Henri IV

Visitant la cathédrale Saint Etienne de Bourges je tombe sur cette statue, spontanément je dis suffisamment fort pour que mon voisin entende : Tient voilà Henri IV !!!

Que nenni ! Me dit mon voisin

Alors qui c'est ?

Mon voisin par hasard est le maître conférencier de la cathédrale alors il m'explique :

François de La Grange d'Arquian, dit le maréchal de Montigny, (né vers 1554 et mort en 1617), seigneur de Montigny et de Séry, baron des Aix en Berry, était un militaire français des XVIIe et XVIIIe siècles.

Il fut un des principaux donateurs pour embellir la cathédrale

Mort à 63 ans son corps fut enterré dans une chapelle de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges.

Le penseur de Rodin

Non ce n'est pas le "Penseur de Rodin" mais qui est-ce?

Ou ai-je bien pu prendre cette photo?

Bravo Christine et Oxygène

 Ce Louis XI date en effet de 1884, il a été fondu par les frères Thébaut, les maîtres de cet art à l'époque. il fut exposé au salon de la sculpture de 1884 et a été souvent déplacé à travers la ville de Bourges

La Saint Valentin

Rose est née dans une rose

Toute rose

Elle n’était pas bien grosse

Mais très belle

Entre les pétales parfumés

Mais si belle

Fraîche et douce comme la rosée

 Belle

Au milieu du bouquet je la vis

Toute belle

Médusé tendrement je la pris

Si belle

Passants qui passez, regardez

Dans les roses

Et n’oubliez pas de chercher

Le cœur de Rose

Photo de Bertrand pour tous mes amies et amis

Univers

L'infiniment grand ressemblant tellement à l'infiniment petit il m'est difficile de me situer.

 Suis-je une minuscule chose de l'infiniment grand ou un géant de l'infiniment petit ? Quelle est notre place à l'échelle du temps car le temps et la matière se décomposent, il me semble, de la même façon ? 

Que sont nos guerres, nos bombes atomiques ou nos états d'âmes dans tout ça ? 

Nous sommes si insignifiants et pourtant si importants car nous sommes un maillon de cette chose, mais un si petit maillon.

Campagne présidentielle

Vu la tournure de la campagne électorale je ne peut m'empêcher de repasser cet article  émis il y a quelques temps

Les hommes politiques dans le bain

Résonnent et parlent comme des pantins

Ils gesticulent, crient et brassent l’air

Devant la foule à leur pied…….. Parterre.

Ces pantins ne sont pas faits par Gepetto

Marionnettiste de Pinocchio

Dommage car nous assisterions médusé

A une floraison équatoriale de nez

Certains seraient obligés pour leur appendice

De l’équiper de roulettes

Ou de pousser une brouette

Et jusqu’à la lie ils boiraient le calice

Edmond Rostand devrait revoir sa copie

Cyrano et son nez entrant dans l’oubli

Et surtout comment pourrions nous marcher

Au milieu de ces nez sans les écraser

Les hommes politiques et leurs programmes

Austères, insipides, techniques et infâmes

Nous amèneraient comme toujours à la crise

Mais dans une certaine allégresse qui serait de mise

Les victimes de leur politique

Au moins pourraient rires

En attendant qu’ils trouvent emploi

Pour la parfumerie, cela va de soi.

Le pin

Il est mort ce pin séculaire.

Contrairement au roseau,

De plier il n’avait que faire.

Et donc la terre sera son tombeau.

Depuis plus d’un siècle il trônait,

Des tempêtes, pourquoi s'en faire,

Trop entêté telle fut sa destinée.

De la puissance peut-on se satisfaire ?

N’ayant pas connu le chêne de La Fontaine

Il n’a pas du savoir que faire.

Cela est très souvent la destinée

De ceux qui n’ont pas d’humilité.

Larios

Le chat est un félin.

Il n’est jamais soumis.

Le chat est un coquin

Qui joue avec les souris.

La journée c’est un paresseux,

Décontracté, affalé il ronronne,

Il snobe, prétentieux,

Aux aguets il frissonne.

Il travaille la nuit

Car la nuit est son domaine

Dans l’obscurité son œil luit

Et c’est là qu’il fait des fredaines.

Mais le jour d’une patiente absolue

Il joue avec les enfants,

Envoie sa patte velue,

Douce, les griffes en dedans.

Il aime les câlins,

Se frotte à la main

Caressant son poil soyeux.

Il ronronne et semble heureux.

On l’avait appelé « Larios »

Car il jouait à la balle tout bébé

Comme le joueur de foot à la télé

Alors le match était entre les enfants et Larios

C’était il y a quarante ans,

Mort de vieillesse, cependant

Il a été heureux

Et nous étions heureux

Brrrr !!!

Brrrr !!! Brrrr !!!

Il fait froid.

Les couleurs chaudes de l'automne 

Ont été remplacées.

La nature est aux abois,

Nous frissonnons sous les chaumes

Brrrr !!! Brrrr !!!

Il fait froid.

L'homme va chercher du bois,

La cheminée lance ses pépites d'or

Au bord le chat dort.

L'homme chargé de bois

Ouvre la porte,

Entre et le froid

Nous emporte.

Brrrr !!! Brrrr !!!

Ferme la porte vite !!!

Le chat s'étire ...

L'homme se fait sécher

Devant la cheminée.

Dehors il n'y a plus d'oiseaux,

Plus de papillons.

Tout est frissons,

Il ne fait pas chaud

Brrrr !!! Brrrr !!!

Ou est l'été

La chaleur s'en est allé.

Regardant par la fenêtre de la maison

L'homme attend d'autres horizons

                                                                                                                Caphadock

Saint Raphaël sous la neige le 11/02/2010
Cette année trop peu de neige