A la pointe de Penh Ir
Aujourd’hui petite balade sur la presqu’île de Crozon. Arrivé à la pointe de Penh Ir un
panorama à couper le souffle s’offre à moi : hautes falaises découpées avec
le « tas de pois » et l’océan immense. Des bateaux paraissant petits
avec leurs voiles chocolat vont, viennent semblant écrasés sous la falaise.
A
coté sur un autre promontoire de cette même pointe une immense croix de Lorraine en pierre sur un petit socle. Elle est gravé, sur les deux faces comme
habituellement des hommages à la gloire des bretons des forces françaises
libres et à Charles De Gaule.
Montant
sur le socle et faisant le tour une inscription est gravée face à la mer :
« Homme libre toujours tu chériras lamer » Alors m’asseyant à coté et
observant ce tableau grandiose je me mis à penser à Baudelaire et contemplant
mon âme je vis « l’albatros » ce géant des mers aussi majestueux en
vol qu’emprunté sur le pont des navires « cap-horniers »
Homme
libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Souvent,
pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Charles Baudelaire
Je suis allée une seule fois à Penh Ir.... c'était il y a plus 30 ans, on avait fait de l'escalade sur les falaises. Le cadre est admirable en effet !
RépondreSupprimerBiseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Ah...... Christine il y a 30 ans j'aurai pu mais maintenant je ne fais plus d'escalades qu'avec les yeux. Mais quel cadre !!!
SupprimerUn site à couper le souffle !
RépondreSupprimerLa photo de la croix de Lorraine, entourée de nuages blancs rayonnant comme des éclairs de lumière, est grandiose.
Nous avons passé un mois de vacances à Crozon pendant la canicule de 2003.Un vrai coup de chance pour nous qui craignons la chaleur excessive, le littoral du Finistère était à peu près le seul endroit en France où on n'était pas incommodé !
C'est vrai que le Finistère est un peu frais. Cette année j'ai amené mon fils et pour aller au Menez Horn je lui ai dit que c'était un des points les plus haut de Bretagne et qu'il y avait une station de sports d'hiver. Arrivé en haut il a bien rigolé mais le panorama est à couper le souffle (voir mes articles de l'année dernière)
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