hadock"


Maintenant la barbe est toute blanche et quand j'ai ouvert mon blog comment choisir un autre pseudo

jeudi 19 août 2010

Borgward

C'est en regardant de vieilles photos que me revient à l'esprit la voiture de mon père, ma première voiture.
C'est en 1946 que mon père, hôtelier à Saint Raphaël, a acquit cette voiture d'un client parisien. J'avais, alors 5 ans et c'était un prototype unique ayant participé aux 24h du Mans.


Elle était constituée d'un châssis "Borgward", d'un moteur Mercedes et d'une carrosserie originale. Je me rappelle de sa couleur bleue ciel et de sa tête d'indien comme bouchon (fictif) de radiateur. Cette voiture pouvait rouler à près de 200 k/h ce qui, à l'époque était extraordinaire car les meilleures voitures de série ne dépassaient pas les 150 k/h comme la Citroën 15 légère.


A la fenêtre arrière mon frère et moi
Mais cela avait deux conséquences : La première est qu'elle consommait près de 30 litres aux 100km (à l'époque l'essence ne coutait rien) et la deuxième dont je me souviens parfaitement est que étant conçue pour le circuit du Mans à grande vitesse elle ne tenait pas bien le ralentit, ce qui avait pour conséquence dans les virages en épingle à cheveux de nos petites route de montagne le moteur calait et pour la remettre en route, à cause du flux d'essence important le moteur se noyait et il fallait attendre que le surplus d'essence s'évapore pour repartir
Combien de fois avec ma mère,et mon frère on a aidé mon père à pousser la voiture pour la faire démarrer. Il n'y avait pas de clé ni pour les portes ni pour le moteur. Il y avait deux boutons à tirage, un pour mettre le contact et l'autre avec un gros D qui en tirant faisait office de démarreur
La photo ci dessus date de 1953


Mon père l'a dardé 6 ou 7 ans et l'a revendu à un collectionneur.

mercredi 18 août 2010

Belles Dames

Au dessus d'un parterre de lavandes
Virevolte une nuée de belles dames,
Papillons migrateurs des terres arabes
Venus, ici, pour danser la sarabande
M'approchant je suis encerclé
Par une nuée de ces belles dames.
Je n'ai jamais eu autant de succès
Auprés d'autant de ces dames.
Pour me voir elles ont franchies la mer,
Bravé vents et marées une journée entière.
Elles sont là, volant autour de moi,
J'ai beaucoup de mal à cacher mon émoi.
Quittant ce lieu je pensais flâner
De-ci, de-là avec mas belles amantes.
Hélas je m'aperçois que les lavandes
Et leur parfum ont un plus grand attrait.
Le rêve est fini mais je garde au coeur
Les belles dames butinant avec bonheur.
Que ne suis-je une fleur
Pour capter les cœurs

B.M.

mardi 17 août 2010

Oiron

En fouillant dans mes archives il me revient en tête la visite du château de Oiron présenté avec son histoire dans mon ancien blog sur skyrock.
Crée par la famille Gouffier, Claude s'oppose à Richelieu et est exilé à Oiron et depuis le château subit plusieurs vicissitudes. Il est maintenant un musée d'art contemporain ou l'ancien et le nouveau se côtoie




Le cabinet de Claude Gouffier par Guillaume Bijl illustre la référence de la collection contemporaine
 
Au rez-de-chaussée de la Tour des Ondes, la salle de Alebrijes.
Ces monstres crées par la famille Linares renvoient à l'imaginaire aztèque. Créatures hybrides, bariolées et carnassières elles figurent un bestiaire fantastique qui accompagne les rites funéraires.




A coté le vieil escalier en bois menant à la salle de la Lévitation




Cette salle contient la sculpture de Tom Shannon : le disque suspendu dans l'espace sépare en deux une sphère dont la partie supérieure tient en l'air par un champ magnétique invisible (jeu d'aimants)




Le plafond est une magnifique charpente en bois


Au sous-sol une pièce noire inondée par 20cm d'eau, une passerelle en fer nous mène au centre de la pièce. Une multitude de points lumineux se reflètent dans l'eau et les murs vitrés et nous laissent dans une drôle d'impression.
C'est "La chambre aux miroirs intimes" de Yayoi Kusama

dimanche 15 août 2010

On prend le train

Chez Papy Amaya prend le train

 On met le petit remorqueur dans le tender, on sait jamais !
Minie dans le wagon de marchandise
Et Amaya avec les voyageurs

Et........C'est parti !!!

La vitesse ça décoiffe

Mais attention à l'accident

jeudi 12 août 2010

La fontaine aux pigeons

Il fait chaud
La fontaine rafraîchissante
Et désaltérante
Nous donne son eau
Les pigeons bien à l'ombre
Viennent y goûter la fraîcheur
Et arrivent en trombe
Sans s'occuper des voyeurs



A grand coups d'ailes
Ils s'ébattent
Au dessus de l'eau claire
Puis ils repartent


Dans le grand déploiement
De leurs ailes en éventail
En éventant
Le harpail
 
B.M.