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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

mercredi 28 janvier 2015

Neige

Chez nous à Saint Raphaël, au bord de la mer la neige !!! ?
Il se peut qu'un beau matin les "lève tôt" puissent voir un paysage blanchi de moins d'un centimètre de poudre blanche mais tout aura disparu avant midi.


Or en février 1956 à l’hôtel de mes parents et me préparant à partir à l'école surprise !!!!
LA NEIGE

Il faut dire qu'à cette époque les sports d'hivers n'étaient pas encore bien connu et pour nous la neige était pour nous comme dit plus haut un épisode rare et éphémère mais là il y en avait pas loin d'un mètre.


Avec mon frère et ma sœur plus question d'aller à l'école, tout était bloqué. Même le thermomètre était bloqué à -5 car pas prévu pour des températures plus basses. En réalité la température était descendu plusieurs jours à -10 tout était gelé, même la mer mais la croûte de glace n'était pas très épaisse.
Devant chez nous la route nationale était bloquée, pas de possibilité de voiture alors nous avons organisé pour la première fois une bataille de boules de neige mémorable.


A 200 mètres de là, sur la promenade les cantonniers ont essayé de dégager la route à la pelle, le salage n'étant venu que beaucoup plus tard. Pour nous, pas d'école, c'était la fête des planches improvisées servaient à des descentes mémorables dans les rues en pente. Cela a duré une quinzaine de jours et un beau matin on a vu débarquer des chasse-neige venu de la montagne mais il n'y avait plus de neige.

Cela a été pour nous un avant goût des vacances de février qui n'existaient pas encore.

dimanche 25 janvier 2015

La loco de Carnoules




Dans les années 1840 une ligne de chemin de fer relie Paris à Marseille. C'est le PLM (Paris Lyon Marseille) et en 1852 Napoléon III arrive par le train à Marseille.



Cette ligne PLM ( nouvelle appellation Paris Lyon Méditerranée)Doit alors être prolongée vers Nice et l'Italie. Elle atteindra Carnoules, d'abord en voie unique en 1862, puis Nice en 1864.



Les machines à vapeur très gourmande en eau et en charbon imposent un relais entre Marseille et Nice, à mi chemin ce sera Carnoules. En 1880 une ligne secondaire reliant Brignoles et Gardanne est inauguré. Jusqu’à la première mondiale tous les trains allant à Nice changent de locomotive à Carnoules. A l'époque presque tout le trafic "marchandise" et "voyageur" passe par le train. Les arrêts à la gare sont assez longs et le buffet ne chaume pas.



Pendant la guerre de 14 le trafic s'étend et on trouve plus de 250 cheminots à Carnoules. En 1920 suivent les fameuses grèves et en 1937 la nationalisation de toutes les compagnies privées sous le sigle "SNCF" mais la route concurrence de plus en plus le rail



La seconde guerre mondiale ne perturbe pas trop Carnoules car avec les restrictions de carburant oblige à reporter sur le rail les trafics de marchandise et de voyageurs. En 1942 les allemands prennent possession de la gare et le 25 mai 1944 la gare est bombardée par les américains en prévision du débarquement de Provence.

A la fin de la guerre et jusqu'en 1960 cette machine tente de concurrencer la route en reliant Paris à Nice en moins de 9 heures, c'est le fameux "Mistral" mais devant le coût exorbitant de l'approvisionnement des machines à vapeur l'Etat lance l'électrification des lignes principales. Dans les années 1960 la ligne "PLM" est électrifiée d'abord jusqu'à Carnoule ou on change de machine d'abord à vapeur ensuite diesel puis en 1965 jusqu'aux Arcs. Nice et Vintimille seront atteints en 1969 rendant inutile le dépôt de Carnoules.



Pour sauver de l'oubli un siècle d'intense activité ferroviaire la ville de Carnoules a décidé d'exposer non loin de la gare au bord de la route nationale cette machine et son tender.



C'est une 4B9, une 040 du PLM ayant œuvré dans ce dépôt

P.S. La différence entre le "Mistral" et le "Train Bleu" : le premier roulait le jour et l'autre la nuit avec wagon-lit Pulmann

jeudi 1 janvier 2015

Les "jours de l'an"

Comme chaque années je parcours l'histoire des "jours de l'an". Je suis donc allé voir le tout premier c'est à dire bien avant l'an zéro.


C'est en 46 avant notre ère que César décide que le jour de l'an, auparavant célébré en mars, serait fixé au premier janvier.
Les romains dédient ce jour à Janus



Janvier doit également son nom à Janus qui se trouve être le dieu des portes et des commencements. 

Porte du nouveau port de Fréjus

Janus avait deux faces, l'une tournée vers l'avenir et l'autre vers le passé. Ainsi il semble assez naturel que ce soit le premier janvier, celui de l'année -45, que Jules César, qui entame alors son quatrième mandat de consul, fait commencer le calendrier julien qui modifie certaines modalités du calcul des dates. Le calendrier julien est encore utilisé aujourd'hui par les églises orthodoxes serbe et russe.


Grâce à Ovide (né en -43, mort en 17) qui décrit chaque mois de l'année dans "Les Fastes", on connaît certaines des coutumes romaines observées le premier janvier : un culte est rendu à Janus avec des sacrifices d'animaux et des offrandes de fruits et de miel. On ouvre les portes des temples.


 Ovide

Ce jour est considéré comme le premier de l'année et on échange des vœux mais ce jour n'est pas férié: on travaille, au moins symboliquement, en signe de prospérité économique. Comme c'est un jour faste, les tribunaux sont en activité. Vêtus de blancs, les romains accompagnent en procession les nouveaux consuls de leur domicile au temple de Jupiter Capitolin.


Fait de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité 
(Antoine de Saint-Exupéry) 

Bonne et heureuse année