Statue d'Einstein à Ulm
Savoir.
Ah ! Savoir !
Qu'est ce que je sais ?
Déjà, je ne sais pas !
Ma petite tête ne peut pas
Englober ce que je ne sais pas
Et je ne connais même pas
L’immensité du "je ne sais pas"
Il me faudrait, pour savoir,
Combien de vies et de temps,
De balades dans les champs
Et de rêves dans le noir ?
Plus on va vers l'horizon
Plus il s'éloigne.
Derrière la montagne
D'autres crêtes bouchent l'horizon.
Notre passage, éphémère,
Ne nous permet pas de savoir.
Certains ne savent pas même
Qu'ils sont sans savoir.
Une chose que je sais,
Combien de fois prouvée,
Est que je ne sais pas
Et ce jusqu'à mon trépas.
Caphadock
ne pas savoir, rien que de prononcer ces mots,on sent bien l'espace s'ouvrir...comme vos mots qui viennent sans savoir....
RépondreSupprimerMerci Brigitte
RépondreSupprimerPour m'amuser j'essaie de tourner mes mots, de les remplacer, de les bousculer. C'est pas très académique et quand je lit les grands poètes j'ai un peu honte mais je me régale en essayant de progresser.