Lors de mon dernier passage à Paris mon frère m’amène à "Pompidou" et là je suis étonné puis ébloui par une exposition de Soto.
Jésus Rafael Soto (1923-2005) né au Vénézuela arrive à Paris en 1950 et il expose rapidement dans le monde entier.
Très admiratif et influancé par Mondrian dont voila quelques exemples
puis
Il veut, alors sortir de ces représentations figées et crée l'art cinétique
Tout au long de l'exposition on va jouer avec des tableaux interactifs. Les rotations de 1952, les spirales 1955, le premier carré vibrant 1958 et enfin les extraordinaires volumes suspendus 1996
puis
Il veut, alors sortir de ces représentations figées et crée l'art cinétique
Le tableau alors figé est dès que l'on remue le corps ou les yeux devient animé avec des couleurs changeantes. Il est fait de plusieurs étagesEn 1955 Soto crée ses premières œuvres en volume sur plexiglas : un motif peint est répété sur un cadre en bois et sur plexiglas transparent placé en avant du premier. Les deux motifs se superposent dans un jeu avec l'ombre. Les formes semblent vibrer et bouger.
L'oeuvre dépend désormais du spectateur, elle est conditionnée par sa présence et le lieu ou il se tient
Tout au long de l'exposition on va jouer avec des tableaux interactifs. Les rotations de 1952, les spirales 1955, le premier carré vibrant 1958 et enfin les extraordinaires volumes suspendus 1996
Dans les années 1980, Soto crée un nouveau type de mouvement avec la série
"Ambivalences". Cette fois-ci, ce n’est
pas le visiteur qui crée la vibration en bougeant, c’est l’œuvre qui vibre
toute seule. Des carrés, formes chères à Mondrian, de couleurs et de tailles différentes,
sont placés devant le cadre. Bien que situés dans le même plan, ils semblent
flotter à des distances différentes dans l’espace, dans une "danse de
rentrées ou de saillies imprévisible", selon les mots de l’artiste.
L’œuvre qui frappera le plus le visiteur sera bien sûr le grand "Cube
pénétrable" créé pour l’exposition Soto de 1997 au Jeu de Paume. Avec
elle, on n’est plus seulement dans la sensation optique. La vibration se fait
tactile, la sensation est jubilatoire et saisit le visiteur tout entier, qui
pénètre dans une jungle mouvante de tiges suspendues au plafond on ne sait plus ou on est et c'est extraordinaire
PS. Comment montrer ces œuvres virtuelles, changeantes en photos car les photos représentées ici ne reflètent en rien les sensations éprouvées
et l'imagination alors ? elle est faite pour sentir et se projeter dans ce cube labyrinthique...
RépondreSupprimerbelle page Caphadock
Merci Josette. Ce fut our moi une découverte totale
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