mercredi 23 novembre 2011

Cancale

Après une quinzaine au bord de l'Atlantique et du golfe du Morbihan ou j'ai trouvé un océan plus calme et doux que ma Méditerranée il ne me restait plus, pour voir les fameuses tempêtes qu'à faire la Manche non! non! je veux dire aller voir la Manche : réservation une semaine à Cancale.


Arrivé en fin de matinée par la route du bord de mer Cancale apparaît dans toute sa splendeur, en bas le quartier du port de la Houle et en haut la ville. J'arrive à marée basse et la Manche ? Là bas au loin apparemment aussi bleue que ma mer.


Cancale se trouve de l'autre coté de la baie du Mont Saint Michel et les marées sont d'une très grande ampleur. D'ailleurs après nous être installé et avoir visité la ville haute, nous sommes revenu en début de soirée sur le port de la Houle et là l'eau arrivait au bord de la route


La nuit tombe vite et à ma grande surprise le bateau à fond plat vu envasé au large est maintenant au bord ensablé sur un peu de sable : 
Maman les p'tits bateaux ont ils des jambes
Mais non mon gros nigaud
Ils ont des roues


Dans les lumières de la nuit règne une joyeuse animation et une foule de petits restaurants nous attendent et la crêperie de Cancale me propose une crêpe aux pétoncles (j'y retournerais bien)


Mais revenons en début d'après midi et visitons la ville d'en-haut.
Sur la place principale face à l’entrée de l’église se dresse une fontaine en hommage aux femmes de Cancale. Composée de deux laveuses d’huitres, la sculpture montre le travail des cancalaises au début du siècle. C’est une œuvre de Jean Fréour (1919-2010) sculpteur breton dont les sculptures fleurissent un peu partout en Bretagne. Pour en revenir à notre fontaine je crois qu’il assez rare de voir des sculptures représentant des femmes au travail.


 Derrière la fontaine s’ouvre le porche de l’église Saint Méen. La majeure partie du mobilier de Saint Méen est contemporaine de la construction de l'église qui s'achève en 1886.


Les vitraux historiées sont posées en deux campagnes successives : au cours de la première (1884-1885), les verrières supérieures du chœur, sorties de l'atelier du maître-verrier tourangeau Lobin, s'inspirent essentiellement de l'ancien testament et du sacrement de l'Eucharistie ; dans le même temps, le parisien Claudius Lavergne clôt les baies des transepts de scènes telles que le couronnement de la Vierge, le don des clés à saint Pierre, la tempête apaisée ou la vie de saint Méen, tandis que l'atelier angevin de Megnen, Clamens et Bordereau transcrit dans les verrières de la nef des scènes représentatives de la vie des paroissiens, comme le laboureur Isidore, la pêche miraculeuse ou un naufrage.


La deuxième campagne, qui court jusqu'en 1937, voit intervenir l'atelier du rennais E. Rault à l'inspiration plus disparate (saints Louis, Jean-Baptiste, Jeanne d'Arc, fuite en Egypte...). Vers 1950, enfin, est dressé, près de la sortie occidentale, le portrait en pied de Jeanne Jugan.






















 Les deux autels-retables des transepts (1893-94), par la maison Vienne - qui travaillera aussi pour l'église de Saint-Méloir-des-Ondes - sont réalisés en marbre blanc, de même que le maître-autel, par le sculpteur nantais Joseph Vallet (1902). La chapelle (4 nord) abritant l'autel des morts par Arthur Regnault fait le pendant à celle des péris en mers (4 sud), qui rappelle, comme les ex-votos maquettes de bateaux, la vocation maritime de la majeure partie de la population cancalaise. Le maître-autel de la croisée du transept est le seul témoin du mobilier de l'ancienne église Saint-Méen.


2 commentaires:

  1. je viens prendre mon bol d'air breton Caphadock dans cette région que j'aime et vous en remercie!

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  2. Merci la Bretagne est un coin que je ne connaissait pas mais il est vrai que "c'est envoûtant"

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