L'année passe
Que l'hiver trépasse
Que la rosée remplace le givre
Que la nature recommence à vivre.
Ah! La nouvelle année
Que nous prépare-t-elle?
Une brassée de bonnes nouvelles?
Utopiques où réelles?
Malheureusement si le genre humain
Dans tout le monde animal
Est tout puisssant pour faire le bien
Il l'est aussi pour faire le mal.
Les humains sont bien malades.
Ils sont envahis de métastases
Car ils sont atteints d'un cancer délirant
Causé par le mélanome de l'argent.
A quand le geste gratuit?
Le respect d'autrui?
Moi, je voudrai, aujourd'hui,
Ne plus être dans l'utopie.
Pourquoi la bonne pensée
Vient, souvent, des ermites
Alors que les foules préssées
Jamais ne les imitent?
Pourquoi telle où telle religion,
Telle où telle politique
Prennent le pas sur la raison
Et bafouent toutes les étiques
Certes cruels sont les animaux
Car vivre sont leurs raisons
Ils n'ont ni politique ni religion,
La survie est leur seul mot
L'homme, lui, extermine ses opposants
Il veut, du monde, être le tout puissant
Mais quand il sera tout seul, sans oppositions
Que lui restera-t-il de ses ambitions.
Je croix en l'avenir de nos concitoyens,
Vous allez dire que je suis utopiste
Mais, hélas! C'est le seul moyen
Que j'ai d'être optimiste.
Caphadock
"Guernica" Pablo Picasso 1937
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