mercredi 11 novembre 2015

11 novembre


Regardant à la télé un reportage sur les cérémonies du 11 novembre mes pensées et mon regard se fixent sur une grande photo que j'ai encadrée. Elle représente mon père à cheval en 1915

Il servait, alors, une batterie de canon de 75 à "la côte 304" située à quelques encablures au nord ouest de Verdun.
Plusieurs fois gazé il s'en est sorti (puisque je suis là). Il a toujours refusé les décorations (Je ne sais lesquelles car il n'avait jamais voulu le dire) mais il nous a apprit l’horreur de la guerre à mon frère et à moi


Me voila en 1948 avec mon père et mon frère à Moulin

4 commentaires:

  1. je n'ai pas de photo de mon oncle (mon père n'avait que 12 ans en 14) juste la fiche trouvé sur le site des morts à la guerre...
    Une belle famille sur cette dernière photo, des enfants sages !

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    1. Merci de votre passage. Les enfants sages étaient, à l'époque, mieux éduqués. C'était la fin de la guerre et les restriction nous donnaient, à nous les petits, une soif de découverte infinie

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  2. Il a eu beau refuser les médailles, votre père était pour vous un héros.
    Il avait une bonne constitution pour avoir survécu au gaz moutarde.
    Mon père avait 13 ans et demi au moment de la déclaration de guerre, il n'a donc pas été exposé.
    Quant à moi, née à la fin de l'année 48, je n'ai aucun souvenir des restrictions, mais j'ai très souvent entendu mes parents, et mes oncle et tante, évoquer leurs souvenirs de cette époque.

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    1. Mon père ce héros !!! Oh oui avec ma mère. J'ai hérité de lui la sainte horreur des honneurs, ridicule façade éphémère et le plus souvent galvaudée. Né en 1893 mon père était à quelques jours de la quille lors de la déclaration de guerre en 1914 il a donc fait cette guerre en long, en large et en travers.

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