La montée du phare d’Eckmühl folklorique est devenue
une épreuve sérieuse
Ce contre la montre original et festif a attiré cette
année plusieurs athlètes confirmés, mais également des vacanciers venus
s'amuser, ou se lancer des défis. "Je ne pensais pas qu'on aurait
frôlé le record avec la barre mise par Quentin Thomas l'an dernier", a dit
Corentin Peoc'h, à l'origine de l'épreuve.
"Au
départ, en 2007, c'était du folklore, aujourd'hui des concurrents,
athlètes confirmés ciblent cette épreuve, et certains se préparent, dans une
tour des pompiers ou dans un phare de l’île de Ré, d'autres ignorent tout de
leurs capacités", a-t-il ajouté.
Le championnat de montée du phare d'Eckmühl a été créé
en 2007 par le Club athlétique bigouden (CAB) à l'occasion des 110 ans de ce
monument qui guide les marins dans une zone parsemée de rochers au large de
Penmarc'h (sud du Finistère).
En parcourant les 307 marches du phare breton d'Eckmühl en 48
secondes et 12 centièmes, un jeune athlète finistérien, Maxime Signorino,
a été couronné. Le sportif de 18 ans a frôlé le record établi l'an
dernier par un autre sportif du département.
Quelque 192 concurrents s'affrontaient pour cette
épreuve créée en 2007 dont le record a été pulvérisé en 2013 par
Quentin Thomas, un étudiant en médecine de Quimper (47 secondes et 2
centièmes). Le breton de 24 ans, absent cette année, avait alors amélioré
son précédent record de plus de 5 secondes.
Lycéen,
Maxime Signorino pratique depuis peu le sprint, 100 et 200 mètres au sein du
Club athlétique bigouden (CAB). "Le phare, ça représente un bon 400
mètres", a-t-il raconté, essoufflé à l'issue de l’épreuve. "Au départ
je visais 55 secondes... Pour la technique, il faut s'aider des rambardes".