Arrivé à Albi on ne peut éviter de voir la cathédrale.
Parmi les cathédrales et église que j'ai pu visiter Sainte Cécile est, pour moi la plus paradoxale.
Je l'aborde en faisant un tour extérieur qui me permettra de me remémorer son histoire.
Le premier édifice daté du quatrième siècle, sans doute en bois est détruit par un incendie en 666.
Un second apparaît en 920 sous le nom de Sainte Cécile, patronne des musiciens.
C'est au treizième siècle qu'un nouvel édifice en pierre de style "roman"
C'est aussi au treizième siècle et les répressions du "catharisme"(croisade des albigeois et inquisition) qui donnent à cet édifice son aspect de forteresse, massive et toute en briques
A la fin du quinzième siècle quelques ajouts :
Le clocher prend trois étages supplémentaires et dépasse la masse de briques.
Le porche (porte d'entrée monumentale) casse ce gros volume de briques rouges par la blancheur de sa pierre calcaire.
Je vous parlerai des transformations intérieures plus tard mais continuons notre tour.
Au pied de cette imposante muraille de briques rouges je me sent tout petit comme écrasé lorsque sur le coté sud apparait le grand et léger jubé tout blanc et plein de ciselures.
C'est le premier paradoxe
Le porche sud au décors exubérant avec un réseau de voussures torsadées alternant avec des claires-voie à rinceaux et tout un jeu de redents et feuillages traités en pierre guillochée.
L'avant porte de Dominique de Florence est surmontée des armes du sus dit évêque au milieu de deux quadrilobes.
Il est à noter qu'au bas de la photo que cinq des six niches recevant des Saints ont été vidés à la Révolution.
