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mardi 11 janvier 2011

François de Moncorbier

François de Moncorbier, dit François Villon a vécu approximativement entre l'année 1430 et 1463, année ou il disparait sans laisser de trace. On croit savoir qu'encore enfant il perdit son père et qu'un chanoine de Saint Benoit le Bétourné commit l'imprudence de recueillir cet enfant insoumis qui devait, en plus de quelques autres méfaits notoires (vols et assassinats) apporter quelques unes des pages les plus scandaleusement vivantes de la poésie française de tous les temps. Plus immorale encore la légende veut qu'il doive à un poète et à la poésie d'avoir la vie sauve.

 



Après avoir agressé un notaire, et ce qui est pire, un notaire pontifical, il fut arrété et condamné à la pendaison, mais Charles d'Orléans poète et roi de France, pour avoir été enthousiasmé par sa "Ballade des pendus", lui aurait accordé sa grâce.
François Villon se présente ainsi lui même en attendant d'être pendu ce qui heureusement n'arriva pas

Je suis François, dont il me poise,
Né de Paris emprès Pontoise,
 Et de la corde d'une toise 
Saura mon col que mon cul poise

Que l'on peut traduire par :

Je suis Français cela me pèse
Né à Paris près de Pontoise
Et de la corde d'une toise
Mon cou saura ce que pèse mon cul.

 Écoliers, lycéens, étudiants, si vous ne voulez pas, à la fin de votre vie nourrir les mêmes regrets que François Villon, soyez des élèves studieux et appliqués. Et si, décidément vous n'y arrivez pas, votre seule excuse sera d'avoir, autant que lui du génie, ce qui n'est pas à la portée du premier venu ce que François à dit en ces termes :

 
Ho ! Dieu, si j'eusse étudié
Au temps de ma jeunesse folle
Et à bonne mœurs de vie,
J'eusse maison et couche molle!
Mais quoi ! Je fuyais l'école
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
A peu que le cœur me fend.


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