vendredi 10 juin 2011

Poème arabe 3

Toujours en suivant Eugène Delacroix et la présentation de son "album du Maroc" ce poème de Safi ad-Din al-Hillî


Circulant, je crois la terre mienne
Et les vastes horizons sont à ma portée.
Si en un lieu je m'établis, ses gens deviennent ma famille
Où que je sois, le pays est mon pays.

Il m'arrive de m'égarer, mais bien que je haïsse l'égarement
Je refuse de dire : "Où est le chemin ?"
Par orgueil je refuse de m'adresser à un guide
De crainte que ma bouche ne laisse échapper la question.

3 commentaires:

  1. Beau poème et les aquarelles de Delacroix m'ont toujours émue, carnet de voyages
    il reprenait avec tant d'élégance ses croquis pour en faire des chefs - d'oeuvres

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  2. belle émotion avec cette aquarelle, c'est le tremblé, l'incertain du décor
    quelle vision!
    merci Bernard

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  3. Merci Arlette et Brigitte
    Au Louvre on peut vibrer en dehors de la foule

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