Voilà un petit poème arabe que j'aime beaucoup.
Il est de Ibn Wakî at-Tanîsî poète yéménite du V ou VIème siècle
Mon zèle se contente de l'indolence,
Des hautes aspirations il se détourne.
Il connait le goût de la grandeur
Mais préfère la douceur de la paix.
A peu près au même moment Ibn Lankak écrivait ceci :
Tout le monde médit du temps
Mais c'est en nous qu'est l’imperfection
S'il était loisible de s'exprimer
Le temps nous aurait injuriés
Sous des formes humaines,
Nous sommes des loups déguisés
Gloire à celui qui nous a ainsi créé!
Bonjour Capitaine, le Yémen est une terre de poètes et de poétesses, qui sait que le mot divan vient du mot diwan, le salon lieu où les yéménites se réunissent pour déclamer la poésie :-) à bientôt
RépondreSupprimerMerci Thige de rappeler ce divan sur lequel j'invite à lire les dîwân
RépondreSupprimerVous auriez pas la traduction en arabe s'il vous plaît? :-)
RépondreSupprimerNon car je ne parle pas arabe ce ne m’empêche pas d’apprécier
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