Qui êtes-vous ?

Ma photo
Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

lundi 18 juin 2012

Paris 2012 - 1

Invité par une de mes filles fraîchement débarqué à Paris, j'arrive un soir par le train.


Arrivé à l'appartement, à Suresnes, une surprise. Une vue panoramique s'ouvre à moi.
A gauche la Défense 


Tournant vers la droite, au fond et au milieu Montmartre et le Sacré Coeur, puis une tour toute seule c'est l’hôtel du Palais des Congrès porte Maillot


Ensuite, évidemment, la tour Eiffel et la tour Montparnasse.
A leur pied une grande forêt, le Bois de Boulogne


La nuit venue la tour Eiffel brille de mille feux et scintille, quant à la tour Montparnasse elle est couronnée de bleu. C'est féerique ce que ne donne pas ma photo que je n'ai pas réussi à ---réussir---


Le lendemain matin un rayon de soleil illumine le panorama. Les tours de la Défense ressortent et à l’extrême droite la première tour du quartier et de Paris qui s'appelait, alors, la tour Nobel tout près du pont de Neuilly. Cette tour qui porte maintenant le nom de "tour initiale" je l'ai bien connu car en 68 lors de sa construction j'ai participé à la pose de tous les joints d'étanchéité autour des vitres. L'ingénieur Jean Prouvé conçut la façade de verre du bâtiment. La tour utilise des vitres courbes sur chacune de ses arêtes verticales, procédé qui, au moment de la construction du bâtiment, était globalement inconnu en France ; les vitres furent importées des Etats-Unis


Il me vient une petite anecdote qui m'a fait beaucoup rire :
A l'époque ce genre d'immeuble tout en vitres était inconnu et dans les bureaux du haut les secrétaires ayant le vertige en voyant le sol à leur pied plus de 100 mètres en dessous refusèrent de venir travailler. Une démonstration s'imposait.
Un ou deux jours plus tard, devant le personnel récalcitrant des bureaux agglutiné à l'entrée de la grande salle de réception au sommet de la tour et se tenant, tremblant le plus loin possible des vitres, un homme arrive. La trentaine d'années, 2 mètres de haut, 130 ou 140 kg genre pilier de rugby, le tout bien mit costume cravate, l'air absent, sans dire un mot il enlève sa veste calmement et d'un coup traverse la pièce en courant et se jette sur une vitre. Le bruit du choc résonne alors que la vitre n'a pas bronché. Un peu groggy, sérieux et en silence il est revenu remettre sa veste et est parti. Parmi l'assistance les discussions sont parties bon train et ont été convaincu que les vitres étaient aussi solides que les murs en béton. Le travail a, alors, reprit en toute sérénité.



Je crois, aussi que c'est la première fois que les laveurs de vitres bénéficiaient d'une nacelle entièrement automatique. Elle consistait en un chariot-treuil électrique posé sur un rail qui faisait le tour du toit de l'immeuble. Les câbles de la nacelle étaient fixés au treuil du chariot ce qui permettait de monter ou descendre, aller à droite ou à gauche sans efforts. Seul hic au tableau en cas de panne de courant une manœuvre de secours était prévue sous la forme d'un gros moulinet de canne à pêche et il fallait mouliner sec pour monter ou descendre de quelques centimètres. Résultat si on était en panne à mi-hauteur, comme il n'y avait pas de fenêtre ouvrante il fallait au moins une demi-journée pour atteindre le haut ou le bas sans parler de l'état des poignets






dimanche 17 juin 2012

Papa


Le dieu de mon enfance
A qui je dois ma présence,
Que je vénère toujours ici-bas,
Mon Héraut, c’est mon papa.

Avec amour il m’a tout appris,
Tout montré des aléas de la vie
Moi je me suis contenté de copier
Le grand livre qu’il m’a enseigné

Papa aujourd’hui c’est ta fête
Avec maman en fermant les yeux
Comme avant je vous vois heureux,
Souvenir profond dans tout mon être.

La nuit je rêve que vous êtes là.
Alors dans mon sommeil je suis heureux
Vous avez comblé tous mes vœux
Et avec moi vous serez toujours là

mardi 5 juin 2012

Océan

Un soir, au bord de l’océan
Regardant voler les goélands
Tranquille et apaisé
Je me pris à rêver.

Ces beaux oiseaux maîtres des airs
En planant maitrisent la mer
Et leurs sarabandes brunes
Vont au-delà de la brume


Sur mon rocher, je contemple
Cette mer qui, à mes pieds se brise,
Gronde au grès de la brise,
Et inonde de son écume ce temple.

Au loin un bateau apparait
Puis disparait et réapparait
Au grès de la houle et du ciel gris
Qui lui lancent comme un défit

Dans le bruit du vent
Et les cris des goélands
Béat, rêvant  je somnole,
Sur mon rocher je m’isole.

Elle est loin ma Méditerranée
Cette mer toujours bleue
Et son ciel crémeux et azuré
Qui, le soir lance mille feux.


Ici je revois Châteaubriant,
Sphinx sur son rocher
Rêvant face à l’océan
Les cheveux ébouriffés.

Nature éternelle
Ou le ciel et la mer
Se mêlent et s’entremêlent
Paysage divin que j’aime


Photos de Quiberon et Belle Ille en mer par beau temps. Caphadock


samedi 2 juin 2012

Maman


Maman tu m’as appris
Que ton plus beau cadeau
Est que je te donne mon cœur.

Maintenant que tu es parti.
Je pense que tout là-haut
Tu as gardé mon cœur.

Moi j’ai gardé ton souvenir.
Il est en moi pour l’éternité.
Tu comblais tous mes désirs
Que je n’avais pas toujours mérités.

Avant, pour nous, la fête des enfants
Durait tous les jours, à longueur d’année
Et moi, comme tous les enfants
Je n’ai jamais su te dire que je t’aimai.

Dimanche c’est la fête des mères.
Je n’ai pas de cadeaux, tu n’en as que faire.
Mais je sais que tu seras là, avec mon père
Et pour moi votre absence sera moins amère.