Dans ma Provence l'air est emplit de lavandes sauvages
Dans ma campagne les couleurs et les odeurs surnagent
Les cigales et les oiseaux m’invitent à leur ramage.
Près de la mer sur les roches rouges les pins se penchent
Pays des goélands planants dans les grands vents
C’est ma Provence multicolore tant aimée, dont je dépends
Les peintres ont peint ses couleurs,
Les musiciens ont traduit ses rumeurs
Et le poète en a imprégné son cœur.
Quand, descendant la vallée du Rhône de je ne sais où
Arrivant dans le Vaucluse, m’envahit un bien être fou
Mes senteurs, mes couleurs deviennent familières
Ma belle nature, parfois saccagée, non protégée
Résiste comme elle peut contre les agressions
Contre le béton qui ne cesse de la dégrader
Les cigales sont retranchées dans les restes de foret
Sur la cote les accès à la mer sont plus malaisés
Mais les pins poussent toujours sur les rochers
Une chose dominera toujours : la luminosité
Van Gogh, Renoir, Cézanne t’ont immortalisé
Oh ! Ma Provence, belle, belle et par moi adorée.
Caphadock
Quel bel élan Caphadock en vers ainsi donné...merci!
RépondreSupprimerMerci Brigitte
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