La deuxième ville de Belle Ile est Sauzon forte de 877 habitants. C'est sur son territoire que se trouve la pointe des Poulins chère à Sarah Bernhardt mais aussi la grotte de l'Apothicairerie sur la cote sauvage
Cette grotte est appelée ainsi à cause des concrétion à l'intérieur qui font penser aux étagères d'un apothicaire.
Seulement, pour des raisons de sécurité la grotte est fermée aussi je me contente de photos prise du haut de la falaise
Bon! Quittons cette cote sauvage pour aller de l'autre cote sur la cote face à Quiberon et ou se trouve le petit port de Sauzon
Au passage, au bord de la route les deux seuls menhirs de l'île. Ils sont taillés dans de grands blocs de micaschiste local. Voila Jean
Et voila Jeanne. Mais le couple a du avoir quelques différents car il sont éloignés l'un de l'autre d'environ un kilomètre
Au passage, au bord de la route les deux seuls menhirs de l'île. Ils sont taillés dans de grands blocs de micaschiste local. Voila Jean
Et voila Jeanne. Mais le couple a du avoir quelques différents car il sont éloignés l'un de l'autre d'environ un kilomètre
Nous arrivons à Sauzon. Le port, bien défendu des vents dominants, a eu très tôt un rôle d'abri et, il y a 2000 ans, l'aber de Sauzon permet déjà aux bâtiments vénètes de s’abriter. Puis, à la suite de la décadence romaine (les Romains ont d' ailleurs laissé à Belle-île l'antique nom de Vindilis), les saxons, pillards des mers, font de Sauzon leur repaire.
Dès la fin du IIIème siècle, les Saxons lançaient chaque année, sur l'océan, des milliers de barques montées par des pirates avides de pillage. Pendant plus de deux siècles et demi, l'aber de Sauzon, d'un accès facile et d'un abri très sûr, leur servit de base opérationnelle. De ce havre, ils se jetaient sur de nombreux sites de la côte continentale. Chargés de butin, ils revenaient au port où ils ont séjourné assez longtemps, puisqu’ 'ils ont laissé au bourg le nom que l'on connaît encore actuellement.
Les Bretons chassés de Grande-Bretagne, ont réellement marqué l'Armorique dès le IVè siècle, tout d' abord, en s’installant : ils receltisent la région, la christianisent en fondant des évêchés, et lui donnent leur nom : Bretagne. C’est de cette époque qu 'ont survécu les traditions, les noms de familles et les noms de lieux, et c'est aussi le cas pour Sauzon. Les habitants ont toujours préféré la pêche à la culture.
La paroisse créée en 1708 est érigée en commune du canton de Belle-Ile et du district d'Auray en 1790.
En 1831, le roi louis-Philippe accorde les crédits nécessaires à l'aménagement du port et en reconnaissance, le nom de Port-Philippe lui fut imposé en l'honneur du roi. Ce vocable ne fut jamais réellement adopté par la population si bien qu'en décembre1894, le conseil municipal, sous l'égide du maire Léandre le Gallen, demanda que Sauzon retrouve son nom authentique et en obtint le rétablissement le 10 avril 1895.
L'installation de trois conserveries de poissons à partir de 1843, confirme la vocation de port de pêche de Sauzon (qui comptait près de 130 chaloupes à cette époque) et correspond pour le bourg à une forte période d'activité et de développement, notamment urbain avec la construction ou la rénovation des maisons situées le long du quai, se caractérisant par leur structure à deux étages, trait typique des agglomérations côtières vouées à la pêche. Aujourd'hui, son rôle de port de plaisance se développe, et le port est l'une des escales préférées des plaisanciers du Golfe du Morbihan ou de plus loin (Anglais, Allemands, Hollandais...) et la commune reçoit lors de la période estivale de nombreux touristes, qui font de l’hôtellerie et du tourisme résidentiel une forte activité.
C'est le moment de retourner au Palais et prendre le bateau pour Port Navalo
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