samedi 31 juillet 2010

Arles Saint Trophime


Cette ancienne cathédrale et primatiale présente une nef et des bas-cotés voûtés datant du milieu du XIIème siècle.
Le magnifique portail sculpté, que l'on voit ici, fut réalisé vers 1180-1190 et rivalise avec celui de Saint Gilles
L'ancien clocher est remplacé au début du XIIIème siècle par la tour carrée actuelle dont le dernier étage a été refait au XVIIème siècle
Le choeur et le déambulatoire sont du XVème siècle


Dans la chapelle du Saint Sépulcre se trouve, au dessus du sarcophage de Geminus, un relief en marbre représentant la mise au tombeau et provenant de l'église des Frères Pêcheurs


Ce groupe se compose de dix personnages :
Au premier plan, le cadavre du Christ étendu sur un linceul est entouré par Joseph d'Arimathie et Nicomède.
Derrière eux la vierge Marie entourée de Marie Salomé et Marie épouse de Cléophas
A droite sainte Marie Madeleine porte un vase à parfum et à gauche saint Jean tient la couronne d'épines
Deux anges portant les instruments de la passion entourent le groupe

Dans la chapelle Saint Genest, au nord du transept, se trouve au dessus du sarcophage retraçant le passage de la mar Rouge, un bas-relief en marbre blanc représentant l'assomption de la Viege provenant de l'église des grads Carmes.


Douze apôtres sont représentés autour du tombeau ouvert.
Ils sont vêtus de grandes tuniques, certains désignent le tombeau vide, d'autres montrent du doigt le ciel. Au dessus la Vierge est entourée d'anges qui lui posent une couronne sur la tête

Ce petit reportage fût réalisé à l'occasion de mon passage du 19 au 21 mars pour les "European cup winter throwing d'Arles

mardi 27 juillet 2010

Le chapeau de gendarme

 Dans le Jura, sur la route de Saint Claude
Il y a un chapeau de gendarme


En dessous la Cascade du Moulin d'Aval



Puis, en descendant le belvédère du Saut du Chien


Rassurez vous Eric ne va pas sauter



 Et
Comme nous n'avons pas de chien
On est reparti

lundi 26 juillet 2010

Dame Carcas

Elle est bien gentille
Dame Carcas.
Qui sauva sa ville
Affamée, hélas !



Elle jeta de son balcon
Son dernier cochon
Ce voyant les assiégeants
Levèrent le camp


Alors les assiégés chantèrent
Ce fut bombance et surenchères
A la ville les clairons donnèrent le nom :
Carcas sonne

                                                                                     B.M.

dimanche 25 juillet 2010

Cézanne

A l'attention de "THIGE"(http://www.blogger.com/profile/15955194400860271687) cette chanson de Michel BERGER :


Silence les grillons,
Sur les branches immobiles 
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles.
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison.
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille,
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille,
Cézanne peint.
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains.
Cézanne peint
Et éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien.
Vibre la couleur !
Chantez les couleurs !
Il y met sa vie,
Le bruit de son cœur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux,
Le temps d'un éclair,
Le regard des Dieux
Cézanne peint,
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint,
Cézanne peint



samedi 24 juillet 2010

Dures vacances

En été les vacances sont dures
Dès le matin il faut faire son parcours de golf


Après, malgré la fatigue et la chaleur
Il faut tondre la voiture


Heureusement on a droit
A une bonne sieste







Ennui

Il est ennuyeux
D'être ennuyé.
C'est un état d'esprit
Que l'on subit

Il suffit,
Pour tuer l'ennui,
De penser à autrui,
A elle ou à lui


S'ouvre, alors, la fenêtre
Du bien être
Et notre esprit vaporeux
Nous rend heureux.


Ainsi ou est notre ennui ?
Il s'est enfui.
Car notre état d'esprit
N'est plus subit.


Notre raison
Est notre manière d'être
Notre raison
Est la clé de notre bien être


La passion
Est l'ennemi de l'ennui
                                                                                            La raison
                                                                                             C'est la destruction de l'ennui


B.M.

Soir d'été

Rêvant un soir d'été
Sur mon balcon, bien installé

J'observe ce ciel zébré
Qui, doucement perd sa clarté


Les nues ont la chair de poule
Tristounettes, énervées, en boule


Heureusement, dans ce noir de geai
Les points d'étoiles sont allumés



Alors mes pensées s'évadent
Dans la nuit qui estompe ces vagues

Nid

Dans le parc Aurélien les jardiniers ont posé, sur un vieux chêne-liège un nid en terre cuite
 
Il suffit, comme Prévert a fait pour la cage de son oiseau d'attendre
 Attendre encore et encore


Alors
Au milieu de ce paisible jardin
L'oiseau apparait















samedi 17 juillet 2010

Le vin jaune

Je ne pouvais passer dans le Jura sans tester le fameux vin jaune dont voici les secrets :
Ces vins sont réputés depuis des siècles comme parmi les plus grands (sinon les plus grands) vins blancs secs au monde, en raison d’une puissance et d’une complexité de parfums inégalés.
 
Il est en effet difficile d’apprécier tout autre vin après avoir dégusté un vin jaune, toutes les papilles sont imprégnées.

On ne peut comparer les vins jaunes à d’autres vins, ils ne ressemblent à aucun autre, leurs caractéristiques au nez et en bouche sont totalement différentes de toutes les références connues.
Les vins jaunes sont produits exclusivement et obligatoirement avec le cépage SAVAGNIN, présent dans notre vignoble depuis plus de mille ans. L’origine de ce cépage est peu sûre, mais l’histoire tend à démontrer que ce serait une variété sauvage, adaptée petit à petit à la production de vin. Ce goût très spécifique du vin jaune est également connu depuis des siècles, et les manuscrits ne manquent pas qui décrivent avec finesse et envie ces vins jaunes ou vins de garde comme il était nommé alors.

Son processus de vinification est très spécial et dure obligatoirement sept ans dans de petits tonneaux avant mise en bouteille dans le CLAVELIN de 62 cl.
Ce vin rare est le plus grand vin de garde au monde. Cela signifie qu’il reste vivant et s’améliore pendant des siècles. Nous avons toujours dans nos caves un vin jaune de Château-Chalon de 1781, qui se révèle jeune, vif et parfait à la dégustation.
Cependant un vin jaune jeune est tout à fait prêt à être apprécié de suite, il n’est pas obligatoire d’attendre 20 ans, 50 ans ou plus pour éprouver un grand moment gustatif.
Enfin, sachez que le vin jaune est avant tout un vin à associer à la gastronomie, ce n’est pas un vin apéritif, sa finesse, sa puissance, sa complexité sont mises en valeur par des cuisines très diverses.

Ouvrir la bouteille trois ou quatre heures à l’avance et déguster à 15-17°.

Seul vin d’appellation contrôlée en France ne pouvant être produit tous les ans. En effet, une commission de vignerons et de représentants de l’INAO passe avant chaque récolte dans toutes les parcelles de l’appellation et en fonction d’un certain nombre de critères, donne ou refuse l’appellation.
Ainsi, au XXe siècle, il nous manque un millésime sur cinq. Et pour renforcer encore la notion d’excellence, ce Vin Jaune de Château-Chalon doit passer par une dégustation d’agrément après les 7 années en tonneaux, pour avoir le droit d’être mis en bouteille et en vente.

Bonsaï

Le Jura est extraordinaire.
Tout près d'Arbois il y a la "Reculée des Planches"
et sa cascade des Tufs



Surprise ! En plein milieu de la cascade
Un bonsaï


.
Je me suis posé la question de savoir si
La nature jurassienne s'est inspiré des japonais
ou
Si les japonais envahissent le Jura

Le dindon

Dis donc !
Que fait le dindon ?
Il a l'air grognon. 

Il attend en boule
Que sa dinde glougloute
Renfrogné dans son doute

vendredi 16 juillet 2010

Baromètre jurassien


Arrivé par un temps plus que gris au chalet du bord du lac Chalain en compagnie de ma famille je vois un baromètre jurassien accroché à l'entrée. Il manque, à l'évidence, de vigueur et son ardeur pointe vers le bas. Le lendemain il tombe une petite pluie fine. Nous partons tout de même pour une journée de balade en ignorant ce baromètre 


Le lendemain de cette folle journée le baromètre, sans doute, voyant son impuissance à notre égard s'est revigoré et montre définitivement toute sa puissance sous le soleil jusqu'à la fin de notre séjour


jeudi 15 juillet 2010

ARBRE


En admirant le tableau de Gustave Courbet "Le chêne" je ne peu m'empêcher de me rappeler certains arbres croisés au cour de mes balades


C'et dans le parc de Bagnères de Bigorre qu'il y a ce chêne sans doute contemporain de François 1er et de Bayard.
Françoise parait bien petite et fluette devant ce tronc séculaire.

 

A l'opposé au bord du Hérisson dans le Jura la futaie est fine, haute et droite comme des mats de cocagne


 Par contre leurs racines étendues et noueuses s'accrochent au bord du torrent

Dans le parc du château de Oiron ce saule me parait stressé,tortueux, désabusé et se laisse tomber jusqu'à terre
Est ce que Françoise cherche à le consoler ?


Enfin dans la forêt des faux de Vierzy ont atteint la folie des hêtres (êtres) tortillards, bas et tordus

mercredi 14 juillet 2010

Poème égyptien

Lors de mes lectures favorites sur l'histoire de l'Égypte ancienne la relation d'un papyrus datant de la fin de la XIIème dynastie (environ 2000 ans avant J.C.), d'actualité 4000 ans plus tard, servant sans doute à l'instruction des scribes et dont voici la traduction :

A parler aujourd'hui ?
Les frères sont méchants,
Et les amis d'aujourd'hui ne savent pas aimer !
A qui parler aujourd'hui ?
Les cœurs sont avides,
Et chacun cherche à s'emparer des biens de son prochain !
L'homme paisible dépérit,
Et le fort écrase tout le monde !
A qui parler aujourd'hui ?
C'est le triomphe du mal,
Et le bien est partout jeté à terre.

Extrait du livre de Nicolas Grimal : Histoire de l'Égypte ancienne













mardi 13 juillet 2010

Antoine POL

En écoutant la chanson "Les passantes" j'ai cherché l'auteur de ce beau poème. C'est Bruno Antoine Pol qui nous présente son père Antoine Pol et ses amis

HOMMAGE AUX TROIS BALADINS
Ils étaient trois baladins
Qui peignaient l'intérieur de l'âme
Antoine Pol, Georges Brassens et Paul Fort
Ils aimèrent toutes les femmes
Et voyaient dans un simple regard
Tout l'amour que l'on peut donner
Ils ont écrit à leur manière
Une part de l'Histoire qu'ils ont vécue
A travers leurs poèmes et leurs chansons.

Voici ce poème dans son intégralité




Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraine
Et qu'on ne retrouve jamais

A celles qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main


A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal.

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laisser voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s'en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victime d'un stupide orgueil.

Chères images aperçues
Espérance d'un jour déçues
Vous serait dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on a jamais revus


Alors aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantomes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on a pas su retenir


 

dimanche 11 juillet 2010

Impossible rêve


Aimer à en rêver
Vers l'impossible
 Rêve inaccessible,
Rêve intense
 Immense espérance
 Donnant l'éternité.

Mon rêve, ma vie,
Est utopie.
La belle que j'ai vue
N'est jamais venue.
Je l'ai espérée,
Mais le rêve s'en est allé.

Ce printemps, peut être
Viendra-t-elle ?
Comme ces fleurs
Qui s'épanouissent 
Et m'éclaboussent
De suaves odeurs

Mon rêve d'amour 
Attend toujours.
Mais au réveil il passe,
Images fugaces,
Espoirs renouvelés
Dans la brume éthérée.
 Espère ! Prend ton baluchon
Chemine dans tes rêves.
Écoute les chansons
Avance sans trêve,
Sans faire de faux pas.
 Il te mènera au Nirvana.






Canicule

Chaleur, torpeur !
Ombre, fraîcheur !
Eau vaporisée !
Soda glacé !
Corps en feu !
Maquis en feu !
Eau ! Eau ! Eau !
Fraîcheur ! Fraîcheur !
Soif et boire
Plaisir illusoire
Chaud ! Chaud !
Hiver vient au galop !


Grain de sable

Regarde.
Regarde bien.
Chaque vaguelette
Emporte avec elle
Quelques grains de sable
Se perdant
Dans les profondeurs.
Mais... regarde bien
Ces mêmes vaguelettes
Amènent
Sur leur crête blanche
D'autres grains de sable
Venus d'on ne sait d'où
Qui forment cette plage.
Si tu regarde bien
Ce rivage est ton image.
C'est le va et vient incessant
De ton âme.
C'est notre vie,
Comme celle de la plage