jeudi 16 août 2012

Parc Monceau

La réponse à ma dernière énigme était le parc Monceau, pays d'illusions dessiné par Carmontelle pour le duc de Chartres quelques années avant la Révolution


Arrivé par le métro, station "Monceau" on débouche directement sur la Rotonde, ancien pavillon des "fermiers généraux", réalisée par Claude Nicolas Ledoux


Contiguë à la rotonde de magnifiques grille d'entrée oeuvre de Gabriel Davioud fait un peu penser à la place Stanislas de Nancy


A l'intérieur une grande pièce d'eau avec temple romain en ruine


et une petite île avec un saule pleureur qui, je ne sais pourquoi, me fait penser au "lac" de Lamartine


A la source du petit ruisseau qui se jette dans le lac il y a une belle cascade


Le ruisseau est traversé par le pont 1900
Le parc est  constellé de monuments et statues tels que pyramides, lampes japonaises, statues de peintres, musiciens, écrivains, des plantes rares, des fleurs et même une roseraie etc, etc et notre tour Eiffel


Parmi les nombreuses statues en voici deux. Ici l’hommage à Ambroise Thomas par Alexandre Falguière en 1909 qui me fait penser au "penseur de Rodin"


Celle là de Raoul Verlet (1857-1923) est dédiée à Maupassant.
Pour ceux qui seraient intéressé par la visite la journée serait bien remplie tant il y a de choses insolites à approfondir et de coins propices à la méditation.

mercredi 15 août 2012

Gabrielle Marquet

Charles Le Quintrec, dans son anthologie des poètes de Bretagne nous parle de Gabrielle Marquet : "C'est la rigueur, mais aussi la fantaisie. Sa voix est lisse, son verbe est nu. Pourtant on a l'impression de pénétrer dans un univers de pulpes et de pierres, je veux dire de plantes et de pierreries."
Voici deux poèmes de Gabrielle Marquet :


Le sentier

Jamais le sentier
qu'inscrit au sol
l'homme qui marche 
n'est droit

D'instinct
sans qu'il en décide
il le trace ondulé
souple comme la pensée
les caresses.


Les Cailloux

Les cailloux ont tout vu
Tout su

Ils ont cent millions d'années.

Il y en a qui possèdent au ventre
une goutte de cataclysme.

En les hochant on peut l'entendre
prisonnière et tranquillisée.

Et puis après ?
dit l'éphémère
follement vivante
et fragile et fleur
et vertige
pour une journée

samedi 11 août 2012

Tour Eiffel

Tout le monde connait ou a entendu parler de la "tour Eiffel" à Paris



Le problème pour visiter ce sont des queues interminables. J'ai donc fait mon chemin dans Paris et  je suis tombé sur une "tour Eiffel" pour moi tout seul



Mais où se trouve-t-elle ?
La réponse est prête. J'attend vos réponses sur ce lieu magique pour moi. 

lundi 6 août 2012

Deux petites énigmes

1 / Où se trouve cette statue


2/ A qui est dédiée cette stèle et où se trouve t'elle et pour aider : pas très loin du n° 1


La bonne réponse par @nn@ et voici la preuve. C'est dans le square au milieu de avenue Charles De Gaule à Neuilly près du pont de Neuilly


Pour vous aider un peu sur la deuxième énigme voila quelques renseignements. C'est e 26 novembre 1907 que ce monument de pierre fut inauguré. Ce monument, financé par une souscription publique, avait été offert à la ville de Paris. Dalou avait modelé l'esquisse du monument, mais mourut avant sa réalisation qui fut exécutée selon les plans de l'artiste par Camille Lefèvre. Ce monument a été érigé en l'honneur d'un industriel qui nous rendrait bien service en ce moment et nous ne sommes pas loin de notre précédente énigme



D'abord érigé à l'entrée du bois de Boulogne il a dû être déplacé pour la construction du périphérique et se trouve maintenant à cote du monument moderne et guerrier érigé en l'honneur du général Koenig dans les jardins de la porte Maillot


De là une vue du Palais des Congrès que l'on a pas l'habitude de voir


vendredi 3 août 2012

Organisation

Je vous ai parlé de l'organisation de mon futur voyage en Bretagne et de ma première étape de trois jours à Albi. Donc le départ d'Albi se fera le 14 septembre mais la Bretagne est encore loin aussi j'ai décidé de faire étape vers la mi-chemin.


J'ai trouvé pour la nuit du 14 un hôtel avec un beau jardin à  Mansle au bord de la Charente.


Une petite soirée au bord de l'eau nous y attend loin de la foule et des bruits mais dès le lendemain départ pour la Bretagne

jeudi 2 août 2012

Charles Cros

Au hasard de mes lectures un poème de Charles Cros attire mon attention, poème où je me retrouve


Moi, je vis la vie à côté,

Pleurant alors que c'est la fête.
Les gens disent : Comme il est bête! 
En somme, je suis mal coté.
J'allume du feu dans l'été,
Dans l'usine je suis poète ;
Pour les pitres je fais la quête.
Qu'importe ! J'aime la beauté.
Beauté des pays et des femmes,
Beauté des vers, beauté des flammes,
Beauté du bien, beauté du mal.
J'ai trop étudié les choses ;
Le temps marche d'un pas normal; 
Des roses, des roses, des roses !





Charles Cros (1842-1888), est un poète et inventeur français.
Passionné de littérature et de sciences, il fut un temps, de 1860 à 1863, professeur de chimie à l'Institut parisien des sourds-muets, avant de se consacrer à la recherche scientifique :
— En 1867, il présente à l'Exposition de 1867 un prototype de télégraphe automatique suite à ses travaux portant sur l'amélioration de la technologie du télégraphe.
— En 1869, il présente à la Société française de photographie un procédé de photographie en couleurs qui est à l'origine du procédé actuel de trichromie.
— En 1877, il adresse à l'Académie des Sciences un mémoire décrivant le principe du « paléophone » (prototype du phonographe)
Bien que Charles Cros ne soit pas à l'origine du disque ou du gramophone, son nom a été retenu pour désigner en 1947 l'Académie Charles-Cros, fondée par des critiques et des spécialistes du disque et attribuant chaque année des distinctions très remarquées (Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros).Charles Cros possède son musée a Fabrezan



Son œuvre de poète, brillante a été ignorée par son époque tout autant que son œuvre scientifique. Il le résume amèrement dans ce poème caractéristique :

Je sais faire des vers perpétuels. Les hommes
Sont ravis à ma voix qui dit la vérité.
La suprême raison dont j'ai fier, hérité
Ne se payerait pas avec toutes les sommes.

J'ai tout touché : le feu, les femmes et les pommes ;
J'ai tout senti : l'hiver, le printemps et l’été ;
J'ai tout trouvé, nul mur ne m'ayant arrêté.
Mais Chance, dis-moi donc de quel nom tu te nommes ?

Je me distrais à voir à travers les carreaux
Des boutiques, les gants, les truffes et les chèques