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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

vendredi 30 août 2013

Mouvement Futuriste

Le journal de 1913 nous apprend la parution du "Manifeste du mouvement futuriste" le 20 juin 1913 sous la plume de Guillaume Apollinaire


1 - Nous voulons chanter l'amour du danger, l'habitude de l'énergie et de la témérité.
2 - Les éléments essentiels de notre poésie seront le courage, l'audace et la révolte.


3 - La litérature ayant jusqu'ici magnifié l'immobilité pensive, l'extase et le sommeil, nous voulons exalter le mouvement agressif, l'insomnie fiévreuse, le pas de gymnastique, le saut périlleux, la gifle et le coup de poing. .............


Des peintres sont entré dans cette pensée et magnétisé la rue dans la ville comme Pablo PICASSO.
Ici le portrait de Daniel-Henry Kahnweller, huile sur toile de 1910


Toujours de Pablo Picasso : Femme assise dans un fauteuil, aussi de 1910


Là nous avons Georges Braque : La guéridon de 1911


Toujours de Georges Braque : Nature morte au violon de 1911


Ce "Nu descendant l'escalier n°2 de 1912 par Marcel Duchamp (1887-1968) s'approche du "pop art"


Robert Delaunay (1885-1941) n'a pu s'empêcher de peindre cette "tout Eiffel" en 1911 sous toutes ses forme l'ayant vu construire à l'age de 5 ans


Umberto Boccioni (1882-1916) un des créateurs du "fauvisme" a peint ce tableau qui à mon avis a un arrière gout de fauvisme. La risata (le rire) 1911


Enfin pour terminer un "futuriste-pointilliste" qui a peint le chat noir (1910-11). C'est l'italien Gino Severini (1883-1966)

mardi 27 août 2013

Deux aquarelles

Aujourd’hui, histoire de deux aquarelles découvertes dans le journal « l’illustration » du 16 au 23 novembre 1918.


Ce sont des aquarelles de Charles Duvent (1867-1940). Il fut, pendant la guerre de 1914 peintre aux armées


Elles représentent le château de Bourron du XVIIéme siècle au milieu de la forêt de Fontainebleau, maintenant résidence hôtelière, mais surtout elle était le quartier général et résidence du, alors général Foch durant la bataille de la Marne

PS. Il valait mieux, à cette époque être général que troufion

vendredi 23 août 2013

Complainte amoureuse


Alphonse ALLAIS jouant avec la langue française est pour moi un délice




Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le dise
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez

Alphonse ALLAIS

vendredi 16 août 2013

Abbaye de BOSCODON

Passant au bord du lac de Serre-ponçon il me revient en mémoire un article sur l'abbaye de Boscodon, au dessus de Crots,


Notre Dame de Boscodon est d'architecture romane. On y retrouve l'art cistercien primitif au travers de la simplicité extrême des éléments architecturaux, l'harmonie des volumes, la qualité de la maçonnerie notamment l'appareillage des pierres à joint vif.


L'art roman utilise la géométrie. Toutefois, la symétrie n'est pas un élément fondamental de cette architecture qui s'inspire aussi de la nature. Le tracé de l'abbatiale s'appuis sur des figures géométriques simples.


Tracée suivant le nombre d'or, à la règle et au compas, on y trouve les symboles de la croix, du carré, du cercle et du pentagone.


Le système métrique n'existant pas, les mesures de références sont la coudée royale, le pied roman.


Les moines bâtisseurs portent une grande importance à la symbolique des éléments. L'abbaye a été implanté et orienté en fonction des rythmes du soleil, des cours d'eau alentours, de la présence d'une carrière de pierres, (ni trop près pour respecter le silence du lieu ni trop loin à cause des contraintes d'approvisionnement), de la forêt et des hommes.


L'importance des symboles se trouvent aussi dans la conception des bâtiments : répétition des  éléments selon les chiffres clés (7 voûtes, comme les 7 jours de la semaine) et rapport de proportion en harmonie avec le chiffre d'or.


A notre entrée dans l'édifice on est saisi, j'allais dire "envoûté" par le volume, l'espace, ces murs nus et la lumière des sept ouvertures qui diffusent un halo de lumière propice à la méditation.


Au dessus de l'abbaye s'étale, jusqu'en haut de la montagne, une splendide forêt. Une route très étroite serpente au milieu de mélèzes gigantesques et débouche sur une esplanade.


C'est le départ d'un chemin forestier aménagé ou on découvre toutes sortes de plantes et d'immenses fourmilières ressemblants à des termitières africaines. Il y a aussi sur cette place la fontaine de "l'ours" dont voici la légende.


Un jour de l'an 600, Saint Arey, évêque de Gap fit, à l'occasion d'une rocambolesque aventure, la rencontre d'un grand ours de la montagne. Rentrant de Rome, après une visite au pape, sa charrette fut attaquée par l'animal qui, surgissant de la forêt dévora l'un de ses bœufs. Très contrarié, Arey ordonna au féroce animal de s'atteler à la voiture pour le ramener à Gap, ce que l'ours fit docilement.
Dès lors naquit une grande affection réciproque entre le prélat et la bête, au point dit-on qu'il offrit, à la bête, un magnifique collier d'or et d'argent. Quand le saint homme mourut, la peine de son compagnon fut immense, on le vit à la tête du cortège, hurlant son désespoir, puis il disparut à tout jamais.
Bien plus tard, sur les pentes de Morgon, les moines de Boscodon mirent à jour, au fond d'une grotte où coule une source claire et fraîche, les restes d'un animal de grande taille qu'ils identifièrent facilement grâce au fameux collier qu'il portait encore.
L'endroit s’appelle depuis "la fontaine de l'ours"

dimanche 11 août 2013

Mes vacances

Je viens d'arrêter le programme de mes vacances à partir du 13 septembre.

Ce sera une semaine en Normandie et quinze jours en Bretagne.


Mais comme tout ça est loin je vais écouter Jacques BREL et faire étape à Vierzon


Du 14 au 21 septembre dans une ferme avec les vaches, les chevaux et un poulailler bien garni à Truttemer le Grand avec Grandville et les îles Chaussey pas très loin.


Enfin du 21 septembre au 5 octobre, comme l'année dernière le gîte de Lanjulien à la forêt Fouesnand ou monsieur et madame Guillo nous avaient si bien accueilli. A deux pas de Concarneau et de Quimper toute la pointe de la Bretagne nous appartient.

PS.  Le retour dépendra, alors de l'état des finances du moment.

mardi 6 août 2013

Se baigner en mer

Devant l’hécatombe de noyades sur les plages de Méditerranée je pense que quelques petites mises au point doivent être faites.
La baignade en piscine se fait dans une eau douce, calme et claire. Si on boit la « tasse » bof ! C'est pas terrible mais c’est de l’eau et qu’elle soit en plein air ou en salle l’environnement n’est pas surchauffé.


En mer, je parle ici de la Méditerranée car l’océan je ne connais pas trop, c’est tout autre chose car même clame c’est bien plus agité que la piscine, elle n’est pas aussi claire quant à l’eau, elle est franchement mauvaise au point que lorsqu’on boit sa première « tasse » on est paniqué, on arrive plus à respirer. Un autre problème l’environnement est extrêmement chaud. Après être resté un long moment au soleil pour bronzer (+ de 50°) on entre rapidement dans une eau à 25 ou 26° l’organisme n’aime pas du tout, c’est l’hydrocution, un malaise dans l’eau, on perd conscience, on inhale de l’eau et on meurt étouffé (tout bleu). J’en profite pour parler des méfaits du soleil. Il serait impensable, pour moi, de rester torse nu au soleil et plus simplement de rester au soleil, au minimum le tee-shirt est de rigueur avec chapeau et lunettes de soleil les crèmes solaires c’est du pipo.


Un autre problème, les plages dans les environs plats peuvent être en pente très douce, on peut marcher jusqu’à plus de cent mètres du bord mais attention sous l’eau le sol n’est pas toujours plat et des creux apparaissent et d’un coup on perd pied, ces trous engendrent des courants certes pas comme les marrées de l’océan mais suffisant pour entraîner le néophyte au large.



Il faut compter aussi avec les méduses venant en bancs serrés. Impossible de passer à travers, ce sont les filaments qui sont urticants, imaginez être fouetté par des orties mais en pire. mais le pire, je croix est la vive, petit poisson vivant à moitié enfoui dans le sable au bord de l'eau. Elle a une piqûre très, très douloureuse. Rien n'est mortel mais tout de même.