Chapelle Sainte Marie du Menez Hom

Au bas du sommet du Menez-Hom une très belle chapelle avec « enclos paroissial » 

Les travaux de la chapelle Sainte Marie du Menez-Hom, débutent en 1570, s'achevèrent en 1773. En effet, la chapelle, située au carrefour des axes de circulation nord-sud et est-ouest, était le lieu de rencontre des paysans et des marchands parfois venus de loin, lors des foires qui y avaient lieu quatre fois par an. On y échangeait alors le bétail, le beurre ou encore la toile. Chacun de ces échanges était taxé au profit de la chapelle, ce qui explique les nombreux remaniements architecturaux. De plus, Sainte Marie du Ménez-Hom, consacrée à la Vierge, était un lieu sacré de pèlerinage, et les offrandes étaient nombreuses.

On pénètre dans l'enclos bâti en 1739 par un arc de triomphe

 Là se dresse un calvaire à trois fûts, construit en 1544. On peut y voir la croix du Christ et au pied de ce fût, Marie-Madeleine fixant Jésus.

 Le clocher, quant à lui, fut commencé en 1668 et terminé en 1773 par les dômes Renaissance.

Entrons dans la chapelle. On est envoûte par le contraste de l'austérité extérieure et le flamboyant intérieur

Sur toute la surface du chevet se développent trois retables en bois avec des restes de polychromie et de dorures incorporant des vitraux. Dans une architecture de colonnes torses ornées de vigne.

En exemple le retable nord : à gauche Saint Jean Baptiste et dessous le baptême de Jésus et à droite Saint Laurent, dessous martyre de Saint Laurent

Dans la deuxième partie du retable nord on voit à gauche Saint Louis , dessous Saint Louis couronne d'épine et à droite Sainte Marie Madeleine, dessous les femmes au tombeau

De jolis vitraux

Des sablières datant des environs de 1575 il n'en reste que quelques éléments finement travaillés et fort intéressant évoquant une fuite en Egypte 

et à coté une scène de labour où les chevaux s'emballent et piétine un homme. Quel récit légendaire le sculpteur a-t-il voulu évoquer ?

Si la chapelle est très sobre de l'extérieur, il ne faut pas se fier aux apparences et ne pas hésiter à pénétrer à l'intérieur. Les statues, retables et sablières méritent vraiment le coup d'œil de par leur couleur et la finesse du travail.