Qui êtes-vous ?

Ma photo
Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

jeudi 31 mars 2011

Revoir Paris

Enfin prévu et organisé une semaine, du 1 au 7 mai, à Paris

Camille Pissarro avenue de l'Opéra


Revoir Paris,
La Seine, les boulevards
Jusqu'à l’île saint Louis

Revoir ses petits bistrots
Ses rues et son métro
Jusqu’au Trocadéro

Aux aguets mais d’un bon pas
Flâner de-ci de-là
Jusqu’aux Lilas

Alors rêvant émerveillé
Faire le plein des beautés
Dans les musées

Voir et apprécier
Le Louvre, Orsay,
Pompidou et Guimet

Du quartier Latin
Ecouter comme un lutin
La musique à Pantin

Suivre Apollinaire
Au pont Mirabeau
Où coule la Seine

Revoir Paris
Une semaine
Au bord de la Seine.

                                                                                     Caphadoch


Camille Pissarro Le Pont Neuf

jeudi 24 mars 2011

Le Taurum

Je vous avais parlé il y a quelques temps de cette grandiose sculpture de Yves Cass qui devait trôner sur le parvis du nouveau théâtre « le Forum » avec l’accord du maire de la ville. Il s'agissait d'un taureau ailé car la Provence terre de taureaux et des jeux de taureaux que le sculpteur a voulu sublimer comme le cheval ailé Pégase



Cette statue gigantesque de 2,5 tonnes, d’une hauteur de 4,50 mètres et une longueur de 6,50 mètres, financée entièrement en privé et après être entièrement achevée s’est vu opposer un cinglant refus sans explication « le fait du prince »





Le principal mécène a donc donné son accord à Yves Cass pour implanter cette œuvre sur un immense parking de la nouvelle zone industrielle du Capitou tout près de l’autoroute.





Quand vous venez de Aix ou Toulon en allant vers Cannes ou Nice, juste après être passe à la barrière de péage du Capitou, à votre droite vous ne pouvez manquer de voir cet imposant taureau ailé.






Cette sculpture en fer change de couleur suivant l’orientation du soleil (voir photo 1 et 2). Ses ailes faites de tubes, par temps de Mistral diffusent une harmonie éolienne qui enveloppe le site.





Cerise sur le gâteau lorsque j’ai pris la dernière photo le vent faisait bouger l’arbre en arrière plan et me donnait l’impression que c’était la queue qui bougeait.


mercredi 23 mars 2011

Retour à la Nature

Le cheval blanc de Constable


Demain à l'aube je partirai
Sur les chemins, dans les prés.
Demain à l'aube je revivrai
Car vers toi je retournerai.


Toi, la Nature, ma bien aimée
Que j'ai toujours choyée
Loin des foules surexcitées
Car tu m'as toujours apaisé.


J'ai toujours composé 
Avec ta faune et ta flore,
Découvert tous tes trésors.
Tu es présente, pas du passé.


Que serai je sans toi ?
Vers toi je retournerai
Au bout de mes ans achevés
Et tu m'offriras un toit..

                                                                             Caphadock  


L' Angélus de Millet

mardi 22 mars 2011

La vague bis

Suite au très bel article de @nn@ sur la vague de Hokusai voila cette photo de "National Géographic" prise dans les catacombes de Paris


Printemps

Voila le printemps.
Prés du mur du parc Aréva les oeufs des lézards ont éclos et des dizaines de petits lézards se prélassent sur le mur au soleil.




Tout jeune et inexpérimenté ils n'ont pas encore appris à avoir peur aussi j'ai pu approcher tout près pour les photographier.





Mais j'étais quand même observé du coin de l’oeil.

lundi 21 mars 2011

Pin



Quand un pin maritime veut escalader un rocher, c'est bien connu, il jette ses racines au sommet du rocher et par un prompt rétablissement se dresse droit au sommet du rocher.




Mais celui là, comme votre serviteur aime à musarder, sentir l'odeur de la mer, parler avec les poissons et c'est tellement plus agréable que de snober son environnement.

La nouvelle année



Buccins et clairons sonnez
C'est la nouvelle année.
La nature va se réveiller
Et les champs embaumer.




Alors que l'hiver trépasse
Enfin le printemps fleurit.
Le gris et la froidure sont finis,
Alors je musarde et me prélasse.




Ecoutez le bruit des cloches
Dans la rosée du matin
Et les rires tout proche
La nouvelle année arrive enfin.




Le gazouillis des oiseaux
Et le bruit du ruisseau,
Comme un "Alléluia", chante
Dans cette nature enfin vivante.





Les fleurs commencent à se déployer
Et embaument en attendant l'été.
Moi, je suis là à regarder,
A sentir et à l'écouter.

                                                                               Caphadock

dimanche 20 mars 2011

Andouillette

Un mot de mon fils qui m'a fait rigoler :

Les andouillettes c'est comme des nems mais avec des tripes dedans !




mardi 15 mars 2011

A mon ami



Quand s'en va un ami
Malgré la peine ce n'est pas fini
Un ami l'est pour toujours
Bien au delà des jours.


Ce vide oppressant
Ramène au fil des ans.
Reviennent, alors, des souvenirs
A n'en plus finir.


Mon copain, mon ami,
Hier, dans la nuit, tu es parti
Au ciel nous nous reverrons
Pour bâtir d'autres horizons.

                                                                                  Caphadock

lundi 14 mars 2011

Cap horniers

Sur la mer immense le marin
Va vers les horizons lointains.
Au delà des caps, dans le chaos,
Il suit la route des cachalots.




Les vents sont l'obsession du voilier.
L'orage gronde il faut souquer.
Balancés en haut du mat les gabiers
Tentent de serrer le hunier.




La mer forci, le ciel noirci
Il est temps de se mettre à la cape.
Les hommes sur le pont, transis
N'espèrent plus qu'a pouvoir passer le cap.




Le vent glacé, le ciel noir, la mer furieuse,
Les vagues énormes ratissent le pont.
Les marins crochetant les brins font le dos rond
Car la survie du bateau est impérieuse.




Pourtant pour le marin sa déesse est la mer.
Lors des beaux jours, bien calé, face à la mer
Fumant sa pipe il a le monde entier pour horizon,
Les marsouins et les oiseaux pour compagnons.




Il rêve des escales enchantées,
Des ports ou il va trouver l'"hôtesse"
Ou dans un bar à matelots et enivré
Il contera dans les brumes fumantes son odyssée.




Telle était l'histoire des cap-horniers, matelots
Qui nous livraient le guano de Valparaiso,
Des ces marins intrépides, durs et ténébreux
Qui, chez l'hôtesse se ruinaient pour ses beaux yeux.




De Nantes à Saint Malo
Ho !!! Hisse et ho !!!
Nous sommes des matelots
Pour aller à Santiago
Hisse et ho !!! Hisse et ho !!!

                                                                             Caphadock

dimanche 13 mars 2011

L'apocalypse


On nous apprend, tout petit à l'école, que ce qui différencie l'homme et l'animal est l'intelligence.


Dame Nature qui à créé la vie sur terre et son évolution s'est, au début, effrayé du gigantisme des dinosaures et a fait en sorte de les éliminer pour les remplacer par de minuscules mammifères. Ces derniers étaient si faibles que certains pour survivre ont été dotés par Dame Nature d'une petite case en plus dans le cerveau. Cette case appelée "intelligence" s'est développée.

Dans un premier temps elle a permis à un de ces mammifères, "l'homme", de se développer et même de développer la nature.

Mais comme pour les dinosaures le gigantisme est arrivé, beaucoup plus sournois car tout en restant des êtres de plus en plus chétifs leur "intelligence"leur à permis de prendre le pas sur la nature.

Pour un sois disant bien être l'homme  a commencé à dominer et domestiquer les animaux, puis pour se faire de la place il saccage la nature. Non content de détruire la nature et les animaux ils inventent des armes de plus en plus sophistiquées pour s’entre tuer et semer en même temps l'apocalypse dans la nature.

Alors la nature pour se défendre devra se servir des armes humaines pour une réaction en chaîne de leurs centrales suivie d'une fission avec le noyau de la terre. Ce sera la destruction de notre monde dans un apocalypse extraordinaire, or, dans l'univers il ne s'agira que d'un petit pétard mouillé.

Alors, de grâce, dans les écoles apprenez à nos enfants que l'intelligent n'est pas l'homme mais l'animal.


                                                                                                   Caphadock

jeudi 10 mars 2011

Au hasard des rues




Au hasard des rues de Paris
En flânant de ci de là
On découvre, au grès de nos pas
Mile choses étranges et jolies.






Tableaux de la rue,
Portraits ingénus,
Vas et viens continus
Et au long des rues,
Le regard partout orienté
On ne sait où aller.






Nos yeux brillants nous portent
A faire du porte à porte.
Le soir rompus
Nous faisons dans nos rêves
Ce chemin perdu
Et la nuit nous paraîtra brève

                                                                               Caphadock






mardi 8 mars 2011

Le chat

Le chat est un félin.
Il n'est jamais soumis.
Le chat est un coquin
Il joue avec les souris.


Je jour c'est un paresseux.
Décontracté, affalé il ronronne,
Il snobe, prétentieux,
Aux aguets il frissonne.




Il travaille la nuit
Car la nuit est son domaine.
Dans l'obscurité son oeil luit
Et c'est là qu'il fait des fredaines.


Mais le jour, d'une patience absolue,
Il joue avec les enfants,
Envoie sa patte velue,
Douce, les griffes en dedans.




Il aime les câlins.
Se frotte à la main
Caressant son poil soyeux.
Il ronronne et semble heureux.


On l'avait appelé "Larios"
Car il jouait à la balle tout bébé
Comme le joueur de foot à la télé
Et le match était entre les enfants et "Larios"


C'était il y a quarante ans
Mort de vieillesse, cependant
Il a été heureux
Et nous étions heureux.
                                                                         Caphadock


lundi 7 mars 2011

Le Hérisson

Naissant des monts du Jura,
Dévalant les pentes, impétueux,
Cascadant, sautant le pas,
Le Hérisson orgueilleux
Écume au milieu des sapins.
Sous l'ombrage le sentier se faufile,
C'est une promenade de cascades sans fin.



Du saut du Moulin au saut de la Forge
De rochers en rochers le torrent chemine
Dans un site que sans cesse il forge
En des sauts que le chemin domine..
Poursuivant notre route escarpée,
Dans l'ombre et une certaine humidité.
Les remous sous nos yeux écarquillés
Du Grand Saut son passage sous l'eau est amputé.



Succède une portion plus tranquille, 
Qui nous mène à la passerelle Sarazine




Soudain, au milieu des branches
Apparaît un rideau argenté
Un rideau d'eau tombant en avalanche
C'est le Hérisson en habit de mariée




Chute extraordinaire en grand éventail
La rivière se sublime en apothéose.
Comme hébété j'en cherche les détails.
Le bruit assourdi dans ma tête résonne.
Du chemin je vois l'eau tomber
Dans des volutes de fumées






On ne se lasse pas du paysage
Tout droit venu d'un autre âge.
La rivière après avoir tant cascadé
Semble, enfin, plus apaisée.
Arrivant au lac du Val cette rivière
Vive, tumultueuse, comme innocente
Se mire, calme apaisante, dans une litière,
La litière de la nature présente.



Qu'est devenu et où va le Hérisson ?
Évanoui dans les arbres et les buissons ?




Telle est l'aventure de cette belle rivière
Que j'ai parcouru avec mes yeux étonnés
Sublime parcours de rêves entrecoupés
A l'ombre des sapins et leur stature fière.
Comme un ermite envoûte par cette nature
Je n'ai plus qu'a enfiler mon froc de bure.


                                                                                                Caphadock

dimanche 6 mars 2011

Le marcheur

Esquisse d'Arlette


Les premiers sont loin.
Que me reste-t-il à rêver ?
Voir le bout du chemin ?
Alors je serai apaisé.


Tout seul, loin derrière,
Je marche un peu hébété.
La souffrance m'importe guère
Par rapport au but envié.


Pas après pas
Je ne sent plus mon corps
Je vais bien au delà
De mon effort.


Enfin l'arrivée
La médaille est en moi
Car j'y suis arrivé,
Dernier mais content de moi.

                                                                                    Caphadock

vendredi 4 mars 2011

Grosse mer


La mer moutonne
Sous un ciel monotone.
L’Île d'Or se penche
Avec une barbe blanche
Ébouriffée comme l'écume
Surgissant de la brume.  


Sur cette mer déchaînée
Pas l'ombre d'un voilier.
L’Île d'Or a remplacé son lustre
Par la terne image de la flibuste.
Pavillon noir qui écume les mers
Le long des golfes amers.




Sur la mer pas un oiseau,
Il ne fait pas beau,
Et pas d'horizon
Dans ce ciel profond.
Comme soeur Anne dans sa tour
On attend le retour des beaux jours.


Ce triste spectacle
Sans cesse renouvelé,
Par vents et marées
N'est, toutes fois, pas un obstacle
Au retour d'un ciel plus beau
Signe de renouveau.

                                                                                 Caphadock