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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

samedi 20 avril 2013

Les impressionnistes slovaques


Au musée des beaux-arts de Paris une exposition jusqu’au 13 juillet m’a beaucoup intéressé. 




Rihard Jakopic, Matija Jama, Ivan Grohar et Matej Sternen.  Ce sont quatre grands peintres du courant impressionniste slovène de la fin des années 1880





Le Petit Palais rend hommage à ces géants de la peinture en Slovénie, à travers une exposition haute en couleurs : « Les impressionnistes  slovènes et leur temps 1890-1920″.





Dans leurs toiles, on y retrouve les traits de Monet, le coup de pinceau de Van Gogh… une influence européenne accentuée par le sentiment d’identité nationale omniprésent de l’époque dans ce pays.






Arc en ciel

De l'appartement de mes enfants au Mont Valérien on domine Paris. Mais, malheureusement, ayant oublié mon appareil photo j'ai du me contenter d'un appareil de fortune.


La semaine dernière une succession d'arc en ciel illuminait le ciel de Paris


Au dessus de la Défense


Une voûte complète


Les tours enrubannées 


La Tour Eiffel envoie des signaux


Et un double arc en ciel

Une petite folie

Chaque fois à mon retour de Paris je prend le train à la gares de Lyon et me rappelle le fameux "Train Bleu" qui ralliait la "Côte" en moins de 10 heures. 



Dans cette gare un restaurant mythique : le train bleu réservé aux gens fortunés de la haute aristocratie. 

  
Pour la première fois je franchis la porte tournante et là.... Émerveillement !!!


La gare de Lyon fait partie de l'urbanisme qui a accompagné l'exposition de 1900 comme, entre autres, le Grand Palais, le Petit Palais, le pont Alexandre III etc. Si, à l'extérieur elle est une évocation assez discrète de la "Belle Epoque" c'est à l'intérieur, dans le restaurant que subsiste le témoignage le plus intact  du style 1900.


Mais au-delà des moulures et dorures ce qui m'a frappé ce sont les tableaux aux plafonds et aux murs.
Ils retracent les paysages qu'empruntent le train pour rejoindre la Méditerranée 


Tous ces tableaux sont signés des grands peintres de l'époque : René BILLOTTE, François FLAMENG dont je connaissait les nombreuses  illustrations de guerre dans ma collection du journal "L'illustration" de la guerre de 14.


Il y a aussi OLIVE un peintre que les provençaux connaissent bien car ce marseillais à illustré son pays de Saint Honorât à Marseille.
Bref. Ce restaurant est un musée à lui tout seul.


Ce qui ne gâche rien on y mange divinement bien.


Menu Réjane 

Saucisson pistaché à la Lyonnaise, écrasée de pommes de terre et ciboulette, jus moutardé


Saumon d’Ecosse rôti, polenta au parmesan, jus de veau aux girolles

Baba au Rhum

Le tout arrosé d'une Côtes de Bourg Laroche Joubert et suivi d'un café serré très bon





jeudi 4 avril 2013

Où va le monde ?

En jouant avec les mots je me suis amusé à dénoncer la gangrène de notre monde par les acariens de la politique


Que ne peut-on faire
Dans ce monde d’affaires,
De gens qui s’affairent
A tout défaire

Quand va-t-on comprendre
Qu’à tout prendre
Il vaut mieux s’entendre
S’aider, se surprendre

Nos affaires sont mitées.
Nos placards, oubliés
Sont tous contaminés
Et les bas de laine troués

Seuls bénéficiaires ces mites
Nous faisant croire au mythe
Du pauvre émérite
Condamné à leurs rites

La prolifération d’insectes
De plus en plus abjects
Dans leurs noirs intellects
Et leur plus profond irrespect

Gangrène profonde
De notre monde
Ou les chefs n’ont pas honte
De détruire leur monde

Quelle mite va-t-on suivre ?
N’écoutons pas leurs délires
Perdu dans leur salive
Pour se faire élire

Des mots, des mots
Rutilants et beaux
Cachant des faits
Où rien ne se fait

Que peut-on faire
Pour les défaire
Quel interprète 
Les fera disparaître.

                                                                     Caphadock


Pinocchio


J'avais écrit il y a deux ou trois ans le petit mot qui va suivre et qui est parfaitement adapté à ce que je vois et entend aux informations.
 

Les hommes politiques dans le bain
Résonnent et parlent comme des pantins
Ils gesticulent, crient et brassent l’air
Devant la foule à leur pied… parterre.

Ces pantins ne sont pas faits par Gepetto
Marionnettiste de Pinocchio
Dommage car nous assisterions médusé
A une floraison équatoriale de nez

Certains seraient obligés pour leur appendice
De l’équiper de roulettes
Ou de pousser une brouette
Et jusqu’à la lie ils boiraient le calice

Edmond Rostand devrait revoir sa copie
Cyrano et son nez entrant dans l’oubli
Et surtout comment pourrions-nous marcher
Au milieu de ces nez sans les écraser

Les hommes politiques et leurs programmes
Austères, insipides, techniques et infâmes
Nous amèneraient comme toujours à la crise
Mais dans une certaine allégresse qui serait de mise

Les victimes de leur politique
Au moins pourraient rires
En attendant qu’ils trouvent emploi
Pour la parfumerie, cela va de soi.

                                                                             Caphadock

lundi 25 mars 2013

Chapelle Jean Cocteau 3 L'intérieur

Entrons dans la chapelle.
On est accueilli dès l'entrée par la croix potencée sur le sol avec la devise des croisés "Dieu le veut"


Le sol est un carrelage mosaïque représentant la mer


L'autel est un simple bloc de grès où ressort la croix potencée. Il est surmonté d'une roue de meule sur laquelle on voit l'épée et les porte-candélabres.


L'épée était tenue verticalement pour l'adoubement du futur chevalier du Saint Sépulcre.


Regardons autour de nous. Nous voyons en partant de la porte d'entrée et de gauche à droite :
La Cène. Autour du verre de vin d'une couleur rouge soutenue qui préfigure le sang du Christ on voit Jésus et les apôtres parmi lesquels sont représentés :


Jean Cocteau


Jean Marais et peut être d'autres familiers du poète


Ensuite le Christ aux outrages. Jésus est couronné d'épines et est entouré de deux soldats, l'un juif et l'autre romain. Un ange déployant ses ailes survole la scène.


Puis la crucifixion. Traitement en contre plongée du Christ, deux anges en miroir méditent au pied de la croix


La Vierge à la rose. Un portrait de Marie ou la couronne a été remplacée par des tiges de rosiers. Deux immenses roses encadrent la scène




Détail d'une rose disons humaine



En dessous de la porte menant à la sacristie, une esquisse représentant le Christ enfant



La résurrection. Un ange blond lève le manteau rouge du Christ qui apparaît à demi aux soldats surveillants le tombeau



L'ange exterminateur. Devant un grand soleil d'or, un ange souffle de la trompette pour annoncer l'Apocalypse



La figure du Christ. Deux groupes symétriques de personnages coiffés de hauts chapeaux, revêtus de la cape à la croix potencée et tenant en main des partitions de musique, chantent les louanges du Christ.



Plus en détail le visage du Christ tracé au fusain pourrait faire penser au saint suaire



Le blason. Il semble que celui-ci soit une interprétation de Jean Cocteau du blason original de l'ordre des chevaliers du Saint Sépulcre



Regardons vers le plafond. Il y a ce trou rond vers le ciel. C'est la couronne du toit que l'on a vu précédemment. Cette ouverture donne une lumière diffuse à tout l'intérieur.



Ce trou est cerné par tous les personnages qui, à l'issue de la messe, semblent partir vers le ciel

Vue sous un autre angle


La chapelle Notre Dame de Jérusalem reste l'ultime message du poète, où, dans un site incomparable, il réussi à marier nature et mysticisme, symbolisme et fraîcheur des scènes figurées.


dimanche 24 mars 2013

Chapelle Cocteau 2 La galerie

Faisons le tour de la galerie extérieure sous les arcades.
Coté droit trois mosaïques, celle du fond représente la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor II (597 ou 587 avant J.C.) première ou seconde invasion de la ville, la dernière ayant entraînée la destruction du temple.


En revenant sur nos pas voila la mosaïque de l'ange libérateur sonnant de la trompette, période des perses : reconstruction du temple de Jérusalem et libération du peuple juif.


Puis un personnage féminin soufflant sur une bougie : la lumière, le souffle nouveau ou souffle évangélique.

Maintenant suivons la galerie vers la gauche au fond le Centaure. Il symbolise le mal, ou Babylone commandant la chute de Jérusalem.


Un deuxième ange à la trompette annonce le retour à la liberté


ET l'annonciation, l'ange Gabriel et la Vierge


Chapelle Jean Cocteau 1 Histoire

L'envie m'est venue d'aller revoir la chapelle Jean Cocteau à Fréjus qui, contrairement à celle de Villefranche-sur-mer où il n'a fait que la décoration, il a ici, même s'il n'a pas eu le temps de tout faire, tout conçu.
La visite se fera en trois étapes : 1/ l'histoire - 2/ la galerie extérieure - 3/ l'intérieur.


Jean Cocteau sollicité en 1961 par Jean Martinon, riche banquier créateur du quartier de la "Tour de Mare" à Fréjus entreprend la création de "Notre-Dame-de-Jérusalem". Il s'adjoint la collaboration de Jean Triquenot architecte décorateur.
Les travaux débutent en décembre 1962 et la pose de la première pierre s'effectue le 24 février 1963.


Le poète dessine la croix de l'ordre de Jérusalem en forme d'épée et les candélabres seront piqués dans la pierre d'autel.


Il élabore, avec l'aide du peintre niçois Raymond Moretti, les maquettes en taille réelle des trois portes vitraux. Il rencontre Roger Pelissier céramiste à la Tour de Mare.


L'académicien conçoit également plus d'une centaine de dessins et études consacrés à sa décoration.


A la mort de son créateur en octobre 1963 la chapelle reste inachevée et c'est Edouard Dermit qui réalise le décor intérieur. C'est également grâce à lui que sa décoration est achevée en 1992 avec les mosaïques exécutées suivant les maquette de Jean Cocteau.


L'édifice se présente sous forme d'un octogone de grès vert local et recouvert d'une toiture de tuiles provençales.


Le toit est coiffé d'une couronne, d'un globe et d'une croix potencée à quatre croisettes en fer forgé. La croix potencée de l'ordre du Saint Sépulcre s'inscrit dans l'octogone du plan de la chapelle.
Actuellement la croix de l'ordre du Saint Sépulcre représente par ses cinq croix les cinq plaies du Christ (coté, mains et pieds). Elle est aussi et surtout la représentation de sa résurrection. La couleur des croix (gueules) est le symbole de la vie, de la force et du sang.


La galerie bâtie en grès vert rythmée de colonnes et arcs en plein cintre est décorée de six mosaïques.
Les couleurs vives qui tranchent avec l'ensemble pastel des dessins de la chapelle sont du à une seconde couche de peinture.
La décoration intérieure de la chapelle s'articule autour de la passion du Christ, la résurrection et l'ordre des Chevaliers du Saint Sépulcre. Les dessins sont directement fait sur le revêtement mural (ciment) à l'aide de  fusains et de crayons de couleur à l'huile.