Qui êtes-vous ?

Ma photo
Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

dimanche 10 juillet 2011

les fontaines


L'été, comme l'herbe de la Pampa l'eau des fontaines monte vers le ciel.


A Fréjus plage le jet d'eau du monument de l'Armée d'Afrique


Albi jeux d'eau place du Vigan


Toujours à Albi au bout de la place du Vigan cette magnifique fontaine


La villa Marie au bas de Fréjus, sa pièce d'eau et sa pleureuse.


Place centrale de Fréjus la fontaine aux pigeons déjà relatée dans ce blog


Arles, espace Van Gogh, petite fontaine au milieu des fleurs


Vals les Bains son Geyser, jet d'eau intermittent


Mais aussi au bout du parc cette belle fontaine


Nous sommes ici à Sarre louis en Allemagne


Et toujours plus étrange, toujours à Sarre louis l'eau sortant des remparts est distribuée par monsieur, madame et leur fils


A Grenoble, devant les halles une belle fontaine


Mais plus loin, place Grenette, une autre plus imposante


Nous sommes ici à Paris porte de Pantin devant la grande halle


Je terminerai par Monaco, sur le rocher non loin du musée océanographique dans le magnifique parc surplombant la mer

mercredi 6 juillet 2011

Canicule

Été

Chaleur
Canicule
Je brule
Deux mois
En émoi

Vacances

Bousculées
Assoiffées
Brûlées
Envahies
De touristes

Juillet

Soleil,
Soleil
Luminosité
Les yeux
Embrumés

Aout

Je suis
Out
Je suis
Cuit
Tout est sec

Octobre

Enfin pour moi
Vacances
En Bretagne
Pluie,
 Fraicheur
Ciels gris
Le top … Quoi !!!
                                                                 Caphadock



mercredi 29 juin 2011

Lie Tseu

Suite a mon précédent article et en lisant le "Traité du vide parfait" de Lie Tseu, philosophe chinois de 450 avant J.C. j'ai retenu ce passage :

Le laboureur suit les saisons, le marchand tire des profits, l’artisan utilise des techniques, le fonctionnaire recherche du pouvoir, comme caractéristique de leurs activités.
Le laboureur connaît inondations et sécheresse, le marchand connaît profits et pertes, l’artisan connaît succès ou échec, le fonctionnaire connaît louanges ou blâme, comme manifestation du destin


mardi 28 juin 2011

Marchand de glaces


Pris dans "National géographic" cette photo de Lior Patel
Ce vendeur de glaces grec me semble sublime à coté du déficit de son pays.
La Grèce est un fabuleux pays de paysages et d'histoire. C'est un pays qui nous a tout appris et je souhaite de tout coeur qu'ils sortent de leurs difficultés

lundi 27 juin 2011

A la ferme

Promenade dans une ferme


Il y a des vaches


Des oies


Une vieille charrette et son cheval


Des chèvres


Un gros cochon


Une truie imposante


Et même des pigeons

Mais quelle est cette ferme qui est passé à la télé et ou se trouve-t-elle ?


Il s'agit de la ferme du Hameau de la Reine dans le parc de Versailles près des Trianons



vendredi 24 juin 2011

La retraite

Ne rien faire
Mais bien le faire
C’est le secret
Qui est demandé
Aux seniors
Pour une retraite en or

Après avoir travaillé,
Trimé toute une vie
Comment résister
A cette envie
D’une retraite méritée
Qui va arriver


Celeyran un vieux - Toulouse Lautrec musée d'Albi



La retraite va nous occuper
Bien au-delà qu’espéré
L’occupation, jadis programmée
Est soudain désordonnée
Les loisirs, rares autrefois,
Nous laissent pantois.

Mais que dire de l’âge
Nous empêchant
De faire sans dommage
Les occupations physiques.
Cela nous condamne à nos dépends
A calmer nos élans énergiques.

Vieille femme sur un banc - Toulouse Lautrec musée d'Albi

Durant notre activité
On avait programmé :
« A la retraite on fera ci ou ça »
Mais bien souvent le moment venu,
L’âge aidant, ça ne marche pas
Allons donc au-delà pour ne pas être déçu

Mes dix ans de retraite,
Je les échangerai volontiers
Contre ma jeunesse retrouvée.
La retraite est l’aboutissement d’une vie
Et après tant d’années travaillées,
Brutalement tombé dans l’oubli ?

                                                                                    Caphadock

jeudi 23 juin 2011

Ma Provence

Dans ma Provence l'air est emplit de lavandes sauvages
Dans ma campagne les couleurs et les odeurs surnagent
Les cigales et les oiseaux m’invitent à leur ramage.

Près de la mer sur les roches rouges les pins se penchent
Pays des goélands planants dans les grands vents
C’est ma Provence multicolore tant aimée, dont je dépends


Les peintres ont peint ses couleurs,
Les musiciens ont traduit ses rumeurs
Et le poète en a imprégné son cœur.


Quand, descendant la vallée du Rhône de je ne sais où
Arrivant dans le Vaucluse, m’envahit un bien être fou
Mes senteurs, mes couleurs deviennent familières


Ma belle nature, parfois saccagée, non protégée
Résiste comme elle peut contre les agressions
Contre le béton qui ne cesse de la dégrader


Les cigales sont retranchées dans les restes de foret
Sur la cote les accès à la mer sont plus malaisés
Mais les pins poussent toujours sur les rochers


Une chose dominera toujours : la luminosité
Van Gogh, Renoir, Cézanne t’ont immortalisé
Oh ! Ma Provence, belle, belle et par moi adorée.

                                                                                 Caphadock

mardi 21 juin 2011

Victor Hugo

Ce tableau de Albert Marquet vu lors d'une exposition à Saint Raphaël. Il s'agit de Bab-el-Oued vu de Montplaisant qui m'emmène,je ne sais pourquoi à ce poème de Victor Hugo que je viens de découvrir.


Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort.
Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit.

La voix plus haute
Semble un grelot.
D'un nain qui saute
C'est le galop.
Il fuit, s'élance,
Puis en cadence
Sur un pied danse
Au bout d'un flot.

La rumeur approche,
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit,
Comme un bruit de foule
Qui tonne et qui roule
Et tantôt s'écroule
Et tantôt grandit.

Dieu! La voix sépulcrale
Des Djinns!... - Quel bruit ils font!
Fuyons sous la spirale
De l'escalier profond!
Déjà s'éteint ma lampe,
Et l'ombre de la rampe..
Qui le long du mur rampe,
Monte jusqu'au plafond.

C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant.
Les ifs, que leur vol fracasse,
Craquent comme un pin brûlant.
Leur troupeau lourd et rapide,
Volant dans l'espace vide,
Semble un nuage livide
Qui porte un éclair au flanc.

Ils sont tout près! - Tenons fermée
Cette salle ou nous les narguons
Quel bruit dehors! Hideuse armée
De vampires et de dragons!
La poutre du toit descellée
Ploie ainsi qu'une herbe mouillée,
Et la vieille porte rouillée,
Tremble, à déraciner ses gonds.

Cris de l'enfer! Voix qui hurle et qui pleure!
L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,
Sans doute, o ciel! S’abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée,
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon!

Prophète! Si ta main me sauve
De ces impurs démons des soirs,
J'irai prosterner mon front chauve
Devant tes sacrés encensoirs!
Fais que sur ces portes fidèles
Meure leur souffle d'étincelles,
Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes
Grince et crie à ces vitraux noirs!

Ils sont passés! - Leur cohorte
S'envole et fuit, et leurs pieds
Cessent de battre ma porte
De leurs coups multipliés.
L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans les forêts prochaines
Frissonnent tous les grands chênes,
Sous leur vol de feu pliés!

De leurs ailes lointaines
Le battement décroît.
Si confus dans les plaines,
Si faible, que l'on croit
Ouïr la sauterelle
Crier d'une voix grêle
Ou pétiller la grêle
Sur le plomb d'un vieux toit.

D'étranges syllabes
Nous viennent encor.
Ainsi, des Arabes
Quand sonne le cor,
Un chant sur la grève
Par instants s'élève,
Et l'enfant qui rêve
Fait des rêves d'or.

Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leur pas;
Leur essaim gronde;
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.

Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord;
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.

On doute
La nuit...
J'écoute: -
Tout fuit,
Tout passe;
L'espace
Efface
Le bruit.

vendredi 17 juin 2011

Poème arabe 5

Puisse l’angoisse éprouvée le soir
Se dissiper par un soulagement prochain !
Le peureux trouvera quiétude, le prisonnier sa liberté
Et l’exilé revivra parmi les siens.
Puissent les vents réaliser nos souhaits !
Le vent du nord nous informes lorsqu’il vient jusqu’à nous
Le vent du sud dit à nos proches que nous sommes en vie.
Si aujourd’hui le cœur n’y est plus,
Proche est le lendemain pour celui qui attend.
                                                                               Hudba ibn Khashram


Certaines gens pétris de haine, on dirait
Que la braise des passions éclaire leurs entrailles.
Envers et contre nous leurs poitrines frémissent
Comme une marmite sur les flammes.
                                                                 Hassâm ibn Thâbit al-Ansârî

Paris insolite

Ce matin j'emmène mon fils à "Pompidou"
Sorti de l’hôtel rue Saint Honoré la statue de Gaspard de Coligny, après un petit rappel à l'histoire et à la Saint Barthélémy nous remontons vers Saint Eustache.


Arrivé à Saint Eustache mon fils voulant aller à la FNAC nous passons devant cette tête sans nous arrêter. Il s'agit de la "Tête" par Henri Miller


Un peu plus loin nous entrons dans la FNAC des Halles et comme je n'ai pas trop envi de le suivre je l'attend dans le hall d'entrée et là deux colonnes entourées de mosaïque.
Une représente une brebis


Et l'autre un chien bien mignon


Nous sortons enfin et après avoir traversé le Boulevard Sébastopol nous arrivons enfin à Pompidou
Une succession d'escaliers roulants nous amène à la terrasse du sommet


La terrasse est un bar, nous prenons une boisson et admirons à nos pieds la pièce d'eau et l'église Saint Merry


Et la tour Saint Jacques


En redescendant nous passons par le musée dont voici quelques salles