Sur la mer immense le marin
Va vers les horizons lointains.
Au delà des caps, dans le chaos,
Il suit la route des cachalots.
Les vents sont l'obsession du voilier.
L'orage gronde il faut souquer.
Balancés en haut du mat les gabiers
Tentent de serrer le hunier.
La mer forci, le ciel noirci
Il est temps de se mettre à la cape.
Les hommes sur le pont, transis
N'espèrent plus qu'a pouvoir passer le cap.
Le vent glacé, le ciel noir, la mer furieuse,
Les vagues énormes ratissent le pont.
Les marins crochetant les brins font le dos rond
Car la survie du bateau est impérieuse.
Pourtant pour le marin sa déesse est la mer.
Lors des beaux jours, bien calé, face à la mer
Fumant sa pipe il a le monde entier pour horizon,
Les marsouins et les oiseaux pour compagnons.
Il rêve des escales enchantées,
Des ports ou il va trouver l'"hôtesse"
Ou dans un bar à matelots et enivré
Il contera dans les brumes fumantes son odyssée.
Telle était l'histoire des cap-horniers, matelots
Qui nous livraient le guano de Valparaiso,
Des ces marins intrépides, durs et ténébreux
Qui, chez l'hôtesse se ruinaient pour ses beaux yeux.
De Nantes à Saint Malo
Ho !!! Hisse et ho !!!
Nous sommes des matelots
Pour aller à Santiago
Hisse et ho !!! Hisse et ho !!!
Caphadock
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