J'ai eu, dans ma vie, un chat.
C'était lors de mon service en Algérie.
Il était tout jeune, espiègle et délicat
Sauf lorsqu'il attrapait les souris.
En manque d'imagination je l'appelait "Miaou".
Il m'avait apprivoisé en venant on ne sait d'où.
Toujours collé à mes basques
Je m'amusait de ses frasques.
Mais à l'armée la mutation est venue.
Je pense que mes copains en ont pris soin
Et qu'il n'a jamais manqué de rien
Mais pour moi, à tout jamais Miaou a disparu.
Depuis je n'ai plus eu de chat,
Je n'ai plus voulu de chat
Car le souvenir m'en empêcha
Et m'en empêchera jusqu'à mon trépas.
Là je reverrais, peut être Miaou.
Caphadock
bonjour Capitaine, ému de vous lire et partage ce sentiment, merci
RépondreSupprimerMerci Thige
SupprimerIl y a à peine 50 ans
Pourquoi ne pas essayer encore d'avoir un bon copain c'est important mais contraignant pour se déplacer aussi, pour un aventurier
RépondreSupprimerOui Arlette il y a aussi de ça
SupprimerCher Caphadock, le poème raconte si bien votre sentiment.Et la photo qui l'accompagne, j'aime beaucoup.
SupprimerPensées vers vous
Merci Brigitte. C'était il y a 50 ans ce chat s'était fait un copain impossible à photographier avec ma boite Kodak. Il s'agit d'un caméléon. Il me reste un e très mauvaise photo que je publierai peut être un jour.
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