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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

dimanche 31 octobre 2010

Cerf volants

Aujourd'hui 30 octobre 2010, temps gris, vent fort et instable, avec Amaya nous partons pour la fête de l'air à la base nature.


A travers la pinède voiles et cerf volants apparaissent 
Tout d'abord ce poisson volant cherche à manger ce gros asticot


Des  coccinelles se dandinent sur le pré


Imitées par ces sortes de virus


Quant à la chenille , elle a trouvée quelque chose à gober


Les nounours


Ils sont poursuivis par la citrouille d'Halloween


Alors qu'un monstre cherche à attraper une a^te de poisson


Un coq fait le beau


A coté d'une sorte de lézard


Cette composition est observée par un spectre sortant de la montagne


Sous le regard du flamant rose


Et de Titi et Gros minet



samedi 30 octobre 2010

Mots à maux

C'est la complainte d'un joueur.
Il ne joue pas au loto,
Encore moins au casino
Car cela lui donne trop de sueurs.

C'est un joueur intello
Qui aime jouer avec les mots.
Il peut les croiser
Ou les sublimer.

Le joueur jette les mots
Dans le seau
Marqué du sceau
Des sots

Il en sort, en remuant,
Des mots dénaturés
souvent insensé
Mais c'est amusant


Mots à double sens,
Sens à double mors
Sont des mots à mots
Au sens sans essence.

 

Les mots s'entremêlent
Dans un tourbillon
Où surnagent les tons
Des mots ramassés à la pelle.




La voix et l'écriture
Mélangent ces mots
Pour faire une caricature
Source de tous les maux




Ce sera son dernier mots


Bernard




.

vendredi 29 octobre 2010

Poème breton

Tiré du livre "Poètes de Bretagne" de Charles Le Quintrec ce très beau poème de Pierre Kerébel :


Galanterie

Je ne suis plus seul
J'ai une compagne
Qui vient de Bretagne
C'est une épagneule.

Mais ma niche à moi
Est bien trop petite
Pour que l'on profite
Tous deux de mon toit

Aussi de grand cœur
Je cède la place
Et je me prélasse
Dans un champ de fleurs. 

L'oiseau d'Arlette

Pour se détendre un peu et d'après cette photo d'Arlette dans son site "Au gré des jours" :


Cet oiseau habitué
A être couvert d'habits
Se trouve for dénudé
Quand le froid sévit

Il a perdu ses plumes.
Il va attraper un rhume.
Mais, malgré ce grand froid, 
Il reste de bois.

                                                                       Bernard

jeudi 28 octobre 2010

Albi - Palais de la Berbie

Après être sorti de la cathédrale Sainte Cécile, tout proche on descend quelques escalier pour arriver au palais archiépiscopal de la Berbi. Ce palais renferme au rez de chaussée le musée Toulouse Lautrec. Pour le reste, intérieur, tout est en travaux aussi après en avoir rappeler l'histoire on va en faire le tour extérieur.


Le nom de ce palais vient de l'occitan : "bisbia" qui veut dire évêché. Il fut construit au treizième siècle sous l'impulsion de Durand de Beaucaire évêque d'Albi pour protéger les évêques d'Albi
Les évêques devenus les maîtres de la ville après la croisade des albigeois ils durent se protéger des hostilités des "Cathares" et des bourgeois de la ville d'où cette apparence de château fort comme la cathédrale tout en briques rouges

.
Bernard de Castanet, sous les ordres de l'évêque prend la suite de Bernard de Combret en même temps que Sainte Cécile, fait élever le donjon flanqué de quatre tours rondes séparés par de grands arcs formant des mâchicoulis et entourées de courtines. Le bas des tours avait des murs de plus de 7 mètres d'épaisseur
La tâche des évêques qui vont se succéder sera d'aménager cette forteresse en un palais plus avenant en perçant des ouverture encadrées de pierres blanches




Au pied du palais coté Tarn, au XVIIIème siècle, la place d'arme a été transformé en jardin à la française.




Il est bordé d'une galerie de verdure, une treille surélevée avec une tour d'angle hexagonale (voir ci dessus) avec une belle vue sur le Tarn 





Si on regarde plus en détail ce magnifique jardin il me rappelle en plus petit les jardins du château de Villandry ou on retrouve à peu près les mêmes dessins et la treille en promenoir.











Faisant le tour de cette galerie uvale qui dessine un rectangle au dessus du jardin ou l'on n'a pas accés nous passons, à l'angle sous une petite tour hexagonale toujours en briques rouges.





En passant voila le plafond de cette tour




Par une ouverture de cette petite tour d'angle on peut voir le Tarn




Nous avançons sous la treille bordée de petites statues en suivant la rivière




Ici un Bacchus me rappelle le bon vin de Gaillac




Et cette vigne au cep plus que centenaire




Un prochain article va nous faire voir le Tarn et ses rives
En attendant tournant le dos au fleuve on voit la Berbie et le clocher de Sainte Cécile



dimanche 24 octobre 2010

Hiver

Avant la poursuite de la visite d'Albi un petit poème de mon cru :

Les feuilles ne tombent plus
La nature s'endort.
C'en est fini des ors
De l'automne fichu.

Les oiseaux sont partis
Vers d'autres contrées
Ou les hivers colorés
Sont d'autres paradis


Au bord du long chemin enneigé
Les arbres, comme des épouventails
Semblent complètement résignés
D'avoir perdu leur éventail.

Sur la neige quelques traces.
Peut être d'un chien ?
Peut être d'un rapace ?
Et puis plus rien.
Sur cette étendue la seule chanson
Est celle du ruisseau
Qui, sans faire attention
Continu à grignoter le terreau.

Une maison couronnée de fumée
Nous encourage, cependant,
A attendre, bien que résigné,
L'arrivée du printemps

                                                                                                  Bernard

Sainte Cécile - Le jubé

Faisons le tour de la nef et des différentes chapelle dont celle ci :



La chapelle Sainte Croix avec au fond des tableaux représentent la bataille livrée au pont Milvius en 312. Constantin triomphe aisément de Maxence, renversé d'un coup avec son cheval.
Dessous sainte Hélène chemine vers Jérusalem afin d'y chercher les reliques de la Croix. A droite elle interroge les vieillards et l'un d'entre eux, Judas, accepte de parler.
En bas Judas converti et premier évêque de Jérusalem remet à Sainte Hélène les clous qui suspendaient le Christ à la Croix.


Mais au centre de la nef : le jubé, sorte d'enclos qui sépare le Chœur liturgique de la nef et là le choc : il est en dentelle!
Est il en tissu, en carton, en staff ou en plâtre ?
Que nenni c'est de la pierre, de la vrai pierre dure


Comment peut on sculpter des choses aussi fine dans la pierre sans tout casser car avec mes 40 ans de chantier cela me semblait invraisemblable

On voit ici le chœur à l'intérieur du jubé


La façade extérieure vue de la nef

Pour la dentelle j'ai appris la raison : le sous sol des Causses est formé de calcaires très tendres qui ont la particularité de durcir au contact de l'air et, avec le temps devenir très très dur


 Sortie latérale gauche vers la nef

Les ouvriers travaillaient avec de fin ciseaux et de petits marteaux et tout ça représente un travail extraordinaire et n'hésitez pas à agrandir ce dessus de porte c'est étonnant quand on pense à cette cathédrale presque un château fort en brique extérieur c'est de l'anachronisme à l'état pur


Là c'est le plafond de la salle du Trésor


Sainte Cécile est la patronne des musiciens alors à l'intérieur du jubé au dessus des bancs du Chapitre tous les musiciens
















Il y a même un pupitre monumental
A l'entrée des bancs du chapitre le trône de l'Évêque

Cette cathédrale extraordinaire est absolument à visiter

jeudi 21 octobre 2010

Intérieur de Sainte Cécile

En entrant dans la cathédrale deux imprévus :
1/ pas de flash et je n'ai pas de trepied
2/ La fresque du "Jugement dernier" est en travaux et en partie caché comme le montre la photo.


En entrant, à gauche au fond le grand orgue majestueux de 1734 qui en remplace un plus ancien de quinzième siècle et dessous la fameuse fresque du jugement dernier dont je vais parler avec les myens du bord.
Cette peinture gigantesque de 1474 à 1484 recouvrait à l'origine l'ensemble du mur. Peinte à la détrempe  on distingue trois niveaux : le ciel, la terre et l'enfer
Cette œuvre fut mutilée au 18ème siècle par l'ouverture d'une ports donnant accès à une chapelle sous le clocher.


On a donc supprimé un immense "Christ en Majesté" qui renforçait la symbolique de cette fresque. Sur les sept pêcher capitaux il en manque aussi un: la paresse je ne sais pourquoi. 
Voici ci-dessus le détail des envieux.


Les avaricieux

.
Les gourmands
Mais revenons ver le ciel

 C'est sur le haut du pilier à gauche. La partie la plus élevée représente les anges assistant au jugement
En dessous les Saints, le Pape et sans doute Charlemagne et les quatre ordres mendiants qui participent au jugement des pêcheurs que l'on voit en dessous.


Continuons notre progression la chaire en marbre et stuc de 1740 et dont je n'ai pu sauver que le bas dans mon appareil photo.La nef est entourée de plusieurs chapelles


Je retiendrai la Chapelle Sainte Marguerite où trône le gisant de Sainte Cécile d'un réalisme à couper le souffle. Il s'agit d'une copie polychrome de la statue réalisée par Carlo Maderno à Santa Caecilia de Rome (1599)


En visitant le "Trésor", à l'étage de la sacristie on peut voir les reliques de Sainte Cécile 
Nous allons continuer, prochainement par la visite du "jubé" que je surnommerai,moi la dentelle du Puy.