mardi 29 janvier 2013

Les bestioles de Bébert (suite)

Ces photos prisent par Bébert me plaisent beaucoup.

 Un pigeon  

  Un "gabian" ou mouette en fait un goéland

 Un piaf, pardon un moineau 

 La libellule 

 Une autre

La feuille sèche est habitée

 L'araignée

Le iule des mots croisés

  La guêpe se repose 

   Une fourmi pas préteuse 

Une très jolie mouche... bof ! jolie ?

 Ah ! Qu'est ce qu'il e veut ? Non, non ce n'est pas moi, j'ai rien fait !

C'est ça va coucher dans les feuilles  



Les bestioles de Bébert

Tout d'abord les insectes que Bébert a pris en flagrant délit de travail non dissimulé

   


lundi 28 janvier 2013

Clair de lune

La nuit sur la plage,   

La lune et la mer calme

Baignent la douce image 

D'Ophélie dormant sous les palmes


Le doux bruit de la mer

Chasse les pensées amères

Et avec Morphée

Ophélie rêve de beautés 

                                                                                  Caphadock     


  


dimanche 27 janvier 2013

Camaret

Au bout de la presqu’île de Crozon un très beau petit port ou, en plus on mange divinement bien. C'est Camaret  

Après manger je fais le tour du port et, le cidre faisant son effet que vois-je : Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes .....  

  Poursuivant mon chemin je tombe sur des chalutiers 

      










Sont-ils à vendre ?



J'ai alors compris ce que veut dire le panneau "for sale" sur certains yachts du port 

  ça veut dire sans doute "très sale". En tous cas, avant d'acheter une visite à cet endroit s'impose. 

   




jeudi 24 janvier 2013

Chanson sans parole

Voici une chanson ou plutôt un poème musical peut être moins connu de 

Jacques Brel : "Chanson sans parole"





J'aurais aimé ma belle
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé ma belle
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " brûlons
Brûlons de jour en jour
De saisons en saisons "
Mais le temps que s'allume
L'idée sur le papier
Le temps de prendre une plume
Le temps de la tailler
Mais le temps de me dire
Comment vais-je l'écrire
Et le temps est venu
Où tu ne m'aimais plus
Où tu ne m'aimais plus


jeudi 17 janvier 2013

Extraordinaire !!!

Aujourd'hui 17 janvier 2013, 9 heure du matin ???


Il neige ! ! !A Fréjus Saint Raphaël tout est bloquéPas d'école pour les enfants
Pour ma part je vais essayer de faire des photos à pied dans la neige mais je suis pas équipé pour patauger dans la neige.Bon ! C'est parti !Comme vous pouvez le voir la circulation auto est bloquée, je suis donc à pied
Et, oh surprise, je découvre une nouvelle espèce de mimosa : le mimosa blanc. Quant aux palmiers ils ont pris un coup de vieux
Il y a bien cinq à une bonne dizaine de centimètres de neigeSur le trottoir un bonhomme de neige Au pied de mon escalier le père Noël est revenu
Et fait la joie de tous
il est 17 h et il n'y a presque plus de neige et il fait 10° sur mon balcon

mercredi 16 janvier 2013

Roméo et Juliette

Passant devant l’Oustalet dou Capelan (la maison du curé) villa bien connue à Saint Raphaël et qui se trouve maintenant à l’arrière du nouveau port de plaisance alors qu’elle était, jusqu’aux années 60 au bord de la mer je ne peux m’empêcher de penser à Charles Gounod.

Charles Gounod a besoin, pour composer ses opéras de s’imprégner de l’air du pays ainsi pour écrire en 1863 « Mireille » il est venu s’installer à Saint Rémy de Provence et donc en 1865, pour composer « Roméo et Juliette » il vient s’installer à Saint Raphaël près de la mer qui l’inspire au point que lorsque on lui demandait ou il allait sortant de la villa il répondait invariablement : « je vais à l’opéra ».


Dans la correspondance  qu'il adresse à sa femme restée à Paris on peut suivre la composition de "Roméo et Juliette" au bord des rivages raphaélois et voici ce qu'il écrit :



5 avril 1865 - "J'aime travailler à l'ombre des pins parasols. La nature vous dit des choses qu'on entend pas ailleurs.... Je commence mon ouvrage, je sent qu'elle va m'inspirer."



Dimanche des Rameaux - "Je me suis levé avec le soleil et me suis installé à vingt pas des vagues. J'en suis à l'introduction du premier acte, au premier duo du bal et à la cantilène du frère Laurent. Quatre jours de travail ici en valent quarante à Paris"

10 avril - "Je me suis assis sous la terrasse de la villa au bord de mer.... J'entend en moi chanter mes personnages"

Dimanche de Pâques - " J'ai assisté à la grand-messe à Fréjus. Pendant l'élévation, la musique militaire à joué La Traviata. J'ai regretté de n'être pas l'évêque pour faire taire cette hérésie !"




23 avril - "La mer est pour moi une vraie collaboratrice. Ce matin, nous avons fait ensemble, elle et moi, une grosse partie du troisième acte."

29 avril - " Je suis dans le duo d'amour du quatrième acte. Il est 6 h 30 du matin, sous l'une des ruines de l'aqueduc de Fréjus."



2 mai - " Enfin je tient mon duo ! Je les entends Roméo et Juliette !"



Le 10 mai Gounod tombe malade. Son médecin vient le rejoindre de Paris et l'y ramène aussitôt. Dans la tète enfiévrée du compositeur, tournent des visions de lever de soleil à Saint Raphaël : "Ah lève toi soleil, fais pâlir les étoiles !..."
Cet air pour ténor sera l'un des plus beaux de Roméo et Juliette et de tout l'opéra français.



Renseignements d'après une publication de André Peyregne

mardi 1 janvier 2013

L'éléphant


Lors de mon passage à Nantes @nn@ me propose d’aller voir le grand éléphant et il me revient en mémoire une lecture sur l’éléphant de la colline de Chaillot : Que faire au sommet de la colline de Chaillot, alors déserte et hors de Paris mais dans la perspective du Louvre et des Champs Elysées  Dès le XVIIIe siècle, des idées avaient été agitées pour donner un couronnement à la colline, en clôturant la perspective.


Dès 1758, quatre ans avant les travaux de Marigny, un certain Ribart de Chamoust, membre de l'académie de Béziers, avait proposé d'élever à l'Étoile un éléphant gigantesque, dont le ventre contiendrait des salles de spectacle auxquelles on accéderait par un escalier dans une des pattes. Sa trompe servirait de fontaine et ses oreilles de haut-parleurs transmettant la musique d'un orchestre logé dans la tête. Le projet n'eut pas de suite, mais il est curieux de constater que l'arc de la Bastille et l'éléphant de l'Étoile échangeront leurs emplacements.


Je sais, aussi qu'à Chambéry il y a les éléphants du général Boigne, en voici l'histoire 

 A la mort du Général de Boigne, né Leborgne, la ville de Chambéry décida d'élever un monument en son honneur. Le monument a été inauguré le 10 Décembre 1838. C'est une habile superposition de trois monuments: une fontaine, une colonne et une statue, d'une hauteur totale de 17 mètres environ. La fontaine est composée de quatre éléphants réunis par la croupe, en forme de croix de Savoie et l'eau sort par leur trompe. Au-dessus de chaque éléphant se trouve une inscription ou un bas-relief, surmonté de divers trophées des Indes. La colonne fait penser à un palmier. La statue représente le Général de Boigne. On la surnomme aussi "Les quatre sans cul".


Mais à Nantes c'est autre chose, sur l'ancien site des chantiers navals de la Prairie -au-Duc, une faune des plus bizarres a élu domicile : des machines extraordinaires, une branche du futur "arbre aux hérons"  qui va bientôt s'installer à la pointe de l'île Beaulieu


Le seigneur éléphant règne sur cette jungle fantastique. Haut de 12 mètres et pesant 45 tonnes est un défi de la nature


Toute la journée il promène petits et grands sur son dos à grands coups de barrissements


Pour ceux qui souffrent du vertige, observer depuis le sol suffit déjà pour etre au coeur du spectacle car entièrement mécanisé, en avançant  il barrit et fait jaillir de l'eau de sa trompe (parapluie indispensable). Il fait rouler yeux et paupières plus vrais que nature


Mais que l'on se rassure à l'autre bout des anciens chantiers navals à été conservé une des deux grues emblématique de l'histoire industrielle de Nantes : les soeurs Titan.


Mise en service en 1954 elle est haute de 34 mètres et peut soulever 80 tonnes donc notre éléphant et ses 45 tonnes est un fétu de paille