Remontant la "Grand Rue" j'arrive à l'église Saint Malo
Vers l'an 1066, Olivier, seigneur de Dinan, bâtit la première église Saint-Malo à l'emplacement de la chapelle Saint-Joachim. Elle était située à l'extérieur des remparts. Après qu'elle fut détruite, Jean de Rohan décida de construire une nouvelle église mais cette fois, à l'intérieur de remparts. La première pierre fut posée le 17 mai 1490. Après de nombreuses péripéties surtout à la Révolution, elle put enfin être achevée en 1865 grâce au travail acharné des abbés Berthier (1808) et Chenu (1855). On attend encore le clocher. L'architecture gothique du chœur, bâti en 1491, est mise en valeur par la suppression d'un ancien autel de calcaire, remplacé par une œuvre de Gallée. L'autel se situe sur le point culminant de la ville de Dinan. Le chœur est entouré de huit piliers nus qui portent le triforium ajouré et soutiennent la voûte de granit qui culmine à 21 mètres.
A l'entrée cette affiche annonçant le concert du soir. Le requiem de Verdi, fichtre, miam-miam mais à 20h30 tard pour rentrer à Cancale enfin on va voir.
A l'entrée on est accueilli par un bénitier soutenu par un diable et, oh! Merveille,
l’orchestre du soir est là pour les répétitions.
Tout en pouvant déambuler dans l'église nous assistons à l'élaboration du concert du soir
De prés, de loin et cela tout en visitant cette église et ses vitraux
Ces vitraux de l'église sont de Merkien et ils racontent l'histoire de Dinan. Ils sont du début du XXe siècle
La réception d'Anne de Bretagne à Dinan
Un orgue extraordinaire de facture anglaise est installé sur une tribune située dans le transept sud depuis 1889. Il est l'œuvre du facteur Alfred Oldknow. Formé à la pratique du métier chez Bevington, à Londres, Oldknow s'installe, en 1870, à son compte avec Maley et Young puis travaille seul par la suite et s'installe sur l'île anglo-normande de Guernesey. Sous l'impulsion de deux anglais vivant en permanence dans la région malouine et dinannaise, l'organiste Frédéric Arscott (1847-1938) et le maître de chapelle John Lecoq (1856-1911), l'orgue est construit puis inauguré le 19 juillet 1889.
Les tuyaux sont d'un diamètre exceptionnel, ce qui explique l'ampleur des sons, la douceur de certains, la force intense de la pédale. Les 35 tuyaux de la Montre sont richement décorés - à la manière anglaise - et présentent un aspect très remarqué. C'est le seul orgue et le plus important de cette facture d’Oldknow, conservé en Bretagne, parmi les quatre instruments de son œuvre. La partie instrumentale est classée « monument historique » le 23 mai 1980, tandis que la tribune, de châtaigniers sculpté, est classée le 25 juin 1990.
L'orgue a été relevé en 1984 par la maison Renaud, de Nantes, avec le concours de l'harmoniste Jean-Pierre Swiderski, de Paris. Il bénéficie d'une mise en valeur grâce à des concerts réguliers organisés par les « Estivales d'Orgue ».
C'est la tête pleine de musique et les yeux embués d'images que nous quittons l'église, après plus de deux heures, pour nous promener dans les rues.
Belle chance que vous avez eu de découvrir ce joyau en musique
RépondreSupprimerMerci Arlette
RépondreSupprimerDans une de mes future publications j'ai récidivé à Bourges