mardi 5 juin 2012

Océan

Un soir, au bord de l’océan
Regardant voler les goélands
Tranquille et apaisé
Je me pris à rêver.

Ces beaux oiseaux maîtres des airs
En planant maitrisent la mer
Et leurs sarabandes brunes
Vont au-delà de la brume


Sur mon rocher, je contemple
Cette mer qui, à mes pieds se brise,
Gronde au grès de la brise,
Et inonde de son écume ce temple.

Au loin un bateau apparait
Puis disparait et réapparait
Au grès de la houle et du ciel gris
Qui lui lancent comme un défit

Dans le bruit du vent
Et les cris des goélands
Béat, rêvant  je somnole,
Sur mon rocher je m’isole.

Elle est loin ma Méditerranée
Cette mer toujours bleue
Et son ciel crémeux et azuré
Qui, le soir lance mille feux.


Ici je revois Châteaubriant,
Sphinx sur son rocher
Rêvant face à l’océan
Les cheveux ébouriffés.

Nature éternelle
Ou le ciel et la mer
Se mêlent et s’entremêlent
Paysage divin que j’aime


Photos de Quiberon et Belle Ille en mer par beau temps. Caphadock


3 commentaires:

  1. Le jeu des vagues sur les rochers t'inspirent bel et bien !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

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  2. Le flux et le reflux comme un coeur qui bat
    un peu d'éternité approchée

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  3. Merci Christine et Arlette
    Quand on rêve le soir à la tombée de la nuit au bord de la mer on est transporté de-ci de-là au grès des vagues aidé par le sac et ressac mais aussi par l'odeur iodée de nos pensés

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