C'est en regardant de vieilles photos que me revient à l'esprit la voiture de mon père.
C'est en 1946 que mon père, hôtelier à Saint Raphaël, a acquit cette voiture d'un client parisien. J'avais, alors 5 ans, c'était un prototype unique ayant participé aux 24h du Mans.
Elle était constituée d'un châssis "Borgward", d'un moteur Mercedes et d'une carrosserie originale. Je me rappelle de sa couleur bleue ciel et de sa tête d'indien comme bouchon (fictif) de radiateur. Cette voiture pouvait rouler à plus de 200 k/h ce qui, à l'époque était extraordinaire car les meilleures voitures de série ne dépassaient pas les 150 k/h comme la Citroën 15 légère.
A la fenêtre arrière mon frère et moi
Mais cela avait deux conséquences : La première est qu'elle consommait près de 40 litres aux 100km (à l'époque l'essence ne coûtait rien) et la deuxième dont je me souviens parfaitement est que étant conçue pour le circuit du Mans à grande vitesse elle ne tenait pas bien le ralentit, ce qui avait pour conséquence dans les virages en épingle à cheveux de nos petites route de montagne, le moteur calait et pour le remettre en route, à cause du flux d'essence important le moteur se noyait et il fallait attendre que le surplus d'essence s'évapore pour repartir
Combien de fois avec ma mère,et mon frère on a aidé mon père à pousser la voiture pour la faire démarrer. Il n'y avait pas de clé ni pour les portes ni pour le moteur. Il y avait deux boutons à tirage, un pour mettre le contact et l'autre avec un gros D qui en tirant faisait office de démarreur
La photo ci dessus date de 1953
Mon père l'a gardé 6 ou 7 ans et l'a revendu à un collectionneur.
de bons souvenirs...
RépondreSupprimermon père a loué une voiture chic "cadillac" je crois pour nous emmener de Paris à Château Queyras en 49 et vue les routes de l'époque ce fut une trajet épique...il a acheté ensuite une "15" vers 54/55 et il avait aussi les même problèmes dans les embouteillages,
bonne soirée
Josette pour nous le déplacement annuel dans l'Ardèche était une aventure. 300 km et 6 ou 7 heures de route et la nationale 7 traversait tous les villages et était tellement étroite que les camions avaient du mal à passer et à l'entrée de chaque village des files de voitures attendaient le passage
SupprimerJ'aime beaucoup Bernard ,les souvenirs concrets d'un autre temps et surtout lorsque cela rejoint la famille
RépondreSupprimerBravo , bien que je ne connaisse pas grand chose en mécanique
Merci Arlette Tous les ans en octobre mes parents fermaient l’hôtel et nous partions dans la famille de mon père dans l'Ardèche, au dessus de Vals les Bains. Le trajet était une expédition mais arrivé à la ferme avec mes oncles et mes tantes on tuait le cochon et mon pères préparait toutes sortes de charcuteries qu'il ramenait chez nous et qui servaient au restaurant de l’hôtel
SupprimerC'est sympa de redonner vie aux vieilles photos des albums d'antan.
RépondreSupprimerCette voiture devait être très sportive, heureusement, pas de radars à l'horizon !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee
Merci Christine. A l'époque pas de limitations de vitesses, pas de feux rouges, pas d'autoroutes. La fameuse nationale 7 était l'équivalent d'une petite vicinale actuelle. De toutes façons les voitures dépassant 100kh n'étaient pas légion
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