samedi 31 décembre 2011

Nature et économie

Aujourd'hui la nature est à l'image de notre économie


Malgré le ciel bleue les grands et beaux peupliers sont pelés


Ils ne montrent que leur squelette


Et si les grands oiseaux amènent les touriste à Nice ce n'est pas pour eux. 
Ces touristes viennent simplement voir nos réserves d'or.


Cette année, à cause de la crise on a eu droit à une livraison prématurée au moins un bon mois en avance


Mais, rassurez vous fin Mars on nous le reprendra



En tous cas je souhaite que l'année qui vient soit dorée pour tous et toute l'année


jeudi 29 décembre 2011

Billet de Philippe BOUVARD

Aujourd’hui 29/12/2011, dans mon journal un billet de Philippe Bouvard qui correspond à mon idée de la politique.


« A la place des jeunes loups de la politique qui annoncent déjà leur candidature pour 2017, je n’attendrai pas cette échéance pour me lancer dans la course à la magistrature suprême. Car cette année-là, selon les augures les plus autorisés, la science aura accompli suffisamment de progrès pour qu’on puisse lire enfin dans les pensées de tout un chacun. On imagine les conséquences dévastatrices de tels hold-up au plus profond de la matière grise de ceux qui, jusqu’à présent, pouvaient donner le change ou entretenir le mystère sur leurs convictions, leurs compétences et leurs arrières pensées.
Leurs trahisons ne surprendront plus personne. Leurs ralliements du second tour seront connus avant le premier et l’on pourra même dresser, après la liste de leurs fantasmes les plus secrets, le répertoire de leurs promesses claironnées sans intention de les réaliser »

lundi 26 décembre 2011

Jour de l'an 1515

L'année dernière je relatai le couronnement d'Hatchepsout, première femme pharaon d'Egypte, un jour de l'an il y a 3500 ans
Je parlerai, aujourd'hui du premier janvier 1515.


Louis XII est le fils de Charles d'Orléans, le prince poète, et de Marie de Clèves et l'arrière-petit-fils de Charles V. Orphelin de son père à trois ans, il est pris en tutelle par Louis XI, qui lui prodigue une sévère éducation et prend sa suite. Il meurt le 1er janvier 1515 à 53 ans dernier de la branche des Valois-Orléans.


Donc le trône de France passe le 1er janvier 1515 à son cousin François 1er (20 ans), fils du comte d'Angoulême et de Louise de Savoie.


Celui-ci a épousé l'année précédente Claude de France, fille de Louis XII et Anne de Bretagne. Le nouveau roi n'a rien de plus pressé que de reprendre le chemin de l'Italie comme ses prédécesseurs... Amenant à la célèbre bataille de Marignan.




samedi 24 décembre 2011

Les corsaires

Pour les enfants de mon âge je me revois au milieu des corsaires ayant occupé ma jeunesse, Jean Bart de Dunkerque, Drake l’anglais mais surtout Surcouf le malouin.




Pour moi le meilleur est Surcouf capitaine à 20 ans il est auréolé de formidables histoires qui me reviennent en mémoire lors de ma visite d'un trois mats corsaire dans le port de Saint Malo. il s'agit de l'Etoile du Roi.



En 1796 Surcouf a 23 ans, il voit dans sa longue vue  un monstre lui bouchant une partie du ciel, c'est le Triton (150 hommes, 20 canons)



Surcouf s'adresse à son équipage : "Mes amis, l'anglais est fort, et nous ne sommes que dix-neuf... Que préférez vous ? Essayer de prendre le Triton par surprise, et acquérir ainsi gloire et fortune ou vous rendre et aller pourrir sur les pontons d'Albion"
Le matelot Lebail s'avance : "Avec un sorcier comme vous, on combattrait le diable"




Lançant 15 hommes à l'abordage, Surcouf réduit l'équipage anglais. Son action la plus célèbre se situe en 1800 dans le golfe du Bengale. Le chant breton en tête de mon article relate ce fait d'arme




Capitaine de "La Confiance" (130 hommes, 18 canons) il croise le Kent (437 hommes, 38 canons). Les anglais sont sur de vaincre et invitent les quelques nobles passagers
femmes et enfant à venir assister au combat naval mais c'est Surcouf qui triomphe. La prise est exceptionnelle car en plus des personnages de haut rang la cale du Kent était remplie d'or, d'argent en barre et de pierres précieuses.




Ses exploits font le tour de l'Empire, Napoléon, venu le trouver en personne pour lui offrir le poste de commandant d’escadre, trouva un homme fier et indépendant qui... refusa! 
Napoléon:
"Je ferais de vous un homme riche !"
Surcouf:
J'ai déjà tout ce qu'il me faut : le sol de mon cabinet est déjà revêtu d'un tapis de pièces d'or"
Napoléon:
"Comment ??? Mais vous me marchez sur la face !"
Surcouf:
Non Monsieur, je les ai disposés sur la tranche..."




A mon avis la réplique que je préfère de Surcouf alors qu'un capitaine anglais s'adressait à lui :
"Vous, Français vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur !"
Surcouf :
"Peut être... Mais chacun se bat pour ce qui lui manque..."




En ce temps les Malouins furent les pourvoyeurs des caisses de l'état. Le père de Chateaubrilland armateur malouin fit fortune fit fortune avec les campagnes de l'Amaranthe




Pour terminer à l'adresse de ceux qui ne le saurait pas il ne faut pas comparer les corsaires et le pirates :
Les premiers sont mandatés par leur pays pour se battre contre l'ennemi et les prises sont reversées à l'état et seule une infime partie va à l'équipage et en cas de défaite les marins sont considérés comme prise de guerre
Les autres, les pirates équivalent des bandits de grands chemins sans foi ni loi attaquent tout ce qui bouge à leurs profits exclusifs et en cas de défaite sont pendus haut et court en haut du mat sans procès

jeudi 22 décembre 2011

Voeux cancalais

Pour mes amies et mes amis cette photo du port de la Houle à Cancale à marée haute avec un petit acrostiche de ma composition



vendredi 16 décembre 2011

Où va le monde

Que ne peut-on faire
Dans ce monde d’affaires,
De gens qui s’affairent
A tout défaire

Quand va-t-on comprendre
Qu’à tout prendre
Il vaut mieux s’entendre
S’aider, se surprendre

Nos affaires sont mitées.
Nos placards, oubliés
Sont tous contaminés
Et les bas de laine troués

Seuls bénéficiaires ces mites
Nous faisant croire au mythe
Du pauvre émérite
Condamné à leurs rites

La prolifération d’insectes
De plus en plus abjects
Dans leurs noirs intellects
Et leur plus profond irrespect

Gangrène profonde
De notre monde
Ou les chefs n’ont pas honte
De détruire leur monde

Quelle mite va-t-on suivre ?
N’écoutons pas leurs délires
Perdu dans leur salive
Pour se faire élire

Des mots, des mots
Rutilants et beaux
Cachant des faits
Où rien ne se fait

Que peut-on faire
Pour les défaire
Quel insecticide
En fera le génocide.

                                                                     Caphadock


dimanche 11 décembre 2011

Dinan 3

Remontant la "Grand Rue" j'arrive à l'église Saint Malo 


Vers l'an 1066, Olivier, seigneur de Dinan, bâtit la première église Saint-Malo à l'emplacement de la chapelle Saint-Joachim. Elle était située à l'extérieur des remparts. Après qu'elle fut détruite, Jean de Rohan décida de construire une nouvelle église mais cette fois, à l'intérieur de remparts. La première pierre fut posée le 17 mai 1490. Après de nombreuses péripéties surtout à la Révolution, elle put enfin être achevée en 1865 grâce au travail acharné des abbés Berthier (1808) et Chenu (1855). On attend encore le clocher. L'architecture gothique du chœur, bâti en 1491, est mise en valeur par la suppression d'un ancien autel de calcaire, remplacé par une œuvre de Gallée. L'autel se situe sur le point culminant de la ville de Dinan. Le chœur est entouré de huit piliers nus qui portent le triforium ajouré et soutiennent la voûte de granit qui culmine à 21 mètres.


A l'entrée cette affiche annonçant le concert du soir. Le requiem de Verdi, fichtre, miam-miam mais à 20h30 tard pour rentrer à Cancale enfin on va voir.


A l'entrée on est accueilli par un bénitier soutenu par un diable et, oh! Merveille,
l’orchestre du soir est là pour les répétitions.


Tout en pouvant déambuler dans l'église nous assistons à l'élaboration du concert du soir


De prés, de loin et cela tout en visitant cette église et ses vitraux


Ces vitraux de l'église sont de Merkien et ils racontent l'histoire de Dinan. Ils sont du début du XXe siècle



La réception d'Anne de Bretagne à Dinan


Un orgue extraordinaire de facture anglaise est installé sur une tribune située dans le transept sud depuis 1889. Il est l'œuvre du facteur Alfred Oldknow. Formé à la pratique du métier chez Bevington, à Londres, Oldknow s'installe, en 1870, à son compte avec Maley et Young puis travaille seul par la suite et s'installe sur l'île anglo-normande de Guernesey. Sous l'impulsion de deux anglais vivant en permanence dans la région malouine et dinannaise, l'organiste Frédéric Arscott (1847-1938) et le maître de chapelle John Lecoq (1856-1911), l'orgue est construit puis inauguré le 19 juillet 1889.


Les tuyaux sont d'un diamètre exceptionnel, ce qui explique l'ampleur des sons, la douceur de certains, la force intense de la pédale. Les 35 tuyaux de la Montre sont richement décorés - à la manière anglaise - et présentent un aspect très remarqué. C'est le seul orgue et le plus important de cette facture d’Oldknow, conservé en Bretagne, parmi les quatre instruments de son œuvre. La partie instrumentale est classée « monument historique » le 23 mai 1980, tandis que la tribune, de châtaigniers sculpté, est classée le 25 juin 1990.






L'orgue a été relevé en 1984 par la maison Renaud, de Nantes, avec le concours de l'harmoniste Jean-Pierre Swiderski, de Paris. Il bénéficie d'une mise en valeur grâce à des concerts réguliers organisés par les « Estivales d'Orgue ».


C'est la tête pleine de musique et les yeux embués d'images que nous quittons l'église, après plus de deux heures, pour nous promener dans les rues.

samedi 10 décembre 2011

Dinan 2

Entrant dans la ville de Dinan je trouve des statues au fil des rues et tout d’abord, dès l’entrée celle-là  :


Jean IV de Beaumanoir (né en 1310, mort en 1366 ou 1367) maréchal de Bretagne. Lors de la guerre de succession de Bretagne, Il embrasse avec chaleur la cause du duc Charles de Blois contre Jean de Montfort qui lui dispute la possession de la Bretagne, et est un des héros qui se distinguent le plus au combat des Trente, livré en 1351 par 30 Bretons contre 30 Anglais, près de Ploërmel. Il est en 1365 un des négociateurs du traité de Guérande, et la paix faite, reçoit du vainqueur le titre de maréchal de Bretagne. Il épouse Marguerite de Rohan, fille d'Alain VII de Rohan, qui épousera le connétable de Clisson en secondes noces. Leur fille Jeanne fut l'épouse de Charles de Dinan seigneur de Chateaubriand.


 Sur la place qui porte son nom Bertrand Du Guesclin (né en 1320 au château de la Motte-Broons, près de Dinan, mort le 13 juillet 1380 devant Châteauneuf-de-Randon) est un noble breton bien connu, connétable de France et de Castille.


Arrivé sur les remparts dominant le port, dans le "jardin anglais" Auguste Pavie, né à Dinan en 1847 et mort en 1925 à Thourie, en Ille-et-Vilaine, est un explorateur, diplomate et haut fonctionnaire français.
Il fit ses études à Guingamp, où un lycée porte son nom. À l'origine agent des télégraphes en Cochinchine, il devint explorateur, ethnologue, photographe des rives du fleuve Mékong ("mission Pavie" 1889-1890), il fut le premier vice-consul de France à Luang Prabang (1886), puis en 1892, résident de France à Bangkok. Il s'illustra en négociant avec le Siam et en obtenant notamment la reconnaissance du protectorat français sur le haut Laos, en 1893.
À la fin du XIXe siècle, il fixa avec l'Empire de Chine les frontières de l'actuel Laos.


Dans les ruelles ce gisant m’a beaucoup intrigué et en cherchant  dans internet. J’ai trouvé sur cette même photo le texte suivant :
« Dinan, au cœur d'un pays granitique, a certainement compté de nombreux sculpteurs de gisants. Celui-ci, dont la tête est hachée, inachevé, ou défectueux, a été retrouvé dans un mur de soutènement, dans lequel il servait de pierre de réemploi. »

Dinan 1

Quand de Saint Malo ou de Dinard on remonte la Rance sur une bonne vingtaine de kilomètres on arrive au port de Dinan dominé par les remparts de la ville.


Dinan est bâti sur une butte 75 mètres au-dessus du port et est entouré de remparts.


Du haut des remparts s'offre à nous des vues extraordinaires on domine le petit port



Le vieux pont



Et le nouveau viaduc


Mais allons visiter la ville haute pleine de surprises

vendredi 2 décembre 2011

SCOOP

Le cap Fréhel, en face l'Angleterre et au milieu la Manche ou il passe énormément de bateaux au point qu'on a dû faire des rails de navigation.


Pour surveiller tout ça le sémaphore avec des techniques très pointues et très coûteuses  sans compter avec le personnel qui va avec.


Il y a même un château-fort, le fort de Lattes, sans doute pour enfermer les délinquants.
Tout cela pesant sur les finances du pays l'Etat a trouvé une solution :


Un régiment de "gnomes"


Ils ne sont pas payés


Travaillent 24h sur 24


Et ne font jamais grève 

lundi 28 novembre 2011

Cap Horn



Le cap-hornier


Sur la mer immense le marin
Va vers les horizons lointains.
Au-delà des caps dans le chaos.
Il suit la route des cachalots.

Les vents sont l’obsession du voilier.
L’orage gronde il faut souquer.
Balancés en haut du mat les gabiers
Tentent de capeler le hunier.

La mer forcie, le ciel noirci,
Il est temps de se mettre à la cape.
Les hommes sur le pont, transis
N’espèrent plus qu’à pouvoir passer le cap.

Le vent glacé, le ciel noir, la mer furieuse,
Les vagues énormes ratissent le pont.
Les marins crochetant les brins font le dos rond
Car la survie du bateau est impérieuse.

Pourtant, pour un marin, sa déesse est la mer.
Lors des beaux jours bien, calé, face à la mer
Fumant sa pipe il a l'univers pour horizon,
Les marsouins et les oiseaux pour compagnons.

Il rêve des escales enchantées
Des ports où il va retrouver l’hôtesse
Dans un bar à matelots, et enivré,
Il racontera dans les brumes fumantes son odyssée.

Telle était l’histoire du cap-hornier, matelot,
Qui nous livrait le guano de Valparaiso,
De ces marins intrépides, durs et ténébreux
Qui, chez l’hôtesse, se ruinaient pour ses beaux yeux

De Nantes à Saint Malo
Ho !!! Hisse et ho !!!
Nous sommes des matelots
Pour aller à Santiago
Hisse et ho !!! Hisse et ho !!!

                                                                                              Caphadock




Tour Solidor

Depuis toujours amoureux de géographie, qui m’ouvrait des horizons infinis, mes parents m’ont offert des livres de la « bibliothèque verte » retraçant des aventures des pays lointains : Le capitaine Fracasse de Théophile Gautier, Capitaines courageux de Kipling, Robinson Crusoé de Daniel De Foë mais surtout « un mousse de Surcouf de Pierre Maël avec lequel je courrais sus à l’anglais.


Adulte deux livres me servent toujours de bréviaire. Tout d’abord en 1967, et après avoir économisé je me suis payé une anthologie de la voile illustrée et écrite par des gens de mer : Hommes et navires au cap Horn – 1616-1939- par Jean Randier (capitaine au long cours). Plus tard un livre non illustré, préfacé par Jean Randier : Us et coutumes à bord des Long-Courriers écrit par le capitaine au long-cours Armand Hayet aussi ma première visite est pour la « Tour Solidor » musée de la marine au long cours




La tour Solidor est un donjon fortifié composé de trois tours réunies par de petites courtines et est situé au débouché de la Rance dans la commune de Saint-Malo, quartier de Saint-Servan.
Ce donjon fut construit entre 1369 et 1382, par le duc Jean IV de Bretagne afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de Saint-Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà fortifié, la Tour d'Oreigle, aussi appelée Tour Aiquin et qui comprenait un petit châtelet, transformé en corps de garde du nouvel ensemble et une enceinte fortifiée, elle-même construite sur des fortifications gallo-romaines.


En 1588, les Malouins se sont emparés de la tour pour le compte du duc de Mercoeur, chef de la Ligue de Bretagne. Elle était seulement gardée par cinq ou six hommes. Un capitaine y fut mis en place en 1590 avec trois soldats, une servante et deux chiens de guet.
En 1636, Louis XIII ordonna d'y faire des réparations.
En 1694, la garde de la tour fut confiée aux habitants de Saint-Servan. L'ingénieur Siméon de Garengeau en dressa alors des plans pour en améliorer la défense.


En 1756, on remplaça le pont-levis de l'entrée par un pont en pierre. L'histoire et l'évolution des technologies militaires ayant rendu son usage initial caduc, la tour fut transformée en prison pendant la Révolution et l'Empire. Des prêtes, des religieuses et des militaires y furent enfermés. Des graffitis sont encore lisibles sur les portes intérieures qui fermaient les cellules. La tour Solidor est affectée au service de la Marine par un arrêté du 29 Germinal An XII.


En 1886, le ministère de la Marine la cède à l'administration des Monuments Historiques. Elle est alors restaurée par l'architecte Albert Ballu qui la dote de son grand toit actuel.
L'aspect actuel de la tour est un peu différent de celui qu'il avait au début du xxe siècle, il ne subsiste en effet comme bâtiment que la tour et le corps de garde.


Elle héberge depuis 1970 un musée des cap-horniers qui réunit les collections du musée de Saint-Malo sur la navigation au long cours et les cap-horniers (cartes, maquettes, instruments de navigation...). Une girouette en bois en forme d'albatros fut offerte par la section chilienne de l'Amicale internationale des cap-horniers, en 2003.



En 1835, Antoine-Dominique Bordes qui a 18 ans part travailler en Amérique du Sud comme agent maritime. Il a 30 ans en 1847 quand il s'associe au capitaine Le Quellec pour commercer entre le Chili et la France. En 1849 les deux associés créent une compagnie de voiliers joignant Bordeaux (où la compagnie originelle est d'abord installée) et Valparaíso. Cela représente 170 jours de mer à l'époque. La nouvelle compagnie dispose alors de dix navires : un voilier en fer Blanche et Louise de 800 tonnes et 9 bâtiments en bois.



Une girouette en bois en forme d'albatros fut offerte par la section chilienne de l'Amicale internationale des cap-horniers, en 2003.


La tour Solidor est située à proximité de la cité d'Aleth, à Saint-Servan, une ancienne commune devenue un quartier de la ville de Saint-Malo après une fusion intervenue en 1967. On peut repérer à marée basse, les vestiges d'une chaussée en pierre qui menait au port gallo-romain, le niveau de la mer étant de 8 m plus bas qu'aujourd'hui.


De la cale Solidor, un bac passagers et véhicules traversait régulièrement la Rance vers Dinard, avant la mise en service du barrage de la Rance en 1967.