Qui êtes-vous ?

Ma photo
Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

mardi 1 septembre 2015

Mauvais garçon et l'école




Pour la rentrée des classes me revient à l'idée, chaque année le poète François de Moncorbier, dit François Villon qui a vécu approximativement entre l'année 1430 et l'année 1463. On croit savoir qu'encore enfant il perdit son père et qu'un chanoine de Saint Benoît le Bétourné commit l'imprudence de recueillir cet enfant insoumis qui devait, en plus de quelques autres méfaits notoires (vols et assassinats) apporter quelques-unes des pages les plus scandaleusement vivantes de la poésie française de tous les temps. Plus immorale encore, la légende veut qu'il doive à un poète et à la poésie d'avoir la vie sauve. Après avoir agressé un notaire, (et ce qui est pire, un notaire pontifical) il fut arrêté et condamné à la pendaison, mais Charles d'Orléans poète et roi de France, pour avoir été enthousiasmé par sa « Ballade des Pendus », lui aurait accordé sa grâce.




François Villon se présentant lui-même en attendant d'être pendu ce qui heureusement n'arriva pas.

Je suis François, dont il me poise,
Né de Paris emprés Pontoise,
Et de la corde d'une toise
Saura mon col que mon cul poise.

Je suis Français et cela me pèse
Né à Paris près de Pontoise
Et de la corde d'une toise
Mon cou saura ce que pèse mon cu
l



Écoliers, lycéens, étudiants, si vous ne voulez pas, à la fin de votre vie nourrir les mêmes regrets que Villon, suivez les conseils soyez des élèves studieux et appliqués ! Et si, décidément vous n'y parvenez pas, votre seule excuse sera d'avoir, autant que lui du génie, ce qui n'est pas à la portée du premier venu.

Ho ! Dieu, si j'eusse étudié
Au temps de ma jeunesse folle
Et à bonnes mœurs de vie,
J'eusse maison et couche molle !
Mais quoi ! Je fuyais l'école
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
A peu que le cœur ne me fend.






2 commentaires:

  1. Un temps où les mauvais élèves avaient un bien grand talent...
    bonne rentrée à tous les élèves
    une ex crancre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai pour ma part très vite compris que pour ne pas passer le bac il fallait apprendre à nager aussi la buissonnière, la forêt et la mer étaient mon école

      Supprimer