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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

mercredi 24 décembre 2014

Noël





Voila l'arbre de Noël de 

Caphadock pour vous 

souhaiter de bonnes fêtes et 

un joyeux Noël

mardi 9 décembre 2014

Empire du milieu




Au premier étage du musée d'art oriental de Turin un circuit nous fait traverser plusieurs salles consacrées à l'art chinois axé sur la production de l'art funéraire.

On commence par le vestibule avec une petite sélection de grès du III et IV ème siècle après J.C. considéré comme les plus anciennes productions de céladon connus de nos jours. On voit, ici une "urne de l'âme", réceptacle symbolique de l'esprit du défunt (fin du III siècle après J.C. en grès porcelainé)

La salle suivante présente une importante collection de vases néolithiques. Jarre à deux anses avec décoration d'une créature stylisée (gansu-qinghai), terre cuite orange avec décoration bicolore superposée. 2300 avant J.C. (Est-ce encore côté à l'Argus ?)


Ce vase "Jian" pour chauffer ou refroidir le vin de céréales est en bronze fondu dans des moules et application de lamelles de cuivre rouge (shanxi-henan de la première moitié du V ème siècle avant J.C.)


Vase en forme de cocon décoré par de très vigoureux coups de pinceau représentant un guerrier qui affronte un taureau dans un tourbillon de nuages emblématique du sens du mouvement de l'époque "Han" (terre cuite de la fin du II ème siècle avant J.C.


En suivant notre itinéraire voici un très fragile "arbre aux pièces de monnaie" dont les branches sont réalisées en bronze ajouré partiellement doré sur un socle en terre cuite. (Sichuan du III ème siècle après J.C.


Zhennushou, créature protectrice du tombeau. Henan de la première moitié du VIII ème siècle après J.C. (terre cuite à pâte beige clair, glaçure et pigments sur engobe clair)

Roi Céleste, Chine centro-septentrionale (Shaanxi) de la première moitié du VIII ème siècle après J.C.

Parmi les autres statuettes, toutes inspirées du goût pour le naturalisme qui caractérise l'art des "Tang" figure un haut chameau et son chamelier verni du VIII ème siècle après J.C.


Etranger au visage voilé du VII ème siècle après J.C.

On reprend son souffle pour monter encore un étage pour une autre grande balade.

mardi 2 décembre 2014

Rêve d'Angkor Vat



Nous commençons notre voyage par le rez de chaussé, c'est à dire "l’Asie méridionale" après être passé devant le jardin "zen" de l'entrée ou un petit temps de rêverie m'a dynamisé.

Tout d'abord le Pakistan, plus exactement la vallée du Swat, sur un tumulus funéraire on trouve des chapiteaux en style hybride Gandharien-Corrinthien. Celui-ci est à quatre faces en schiste daterait de l'an 20 après J.C.


Cette tête de Bouddha de 80 cm en stuc polychrome est un exemple du gigantisme de l'art du Gandhara dans les régions afghanes du quatrième siècle après J?C., à l'exemple des désormais perdus Bouddhas de Bamiyan sculptés dans la falaise.


Le parcours nous amène à travers des œuvres de l'Inde ancienne comme ce vase en cloche du Bengale en terre cuite du premier siècle avant J.C.


Panneau qui représente le Tirthankara Parshvanatha des maîtres de la tradition Jaïmiste. Cet exemplaire en grès rouge du premier siècle après J.C. est haut de 77 cm.


Dans l'Inde centrale de Tara (Xème siècle) le personnage féminin le plus célèbre du "Panthéon" Mahayanien dont le nom signifie Etoile (grès beige de 104 cm)


Les Bouddhas Bhumisparshamudra largement représentés en Asie du sud-est évoquent la victoire remportée par l'Illuminé sur le dieu de la mort au moment même qui précède l'illumination. Bouddha de Thaïlande en bronze laqué et doré du XVIIème siècle (107 cm)


Bouddha de Birmanie assis du XVIIIème siècle de l'école Pagon à l'age d'or de l'art Birman.


Bouddha couché en parinirvana témoignant des dernières phases de la production birmane. (bois laqué et doré du XIXème siècle)

Un peu de repos et nous allons monter au premier étage.

Musée d'art oriental de Turin


Lors de ma visite de Turin après avoir visité le musée de l'Egypte ancienne je décide d'aller voir le récent musée de l'art oriental


Le palais Mazzonis est construit entre les 17 et 18 ème siècle au cœur de la vieille ville romaine et médiévale.


Il fut légué en 1830 au comte Clemento Solaro della Margherita. Ouis en 1870 il est la propriété du chevalier Paolo Mazzonis roi du textile.


En 1968 l'entreprise Mazzonis cesse son activité et le palais demeure alors longtemps inutilisé.


En 1980, acheté et restauré par la mairie il accueille les bureaux de l'administration judiciaire entre 1982 et 2001.


C'est donc à cet endroit que l'on décide d'exposer l'ensemble des collections orientales disséminée dans la ville. Le musée de 4 étages sera inauguré le 5 décembre 2008.


Pour une meilleure compréhension les œuvres sont classées en 5 régions, une par étage : 
Rez de chaussée - Asie méridionale 
1 étage - Chine
2 étage - Japon
3 étage - Région himalayenne
4 étage - Pays islamiques.


La visite se fera par région et donc par étage.

jeudi 27 novembre 2014

Petit nid douillet

Il y a deux ou trois ans j'ai installé sur mon balcon, pour les petits oiseaux un petit nid. Aucun oiseau n'est venu.


Mais ho! surprise ce matin un squat dans mon petit nid


Une grosse araignée s'est invitée. C'est une tégénaire complètement inoffensive et peureuse. Je vais la laisser tranquille car avec les deux margouillats hivernant dans un trou quelconque, cet été je serai à l'abri des moustiques

mardi 25 novembre 2014

La Dame du Lac

Fausse pyramide de Snéfrou

Conte égyptien connu aussi sous le nom de « boucle de la rameuse », une histoire racontée par Baefré, fils de Chéops (environ 2550 avant J.C) retransmis en 1600 AJC sur le « Papyrus de Westcar » à Berlin qui présente Snéfrou (2613-2589) sous un jour plus sympathique.

Snéfrou

Un jour Snéfrou s’ennuyant dans son palais fit venir le prêtre lecteur en chef Djadjaemankh pour le distraire. Ce dernier lui suggéra d’aller se promener sur le lac dans un navire manœuvré par « toutes les belles filles de l’intérieur du palais ». Snéfrou trouve l’idée excellente et ordonna aussitôt : « Qu’on m’apporte vingt résilles, et qu’on remette ces résilles à ces femmes quand auront été déposés leurs vêtements et le cœur de sa majesté fut heureux de les voir ramer » (c’est sans doute le plus ancien témoignage de l’utilisation de résilles dans un contexte érotique) 

Snéfrou

Mais la promenade s’interrompit brutalement lorsque l’une des rameuses perdit une pendeloque en turquoise, en forme de poisson, décorant sa natte. Elle s’arrêta de ramer. Le roi offrit de remplacer le bijou. Mais elle voulait le sien. On fit à nouveau appel à Djadjaemankh, pour ses compétences de magicien cette fois. Il écarta l’eau et retrouva la pendeloque posée sur un tesson. La promenade put ainsi reprendre son cours.


Cela me rappelle Moïse traversant la mer Rouge 1000 ans plus tard et, peut-être la fée Vivianne de nos amis bretons au moyen-âge

dimanche 16 novembre 2014

Poésie chinoise

Un petit poème chinois découvert au fil de mes lectures.
C'est un chant "taoïste" de Si K'ang (223-262) pour le rapprochement à la nature.


Un luth et un poème suffisent à mon bonheur.
Errer au loin est un trésor,
Empli de la Voie que je parcours seul
Vers la fin du savoir et du moi.

Tranquille et sans soucis,
Pourquoi chercher autrui ?
Je suis un habitant des montagnes magiques
Qui réjouit sa pensée et nourrit son esprit.



Autre petit poème Tao. 
Promeneurs immortels de Kouo P'ou. (276-324)

Le ravin bleu est profond de mille ans,
Où seul habite un homme de la Voie.
Les chevrons de son toit engendrent les nuages ;
Fenêtres et portes accueillent les vents.

L'homme vit au val des Revenants ;
Il se rince les oreilles à l'eau de la Ying.
Un vent du ciel vient du sud ouest,
Qui ride la rivière en la couvrant d'écailles.

La fée le regarde en souriant,
Et son sourire éclate comme le jade.
"Il n'est plus temps de t'entraîner en boitant :
L'essentiel est de connaître ta voie."

mercredi 12 novembre 2014

TCHOURI



Là !  Là!  Regarde !!!
Non tu ne verras pas
Elle est trop petite,
Elle est trop loin


C'est Tchouri
L'image de notre Terre
à sa création,
une grosse pomme de terre de 20 kilomètres


Des chercheurs, des savants
encore plus curieux que moi
ont voulu la voir de prés
et voir ce qu'elle a dans le ventre



Mais Tchouri est à plus de 500 millions de kilomètres.
Ils ont construit Rosetta puis l'ont lancé.
Elle a parcouru 6,5 milliards de kilomètres en plus de 10 ans


Arrivée à 20 kilomètres elle a envoyé sa petite Philae enfin Tchouri n'est plus seule.
Pour y arriver il a fallu jouer avec l'attraction de plusieurs planètes car le réservoir de carburant est trop petit pour faire autant de chemin et prendre assez de vitesse et Tchouri n'a même pas l'importance dans l’univers d'une tête d'épingle sur Mars

INCROYABLE C'EST RÉUSSI

vendredi 7 novembre 2014

Croisières parisiennes suite

Après notre retour à notre point de départ nous embarquons quelques personnes et nous voila reparti.


Après le vaste bassin de La Villette nous nous dirigeons vers un petit canal qui semble fermé.


La 1ère écluse qu'on découvre s'appelle "Jaurès" ; Trait d'union entre le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, l'écluse double Jaurès est le premier des neuf paliers qui rattrapent les 25 mètres de dénivelé jusqu'à la Seine. Pour les spécialistes, dans cette partie, le canal coule dans un pont-aqueduc qui repose sur 600 piliers de 8 à 10 mètres de hauteur


On dit que Léonard de Vinci fut l'inventeur de l'écluse à sas en 1495. Les premières écluses de ce genre apparaissent en France en 1528 sur la rivière d'Ourcq. Celle-ci comporte un bassin, le sas, doté de portes à ses extrémités....


En franchissant l'écluse on passe sous le métro


Puis sous le pont tunnel
Voûte "Lafayette"


Nous débouchons sur un plan d'eau plus vaste qui avait servi de débarcadère, je pense pour l'ancien marché de La Villette.


Une caserne de pompiers occupe un long bâtiment le long du canal et on passe en plein exercice de "grande échelle".


Nous arrivons à l'écluse double "des morts" qui doit son nom à deux lieux situés à proximité : un cimetière mérovingien et le sinistre mais célèbre gibet de Montfaucon, principale potence des rois de France, détruite en 1760....



Le canal prend un virage vers la gauche et on s’aperçoit que le canal est plus haut que le sol des maisons alors attention à la mauvaise régulation de l'eau



Suite au virage on arrive au plus beau, à mon avis, passage du canal.


L'écluse double des Recollets qui doit son nom à la proximité de l'ancien couvent des Récollets. L'écluse et la passerelle ont été rendues célèbres par Arletty et Louis Jouvet dans le film de Marcel Carné, l'Hôtel du Nord ce qui donne une certaine atmosphèreatmosphère, atmosphère.


Le décor exceptionnel du canal Saint-Martin a inspiré de nombreux cinéastes et décorateurs, dont Marcel Carné pour le film "Hôtel du Nord". Le chef décorateur, Alexandre Trauner, avait reproduit fidèlement dans les studios de Boulogne-Billancourt le quartier du quai de Jemmapes et l'hôtel du Nord.


Le premier des deux ponts tournant, celui de "La Grange aux Belles"


Le deuxième est celui de la rue Dieu. Cette rue a pris le nom, depuis son ouverture en 1867, du général Dieu, mort des suites de ses blessures qu’il avait reçues à la bataille de Solférino (1859).


Nous arrivons à la dernière écluse de notre parcours, l'écluse du Temple qui nous permettra de passer sous la voûte du Temple


C'est l'entrée d'un long tunnel


A gauche la maison de l'éclusier. C'est ici qu'est centralisé toutes les manœuvres des écluses et des ponts


Nous voila dans le tunnel. Construite dans sa partie la plus longue par Haussmann, et rallongée en 1906, la voûte souterraine suit le tracé des boulevards Jules Ferry et Richard Lenoir. La partie située sous la Colonne de Juillet est la plus ancienne (1835).
 

 Les puits de lumière ont été conçus pour éclairer les "haleurs" qui remorquaient les bateaux dans le canal.


Nous passons sous la "Colonne de Juillet de la Bastille. La colonne de Juillet a été érigée en mémoire des 504 victimes des 3 Glorieuses (1830) mais aussi la momie que Bonaparte ramena d’Egypte et qui est arrivé là par erreur. Dans ses soubassements se trouve une crypte où ont été déposés les corps des victimes des révolutions de 1830 et de 1848. On aperçoit les grilles de cette crypte dans la partie souterraine du canal


On est au terme de notre voyage. Le bassin de l'Arsenal, qui est situé dans le prolongement du canal Saint-Martin, a été  creusé en 1805 à l'emplacement des fossés de l'enceinte de Charles V. Ce fossé conduisait l'eau de la Seine à la Bastille. Ce n'est qu'en 1825 qu'il fut achevé en raison des contraintes imposées par la très forte urbanisation. Il était l'axe central de tout un quartier d'artisans


Au milieu du port la passerelle Mornay permet aux piétons d'éviter un long détours pour passer de l'autre coté. Elle a été construite en 1825.


Le plan d'eau de l'Arsenal se trouve à 3 mètres au dessus de la Seine. L'écluse Saint Maurice est donc la dernière pour accéder à la Seine.
Pour justifier ma "route du rhum" je n'ai plus qu'à aller en boire un petit.