mardi 31 décembre 2013

Un petit acrostiche pour se réchauffer

Froidure et gel sont arrivés
Remplaçant l'automne écoulé,
Image d'un blanc paysage
Mélangeant le ciel et la terre
Avec de ternes ombrages
Tracés par de vagues pierres.

Dans la cheminée le chat dort.

Hier encore, l'arbre était d'or
Il nous montrait l'automne
Verglas et gelées l'ont dépouillé
Et de froid on le croit mort,
Ruiné ou rêvant en somme.
                                                              Bernard

mercredi 25 décembre 2013

Nouvelle année

Au bout de l’an                                              Bonnes fêtes

L’année va finir
La fête s’installe
La forêt gémie                                            Bonne et heureuse
Sous la neige glaciale

Les oiseaux sont partis                                        Année
Seuls les cris des enfants
Sous les arbres transis
Semblent tourner en dansant                                             
 
Là-bas la fumée d’une cheminée
Annonce la préparation de la fête
La joie va ouvrir la nouvelle année

Avec plein d’envies dans les têtes            Bernard

samedi 30 novembre 2013

SAINT MARTIN DE RE 2

Lorsque j'arrive dans un village ou une ville ma première envie est de voir son église, endroit propice pour humer l'air de l'endroit.


L'église Saint Martin se présentant d'abord par des ruines gothiques a une histoire rocambolesque. C'est, d'abord, une église romane sans doute ravagée par les Normands. Une chose est sure la donation de l'église au chapitre du Puy-en-Velay au XIème siècle mais il ne reste rien de l'édifice roman 


 Elle sera entièrement reconstruite à la fin de la guerre de cent ans du XIV au XVème siècle. De style gothique elle devait être imposante d'après les ruines qui restent


Elle était aussi fortifiée au vu des mâchicoulis existants, restes d'un ensemble de mâchicoulis sur arcs sur les façades débordantes


En 1586 lors de la lutte entre catholiques et protestants l'église s'effondre en grande partie seuls les restes fortifiés resteront.


Le dessus de l'entrée ruinée et grossièrement réparée laisse entrevoir une composition qui devait être assez extraordinaire.


Mais le temps, faisant son oeuvre, a défraîchi l'ensemble.


En 1629 les travaux de reconstruction débutent mais en 1696 l'édifice est à nouveau ravagé par une flotte Hollando-Anglaise, puis le jour de l'an 1774 le clocher s'effondre entraînant avec lui une partie des voûtes.


Mais entrons. A droite une chapelle à l'honneur des prêtres déportés lors de la révolution. Le culte est alors fermé.


Restauré lors des deux siècles suivants ce que l'on voit en premier ce sont les vitraux


A mon avis relativement moderne ils sont parés de très belles couleurs


Embelli d'un nouveau mobilier l'édifice souffre encore, en 1964, d'un incendie mais est rapidement remis en état.


Un homme s'approche de moi, je pense le curé ou le bedeau ?, et après les salutations habituelles il me parle de son église et me dévoile une chose que peu de gens connaissent et que je n'avait pas vu et que j'ai omis de photographier.


Au bas de la photo, au milieu de l'allée centrale, un tout petit peu plus bas que le cadrage il y a une dalle vitrée ronde d'un mètre de diamètre fermant un trou noir. Mon interlocuteur m'apprend alors qu'il s'agit du seul puits d'eau douce de l'île lors de son histoire. C'était le trésor de l'île car les autres puits étaient d'eau saumâtre. Me penchant de plus près pour voir le fond du trou, en effet, je vois diffusément de petits reflets d'eau.

Après de chaleureux remerciements je prend congé de mon interlocuteur et me dirige vers le port et ce sera un prochain article.

lundi 25 novembre 2013

SAINT MARTIN DE RE 1


En revenant du phare des Baleines arrêt pour le reste de la journée et la soirée à Saint Martin de Ré dont le port, en plus petit, me rappelle celui de Concarneau

Saint Martin capitale de l'île de Ré à une histoire bien chargée dont voici un résumé :
 En 1622, se déroula la bataille navale de Saint-Martin-de-Ré entre la flotte royale commandée par le duc Charles de Guise et la flotte protestante de La Rochelle commandée par son maire Jean Guiton.

En 1627, le duc de Buckingham débarque 5 000 soldats et 100 cavaliers, pour appuyer les protestants français et pousser La Rochelle à la prise d’armes. Le siège est mis le 10 juillet. Le fort Saint-Martin, avec à sa tête le comte de Toiras, résiste, notamment grâce à un convoi de vivres de 35 bateaux qui entre le 16 octobre. Un corps spécial de 3 000 hommes est formé par Richelieu et débarque par surprise sur l’île, commandé par le maréchal de Schomberg.
Le siège est levé, les Anglais laissant mille morts sur le terrain et s’échappant grâce à leur flotte. Le 18 septembre 1627, Buckingham se présente à nouveau devant Saint-Martin, mais il est mitraillé et canonné et ne tente pas le débarquement. Après cette défaite, les Rochelais se soulevèrent ouvertement contre le pouvoir royal. Le roi de France, Louis XIII ordonna alors de commencer le siège de La Rochelle sous le commandement du cardinal de Richelieu (fameux tableau d’Henri Motte).

En 1681, commencent les travaux de l'enceinte urbaine, et de la citadelle, voulue par Vauban. En 1696, les 15 et 16 juillet, Saint-Martin-de-Ré est bombardé par la flotte anglo-hollandaise.

Durant le xviiie siècle, le port est très actif avec le commerce du sel, du vin et des eaux de vie.

1873 : La citadelle de Saint-Martin-de-Ré sert d'étape (bagne de l'île de Ré) pour les condamnés au bagne, notamment vers la Nouvelle-Calédonie puis vers la Guyane de 1897 à 1938.


Entre la citadelle et le port on voit le parc de la Barbelle et son phare


Dans le prochain article : découverte de la ville


Phare des baleines

Puisque nous sommes sur l'île de Ré, un petit tour à la pointe extrême ouest de l'île, au phare des baleines après être allé au bout de la route aux Portes en Ré, la ville des sauniers. 



C'est là que l'on trouve le bois et la plage de "Trousse Chemise" cher à Charles Aznavour et l'entrée du fier d'Ars vaste étang de marais salants communiquant avec la mer.



Revenons à la pointe ouest de l'île, au phare des Baleines. En arrivant sur le parking beaucoup de monde et un motard dont je n'ai pas pu m'empêcher de photographier sa moto.















De là une allée pleine de marchands de souvenirs nous mène au phare.



Haut de 55 mètres et construit en 1854 il remplace un autre du 17ème siècle que l'on va voir un peu plus loin.



 On peut monter au sommet, mais je n'en ai pas eu le courage, par un escalier hélicoïdal de 257 marches.



En continuant vers le bout de la pointe on voit l'ancien phare, en fait une tour-fanal avec devant le musée avec des animaux naturalisés



Ce cap se terminant par des bancs de galets et des haut-fonds ou venaient s'échouer souvent des baleines d'ou le nom du phare.



Tout cela se termine par un petit phare, le phare des Baleineaux qui marque l'entrée du "pertuis d'Antioche", vaste avancée de l'océan entre l'île de Ré et l'île d'Oléron avec au fond La Rochelle d'un coté et Rochefort de l'autre. Au milieu l'île d'Aix et le "fort Boyard"



Nous retournons au parking par un joli chemin ombragé et nous jetons un dernier coup d’œil à ce phare




vendredi 8 novembre 2013

Weekend en Ré

Revenant de Bretagne pourquoi ne pas s’arrêter un weekend sur l’île de Ré. Le samedi après midi le pont de l'île de Ré est en vue.


Ah oui !!! Mais c'est payant. Le retour par contre est gratuit


Bon j'ai réservé une chambre au Martray. Plan de situation


Tout en haut au centre le pont et La Rochelle, en bas le phare des baleines, au milieu le fier d'Ars avec à gauche, à la sortie le bois de Trousse-chemise, à droite l'isthme étroit du Martay


Voila notre hôtel et après notre installation un petit tour s'impose. D'un coté le fier presque à sec à marrée basse avec ses parcs à huîtres


En traversant la route c'est l'entrée du Pertuis d'Antioche vaste baie entre l'île d'Oléron et l'île de Ré avec au fond La Rochelle et Rochefort. Vers Oléron un îlot rendu célèbre par la télé Fort Boyard et l'île d'Aix


Après une bonne nuit au lever du jour le soleil pointe du coté de Rochefort


Un beau dimanche de prépare

vendredi 1 novembre 2013

Sainte Marine

A l'entrée de l'Odet, rivière qui remonte jusqu'à Quimper il y a  d'un coté Bénaudet 


De l'autre coté c'est Sainte Marine


Pour traverser et éviter de passer par Quimper à plus de 20 km
il y a le pont de Cornouaille dont j'ai déjà parlé l'année dernière


Sainte Marine est un charment petit port 


avec une magnifique promenade


En poursuivant la promenade on arrive à la pointe de Combrit se trouvant à la sortie de l'Odet avec un phare



Il y a aussi une maison typique du Finistère "la maison des douaniers"




A sa sortie l'Odet, par le fait des marrées, présente un courant très fort qui, malgré la faible agitation de la mer submerge le rocher avec balise se trouvant au beau milieu de la sortie




Cela se répercute sur les rocher à nos pieds ce qui ne perturbe en rien divers oiseaux






Mais le chat, comme nous craignant de se faire arroser préfère battre en retraite.



D'autant que de l'autre coté de la pointe une immense plage nous mène vers l'île Trudy