En fouillant dans de vieux papiers de mon père, mon attention est attirée par une copie (ci-dessous) d'un tableau que lui aurait donné un peintre alors qu'il gérait le restaurant des "Facultés" Rue de Marseille à Lyon entre les deux guerres.
En regardant en bas à droite je lis "Victor Charreton", ce qui m'amène à faire des recherches sur ce peintre et découvre un univers extraordinaire.
Victor Charreton est un peintre paysagiste auvergnat né à Bourgoin en 1864
L'artiste
manifeste très tôt le goût pour la poésie et la peinture. Ses études de droit le conduisent au métier d'avoué à la cour d'appel de Lyon. En 1894 il débute au salon de la "Société Lyonnaise des Beaux Arts" jusque en 1902. Il vend alors son étude pour se consacrer uniquement à la peinture
En 1903 il co-fonde avec le peintre Bonnard le salon d'Automne. Son succès est rapide et sa réputation dépasse vite le cercle des salons. Il est décoré de la "Légion d'Honneur" au titre de peintre en 1914
Victor Charreton a conseillé et influencé de nombreux peintres. L'Auvergne
le séduit par l'âpreté de ses paysages et la luminosité de ses couleurs. Avec le peintre Léon Boudal curé de Murol dont voici un tableau
il fonde l'Ecole de Murol qui attire de nombreux artistes de tous horizons séduits par ce néo-impressionnisme qui exprime si bien la simplicité crue et la lumière des paysages auvergnats.
Le pensionnaire de l'école J. Mario Pérouse a produit cette caricature de l'école en marche
Victor Charreton meurt en 1936 à Clermont-Ferrant. On trouve ses œuvres dans les plus grands musées mais si vous passez du coté du lac Falbon à Murols faites une halte au musée de l'école des peintres de Murols et ne pas oublier l'église décorée par l'abbé Boudal
(voir site internet Victor Charreton)
Victor Charreton a conseillé et influencé de nombreux peintres. L'Auvergne
le séduit par l'âpreté de ses paysages et la luminosité de ses couleurs. Avec le peintre Léon Boudal curé de Murol dont voici un tableau
il fonde l'Ecole de Murol qui attire de nombreux artistes de tous horizons séduits par ce néo-impressionnisme qui exprime si bien la simplicité crue et la lumière des paysages auvergnats.
Le pensionnaire de l'école J. Mario Pérouse a produit cette caricature de l'école en marche
Victor Charreton meurt en 1936 à Clermont-Ferrant. On trouve ses œuvres dans les plus grands musées mais si vous passez du coté du lac Falbon à Murols faites une halte au musée de l'école des peintres de Murols et ne pas oublier l'église décorée par l'abbé Boudal
(voir site internet Victor Charreton)
Toujours intéressant et même émouvant de découvrir tant de talents modestes qui ont oeuvré dans le sillage des maîtres tout en gardant une dextérité une belle fraîcheur de composition et le plaisir personnel de s'exprimer
RépondreSupprimerMerci Bernard
Je suis sur qu'en fouillant dans les vieux greniers on trouverait un des plus beaux musées du monde
SupprimerLe premier paysage enneigé est superbe et le second, plus triste, est tout aussi intéressant. Dans les deux on devine l'influence de Gauguin (voir ici) avec pour le premier un effet de pointillisme à la Seurat.
RépondreSupprimerQuant au paysage printanier, il est diablement impressionniste on dirait un Monet.
Quelle chance de posséder un Charreton !
Je pense que mon "Chareton" n'est pas un original mais il est vrai que ce peintre est impressionnant
SupprimerD'après ce que j'ai pu voir en me livrant à une enquête approfondie sur internet, un doute subsiste.
Supprimer« Les Toits de Murol sous la Neige, Matin de Givre » mesure 92 x 73cm.
La seule façon de savoir si vous êtes en possession d'une superbe copie, ou de l'original, serait de poser la question au docteur Robert Chatin, le président de l'Association des Amis de Victor Charreton et l'auteur du Catalogue Raisonné de ce peintre en 2 tomes.
Coordonnées du Dr Chatin ici.
Tenez-moi au courant, je suis bien curieuse de savoir si c'est réellement une copie, ou pas !...
Il s'agit surement d'une copie ou d'une reproduction car de taille inférieure à l'original
Supprimermais pour moi il a été donné à mon père, d'après lui, par le peintre à Lyon dans son restaurant. Cela se passe dans les années 20.