dimanche 5 janvier 2014

Clair de lune



Le soir au firmament
Ma pensée vole au vent
Je reste, alors, impuissant,
Comme endormi, nonchalant.

Mon nouvel horizon,
Perdu dans les frondaisons
Dessine des lignes et des ronds
Et avec le crépuscule se confond.

Le calme devient envahissant
Au-delà de mes pensées
Le calme devient apaisant
Alors je me mets à rêver.

La lune s’est levée,
Je contemple, hagard
Sa lumière blafarde
Etant comme ensorcelé

Comme un tableau de Turner
Peint en « clair-obscur »
Laissant rêver à des futurs
Je suis comme envoûté.
                                                                         Bernard

Seelisburg au clair de lune (aquarelle de Turner)

2 commentaires:

  1. les brumes de Turner... presque un tableau d'abstraction lyrique
    bravo pour ta poésie qui en parle si bien

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    1. Merci Josette. Devant ces tableaux je ne peux m'empêcher de réver

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