vendredi 27 janvier 2012

Le ciel est gris

Ce matin notre ciel bleu est gris
Il nous annonce la pluie
Mais comme la nature en a envie,
Je pense que c’est bien ainsi.

En ce matin d’hiver
Les goutes tombent
Et l’arbre, nu comme un ver,
Au vent léger frissonne.


Pas un animal, pas un oiseau
Au sommet de l’arbre un ancien nid
D’oiseaux partis vers le midi
En attendant les jours plus chauds

Ce premier jour de temps pluvieux
A regret me fait entrer dans l’hiver
Mais ici très vite le ciel redevient bleu
Pour se promener et continuer à rêver


Nous ne sommes pas habitués
Aux frimât hivernaux,
Les vitres pleines de buée,
Encore moins quand tombe l’eau.

lundi 23 janvier 2012

Le mot





Jongler avec les mots
Manière délicieuse
Quand, calé bien au chaud,
Je vois la nature frileuse.

Je prends un mot,
Je le mets dans le pot,
Après avoir secoué
Le mot s’est transformé.


Frimât d'hiver

F  roidure et gels sont arrivés
R  emplaçant l’automne écoulé
I   
mage d’un blanc paysage
élangeant le ciel et la terre
A  
vec de ternes ombrages
T  
racés par de vagues pierres

D  ans la chaumière le chat dort

H  ier encore, l’arbre était d’or.
I   l nous montrait l’automne
V  erglas et gelées l’ont dépouillé
E  t de froid on le croit mort
R  uiné ou rêvant en somme



mardi 17 janvier 2012

Costa concordia

Suite au problème du Costa Concordia je me pose une question : pourquoi on fait passer de tels monstres si près des cotes


Passer à moins de 200m des rochers avec un tirant d'eau de 8m50 c'est de la folie. On ne peut pas faire avec ces géants comme avec un pédalo.
Je connais bien la cote française du sud est pour l'avoir écumé plus jeune à la pêche sous marine. Ici il n'y a pas de marée ou si peu que ces hauts fonds ne sont jamais visibles. Par exemple, a deux ou trois kilomètres de l'Estérel, en pleine mer il y a un haut fond, petit plateau rocheux posé sur un fond de plus de 100m et qui est lui à moins de 10m (le banc des Vieilles très connu des pêcheurs) donc ces bateaux avec près de 8m50 de tirant d'eau




De temps en temps vient, au mouillage à Saint Raphaël, l'Océan Village. La baie est sableuse mais parfois il s'approche à mon avis un peu trop. En cas de coup de Mistral
attention les dégas d'ailleurs il lui est arrivé de talonner légèrement sans frais et depuis il mouille un peu plus loin.




Fréquantant de temps en temps les lignes de ferry pour la Corse, bateaux moins grands que ceux de grande croisière, j'ai toujours, machinalement, essayer de voir les systèmes de sauvetage.




Tout d'abord l'entrée, de nuit, des voitures, camions et autocars. A droite la petite porte par ou entrent les passagers à pied




Arrivé dans cet immense garage ou le plafond peut s'abaisser pour servir de rampe d'accès au niveau supérieur les voitures sont garées en file indienne pare choc contre pare choc  et les files l'une contre l'autre.




La même entrée de jour et l'entrée des passagers sans véhicule.
Première constatation : en cas de voies d'eau les garages sont les premiers noyés sans que l'on puisse faire quoi que ce soit pour les véhicules.




Promenons nous sur le pont on voit en haut des canots de secours




Il y en a de plusieurs sortes




Les chaloupes normales descendant par treuil jusqu'à la mer et des genres de gros tubes que l'on doit jeter à l'eau et se transformer automatiquement en radeau gonflable




Si j'ai pu lire les consignes de sécurité avec les plans et repérer les emplacements des gilets de sauvetage je suis sur que 90% des passagers n'y ont pas prêté attention
et en cas de pépin un millier de personnes affolées ????????????

dimanche 15 janvier 2012

Rêve de printemps





Je fais la sieste,  allongé dans le pré,
Les fleurettes ondulant au gré du vent
Inconsciemment me font rêver
Et leur parfum  est un envoutement

De-ci delà la flore irisée
M’annonce le printemps
Les mimosas sont fanés
Malgré le beau temps

Ciel bleu, soleil d’or
La campagne se réveille.
La flore reprend son essor
Et la faune s’éveille.

Venant d’on ne sait où
Les oiseaux multicolores
Dansent comme des fous
Dans le ciel de l’aurore

La prairie ondulante
Et les oiseaux voletants
Font comme une sarabande
Dans ce tableau envoûtant.

Ah ! Je me réveille.
Par la fenêtre embuée
Le tableau n’est pas pareil
La nature est enrhumée


                                                                             Caphadock

mardi 10 janvier 2012

La mère de Yves CASS

Passant devant la galerie d’Yves CASS je suis attiré par un petit bronze de 30cm représentant une éléphante et son éléphanteau


L’éléphant, animal gigantesque d’une apparente lourdeur, est ici représenté dans le bronze par Yves CASS. Cette mère éléphant avec son petit éléphanteau est pleine de tendresse et le jeu de trompe ne trompe pas c’est la douceur même. C’est la réalité de ces pachydermes qui n’abandonnent jamais l’un des leurs. Lorsque l’un d’eux meurt il est entouré par tout le groupe et ce n’est que longtemps après sa mort et voyant qu’il n’y a plus rien à faire que le groupe se résigne à l’abandonner.


Par ce bronze Yves CASS a su représenter l’âme de ces créatures associant le gigantisme, la souplesse et la grandeur d’âme.

dimanche 1 janvier 2012

Renouveau


En cette fin d’année les peupliers
Ont, comme nous perdu leur ramée
Par la crise saisonnière plumée.

Cependant certains, verts jusqu’alors,
Habitants les contrées multicolores
Se couvrent opportunément d’or

Mais au printemps les grands peupliers
Auront bien sur retrouvés leur ramée
Fini les boutons d’or, ils seront fanés

Tel est le tableau de la nature
Ephémère, changeant, peinture
D’éternité, de beautés, d’aventures.

                                                                                   Caphadock