Souvenir de balades parmi les dunes. J'avais vingt ans
L'erg tapissé de sable fin
Dessine des rides sans fin.
Au milieu des barkhanes,
Petites dunes en demi lune,
Dans le dédale de l'erg d'Issouane,
Le vent soulève la poussière brune.
Pas d'eau, pas d'ombre,
Soleil et sable brulant
Sont comme une tombe.
Aucun être n'est présent.
Regardons de plus près.
Sur le sable des traces
De griffures, dans cet espace,
De bêtes jusqu'au soir cachées
Animaux sortant dès le soleil couché.
Dans la froidure de la nuit
L'erg foisonne de bruits :
Fennecs, serpents, araignées.
Les dromadaires, blottis accroupis,
La tête haute, semblant sommeiller
En veillant sur les touaregs assoupis
Sous un ciel de mille étoiles constéllé
Au matin le vent s'est levé.
Les dromadaires n'ont pas bougés.
Le soleil dans le ciel est caché
Par des volutes de sable envolés
On a du mal à voir, à respirer.
Le sable de partout pénètre.
Hommes et chameaux agglutinés
N'osent plus respirer.
La tempête de sable peut durer
Des nuits et des jours entiers.
Jusqu'au matin, ou, hommes et bêtes
A demi ensevelis par le sable,
Se frottant les yeux poussièreux
Voient que le soleil s'installe
Beaux souvenirs Capitaine ! :-) et que je partage,à bientôt:thibault
RépondreSupprimerC'est un autre monde que tu nous présentes ici Caphadock . On ressent la chaleur avec tes photos de sable et de dune...
RépondreSupprimerThige et Oxygène
RépondreSupprimerLe Sahara terre nue et stérile apparemment sans intérêt agit comme une drogue. Cinquante ans après je l'ai toujours au plus profond de moi.
Merci de la visite et bonne journée