Nouvelles régions

Dessin prit sur le site FB de Béber qui me parait assez juste. Pour ma part je suis déjà allé en Lorraine et Alsace sibérienne, au grand nord breton et pas mal d'endroits du nord et, ça, moi j'aime 

Chanson courtoise

Le moyen-âge est une période, pour nous assez rude de moeurs guerrières et pourtant avec Guillaume IX de Poitiers, un des premiers troubadour connu une poésie courtoise se développe. Né en 1071, croisé en 1101 il est excommunié plusieurs fois pour ses moeurs relâchés mais c'est un poète plein d'un amour tout païen et les théories courtoises sont alors bien ébauchées. 

Voici les deux premières strophes de sa chanson "Je n'adorerai qu'elle" en occitan puis en français :

Farai chansoneta nueva,
Ans que vent ni gel ni plueva:
Ma dona m'assaya e-m prueva,
Quossi de qual guiza l'am;
E ja per plag que m'en mueva
No-m solvera de son liam.

Qu'ans mi rent a lieys e-m liure,
Qu'en sa carta-m pot escriure.
E no m'en tenguatz per yure,
S'ieu ma bona dompna am!
Quar senes lieys non puesc viure,
Tant ai pres de s'amor gran fam.

Je ferai chansonnette neuve

Avant qu'il vente, gèle ou pleuve.

Ma dame me tente et m'épreuve

Pour savoir quel amour me tient.

Malgré les peines qui m'émeuvent

Je ne dénoue pas ses liens

Je me rend à elle et me livre,

Elle peut m'inscrire sur ses livres,

Ne croyez pas que je sois ivre,

Désir de ma Dame me tient.

Sans elle je ne peux pas vivre.

De son amour j'ai si grand faim !

Vous êtes plus blanche qu'ivoire,

Je vous adore et vous veux boire,

Je veux bien mourir de mort noire

Si je n'ai secours d'amour vrai.

Par la tête de saint Grégoire

Au lit ou sous l'arbre, un baiser !

Que gagnerez-vous jolie Dame

A me tenir loin de votre âme ?

Ne jouez pas la sainte femme !

Sachez donc, tant je vous chéris,

Que je craint dur tourment de larmes

Si vous n'entendez pas mon cri.

Je sombrerai en patenôtres

Si vous ne me tenez pour vôtre.

Toute la joie du monde est nôtre

Bonne dame, si vous m'aimez.

Je te prie, mon ami Daurostre

De chanter ces vers sans bramer !

Car pour elle j'ai froid, je tremble

Tout amour en elle s'assemble

Il n'en est point qui lui ressemble

Dans la lignée du père Adam.

Haïku 2

Un petit amusement

La découverte

De l'art du haïku

Un très vieux monsieur 

N'avait plus rien à manger

Il faisait je jeûne    

Une fleur s'est ouverte

Très tôt le matin

Pleine de rosée

Sur un lac calme

A travers les palmes

Les canotiers qui rament

Le doux murmure de l'eau

Chante le ruisseau

A travers le champs

Nozana Bonchô mort en 1714 dont voici un de ses haïku :

A l'aurore
Les violettes penchent la tête
Une taupe a passé   

Haïku

Essai  de ma première tentative de haïku : (j'attend les critiques)

Carpes koï à Monaco

Dans l'eau de l'étang

Les poissons sont à l'aise

Ils se promènent 

Pour faire plus sérieux voila un haïku de Oshima Ryôta (1718-1787)

Pourchassées

les lucioles se cachent

Dans un rayon de lune               

Rêve en hiver

Rêve en hiver 

Assis sur le rocher

Je contemple la mer

Et je suis envahi, apaisé,

Comme le ferait un somnifère.

Le lent déroulement

De petites vagues

Eloigne mes tourments

Alors mon âme divague.

Le doux ressac me charme.

Je vois le printemps arriver,

Le doux battement des rames

Du bateau musant sur la mer.

Mais le ciel s’est couvert

Nous sommes encore en hiver.

Floc ! Floc ! Tombe la pluie

Mon doux rêve s’est enfui

                                                                       Caphadock

Claude Monet

Effets de neige 2

Vous avez vu les photos que j'ai prise ce matin vers les 9h 

 Les même vers 14h

 Presque plus de neige donc pas de ski, heureusement je n'en ai pas 

Effets de neige

Il y a un mois je vous présentait Fréjus sous la neige. Et bien rebelote !!!

Hier partant pour le "Forum" pour voir ou plutôt revoir "La belle de Cadix" il commence à neiger.

Aussi ce matin tout est blanc

 Les arbres ayant perdu leurs feuilles

 ont mis leur pyjama

 Les palmiers eux n'ont pas l'habitude

 Ils font pâle figure

  

  Vraiment pas étudié

   Cela donne une image insolite 

 Le mimosa notre fleur de l'hiver, notre parfumeur hivernal

 Se fait des cheveux blancs 

  Ces photos, prise autour de chez moi,

 M'ouvre un paysage assez étrange. Je me dépêche car cet après midi ou demain tout ça n'existera plus . 

L'éducation en France

Au delà du rythme et du coût scolaire voilà la gangrène de l'éducation des enfants car c'est la base et conditionne l'avenir du jeune écolier. Faire comprendre aux parents que leur enfant n'est pas Dieu mais un petit être qui ne demande qu'à être formé, alors l'école pourra faire son métier.  

Zenata

En voletant sur "internet" je tombe sur cette photo.  

   Il s'agit de la petite base militaire de Zenata à une vingtaine de kilomètres au nord de Tlemcen en Algérie. 

En 1961, après deux mois de "classes" en Allemagne je débarque ici comme secrétaire du commandant de l'escadrille 11/72. 

On voit sur la photo : à gauche l'arrière d'un HSS Sikorski armé, au milieu trois "Broussards" petits avions de liaison et à droite les T6 Texans de mon escadrille et, surtout au premier plan le petit jardin dont je devais m'occuper jusqu'à la dissolution de l'escadrille fin 1961.

Ici je prend la photo de notre groupe

L'insigne de l'escadrille 11/72, la panthère terrassant le serpent  

Voici deux mauvaises photos de l'époque prises avec un boitier flash Kodak :

Un T6 sur le parking de Zenata

   Le caméléon aux couleurs changeantes         

Petits poèmes d'hiver

Ce matin notre ciel bleu est gris

Il nous annonce la pluie

Mais comme la nature en a envie,

Je pense que c’est bien ainsi.

En ce matin d’hiver

Les goûtes tombent

Et l’arbre, nu comme un ver,

Au léger vent, frissonne.

Pas un animal, pas un oiseau

Au sommet de l’arbre un ancien nid

D’oiseaux partis vers le midi

En attendant les jours plus chauds

Ce premier jour de temps pluvieux

A regret me fait entrer dans l’hiver

Mais ici très vite le ciel redevient bleu

Pour se promener et continuer à rêver

Nous ne sommes pas habitués

Aux frimât hivernaux,

Les vitres pleines de buée,

Encore moins quand tombe l’eau.

                           

Rêve de printemps

Je fais la sieste,  allongé dans le pré,

Les fleurettes ondulant au gré du vent,

Inconsciemment, me font rêver

Et leur parfum  est un envoutement.

De-ci delà la flore irisée

M’annonce le printemps.

Les mimosas sont fanés

Malgré le beau temps.

Ciel bleu, soleil d’or,

La campagne se réveille.

La flore reprend son essor

Et la faune s’éveille.

Venant d’on ne sait où

Les oiseaux multicolores

Dansent comme des fous

Dans ce ciel clair de l’aurore

La prairie ondulante

Et les oiseaux voletants

Font comme une sarabande

Dans ce tableau envoûtant.

Ah ! Je me réveille.

Par la fenêtre embuée

Le tableau n’est pas pareil

La nature est enrhumée.
                                           

Au bout de l’an

L’année va finir

La fête s’installe

La forêt gémie

Sous la neige glaciale

Les oiseaux sont partis

Seuls les cris des enfants

Sous les arbres transis

Semblent tourner en dansant

Là-bas la fumée d’une cheminée

Annonce la préparation de la fête

La joie va ouvrir la nouvelle année

Avec plein d’envies dans les têtes