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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

dimanche 6 septembre 2015

Saint Antoine le Grand

Petite balade dans le Vercors, la route faisant de "l’accroc branche" en descendant du col de la Machine. Elle est taillée dans les falaises surplombant la combe Laval, lieux grandioses dévoilant des à-pics impressionnants à déconseiller aux personnes souffrant de vertiges. Tout en bas nous arrivons à Saint Laurent en Royan et là !!!


Une toute petite route entre dans la combe en suivant un petit ruisseau. De chaque coté des falaises vertigineuses semblent nous écraser et au bout d'un moment une autre falaise avec cascade se dresse devant nous. On n'ira pas plus loin et devant nous un magnifique portail.


C'est le portail en bois de mélèze travaillé qui ouvre à l'entrée d'un monastère.


C'est le monastère orthodoxe Saint Antoine le Grand qui a été fondé en 1978 avec la bénédiction du Métropolite Mélétios, alors archevêque de l'Eglise grecque en France. L'archimandrite Aimilianos, supérieur du monastère de Simonos Petra au Mont Athos en Grèce en confia l'établissement à des moines athonites d'origine française. e monastère a donc reçu le statut de dépendance "métochion" de Simonos Petra


L'église actuelle a été édifiée entre 1988 et 1990 ; les plans en ont été dessinés par un moine du monastère qui en a dirigé la construction


Les fresques murales ont été réalisées par Yroslav Dobrynine et son épouse Galina qui comptent parmi les meilleurs iconographes contemporains de Russie. Nous voyons là : la Sainte Trinité


Là c'est la mère de Dieu en grâce



Le Monastère est guidé par l'Archimandrite Placide Deseille professeur à l'institut théologique St. Serge de Paris. Fondateur de la collection "Spiritualité orientale", publiée par l'abbaye de Bellefontaine, et ancien membre du secrétariat de direction de la collection "Sources Chrétiennes", il est l'auteur de divers ouvrages, Il a traduit en français L'Echelle Sainte de saint Jean Climaque, les Homélies spirituelles de saint Macaire (Bellefontaine) et le Psautier d'après le texte des Septante.

mardi 1 septembre 2015

Mauvais garçon et l'école




Pour la rentrée des classes me revient à l'idée, chaque année le poète François de Moncorbier, dit François Villon qui a vécu approximativement entre l'année 1430 et l'année 1463. On croit savoir qu'encore enfant il perdit son père et qu'un chanoine de Saint Benoît le Bétourné commit l'imprudence de recueillir cet enfant insoumis qui devait, en plus de quelques autres méfaits notoires (vols et assassinats) apporter quelques-unes des pages les plus scandaleusement vivantes de la poésie française de tous les temps. Plus immorale encore, la légende veut qu'il doive à un poète et à la poésie d'avoir la vie sauve. Après avoir agressé un notaire, (et ce qui est pire, un notaire pontifical) il fut arrêté et condamné à la pendaison, mais Charles d'Orléans poète et roi de France, pour avoir été enthousiasmé par sa « Ballade des Pendus », lui aurait accordé sa grâce.




François Villon se présentant lui-même en attendant d'être pendu ce qui heureusement n'arriva pas.

Je suis François, dont il me poise,
Né de Paris emprés Pontoise,
Et de la corde d'une toise
Saura mon col que mon cul poise.

Je suis Français et cela me pèse
Né à Paris près de Pontoise
Et de la corde d'une toise
Mon cou saura ce que pèse mon cu
l



Écoliers, lycéens, étudiants, si vous ne voulez pas, à la fin de votre vie nourrir les mêmes regrets que Villon, suivez les conseils soyez des élèves studieux et appliqués ! Et si, décidément vous n'y parvenez pas, votre seule excuse sera d'avoir, autant que lui du génie, ce qui n'est pas à la portée du premier venu.

Ho ! Dieu, si j'eusse étudié
Au temps de ma jeunesse folle
Et à bonnes mœurs de vie,
J'eusse maison et couche molle !
Mais quoi ! Je fuyais l'école
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
A peu que le cœur ne me fend.